C'est aujourd'hui à Paris que le Conseil Mondial du sport automobile se réunira pour juger dans l'affaire des consignes d'équipe données par la Scuderia Ferrari à l'occasion du Grand Prix d'Allemagne.
On se souvient que lors de cette course Ferrari avait signalé à Felipe Massa que Fernando Alonso qui était dans son sillage était plus rapide que lui. Quelques minutes plus tard, le Brésilien laissait passer son équipier qui alla décrocher une victoire qu'il aurait pu revendiquer lui-même.
Le fait qu'il y ait eu une consigne déguisée visant à modifier le classement de la course ne fait plus l'ombre d'un doute puisque même la Scuderia ne le conteste plus vraiment. Mais ce n'est peut-être pas ça qui sera au centre des débats cet après-midi. Ferrari va en effet mettre en avant le fait que les consignes ont toujours existé en F1 et ce n'est pas leur interdiction au lendemain du Grand Prix d'Autriche 2002 qui les a fait subitement disparaître.
Aujourd'hui, les consignes sont données de façon détournée et on peut imaginer que cela peut se passer de différentes manières en course ou même avant le départ de celle-ci.
Le Britannique Damon Hill, champion du monde 1996, estime que la FIA n'a rien à gagner en infligeant une lourde sanction à Ferrari. "La FIA bande ses muscles, car elle a le pouvoir de le faire, mais je ne pense pas que ce soit nécessaire. Je ne pense pas qu'une lourde sanction soit adaptée à ce genre de faute," déclare-t-il dans les colonnes du Telegraph.
Pour David Coulthard il ne fait aucun doute que "toutes les équipes donnent des consignes et ceux qui disent qu'ils ne le font pas mentent." On peut penser que l'Ecossais n'est pas très loin de la vérité, même si donner une consigne d'équipe à Vettel ou à Webber par exemple ne doit pas être la chose la plus facile à faire pour un directeur d'équipe...
La Gazzetta dello Sport espère que Ferrari échappera à une sanction, mais aussi que la FIA en profitera pour revoir son règlement. "Peut-être faudra-t-il clarifier le règlement afin que cesse cette hypocrisie. Il faudrait autoriser les consignes d'équipe à la condition qu'elles ne nuisent pas aux autres concurrents," écrit le journal italien.
Aujourd'hui à Paris, le Conseil Mondial devra donc décider si la sanction infligée à Ferrari juste après l'arrivée du Grand Prix d'Allemagne, une amende de 100.000 dollars, était adéquate. Si c'est le cas, d'autres sanctions pourraient lui être infligées.
Que risque la Scuderia? Il est difficile de le dire, mais on peut imaginer différentes sanctions et notamment le retrait des points marqués par Ferrari lors de cette course et peut-être aussi ceux marqués par les pilotes. Dans cette dernière éventualité, Fernando Alonso verrait ses chances de conquérir le titre mondial très fortement compromises...
On aura surement le verdict dans la journée. A suivre...
On se souvient que lors de cette course Ferrari avait signalé à Felipe Massa que Fernando Alonso qui était dans son sillage était plus rapide que lui. Quelques minutes plus tard, le Brésilien laissait passer son équipier qui alla décrocher une victoire qu'il aurait pu revendiquer lui-même.
Le fait qu'il y ait eu une consigne déguisée visant à modifier le classement de la course ne fait plus l'ombre d'un doute puisque même la Scuderia ne le conteste plus vraiment. Mais ce n'est peut-être pas ça qui sera au centre des débats cet après-midi. Ferrari va en effet mettre en avant le fait que les consignes ont toujours existé en F1 et ce n'est pas leur interdiction au lendemain du Grand Prix d'Autriche 2002 qui les a fait subitement disparaître.
Aujourd'hui, les consignes sont données de façon détournée et on peut imaginer que cela peut se passer de différentes manières en course ou même avant le départ de celle-ci.
Le Britannique Damon Hill, champion du monde 1996, estime que la FIA n'a rien à gagner en infligeant une lourde sanction à Ferrari. "La FIA bande ses muscles, car elle a le pouvoir de le faire, mais je ne pense pas que ce soit nécessaire. Je ne pense pas qu'une lourde sanction soit adaptée à ce genre de faute," déclare-t-il dans les colonnes du Telegraph.
Pour David Coulthard il ne fait aucun doute que "toutes les équipes donnent des consignes et ceux qui disent qu'ils ne le font pas mentent." On peut penser que l'Ecossais n'est pas très loin de la vérité, même si donner une consigne d'équipe à Vettel ou à Webber par exemple ne doit pas être la chose la plus facile à faire pour un directeur d'équipe...
La Gazzetta dello Sport espère que Ferrari échappera à une sanction, mais aussi que la FIA en profitera pour revoir son règlement. "Peut-être faudra-t-il clarifier le règlement afin que cesse cette hypocrisie. Il faudrait autoriser les consignes d'équipe à la condition qu'elles ne nuisent pas aux autres concurrents," écrit le journal italien.
Aujourd'hui à Paris, le Conseil Mondial devra donc décider si la sanction infligée à Ferrari juste après l'arrivée du Grand Prix d'Allemagne, une amende de 100.000 dollars, était adéquate. Si c'est le cas, d'autres sanctions pourraient lui être infligées.
Que risque la Scuderia? Il est difficile de le dire, mais on peut imaginer différentes sanctions et notamment le retrait des points marqués par Ferrari lors de cette course et peut-être aussi ceux marqués par les pilotes. Dans cette dernière éventualité, Fernando Alonso verrait ses chances de conquérir le titre mondial très fortement compromises...
On aura surement le verdict dans la journée. A suivre...