Fernando Alonso à la Scuderia Ferrari: les tifosi attendaient depuis des lustres cette annonce, tombée mercredi, qui donnera dès 2010 l'occasion au double champion du monde de relancer sa carrière en Formule 1 après trois saisons de disette.
La trajectoire de l'Espagnol a longtemps été rectiligne et ascendante. Phénomène de précocité, Alonso n'a que deux ans lorsqu'il effectue ses premiers tours de roue sur un karting, bricolé par son père, artificier de métier... pour sa soeur aînée.
Le natif d'Oviedo (Asturies, Nord de l'Espagne), mesure un mètre à peine. L'engin est donc adapté à sa petite taille. A trois ans, Alonso dispute sa première course. Il remporte ensuite tous les titres locaux, régionaux, puis nationaux de la discipline.
L'Italie, terre de moteur, l'appelle à l'adolescence. Il y devient champion du monde de karting en 1996, à l'âge de 15 ans. Cinq ans plus tard, les cases Formule Nissan et F3000 sont franchies, pour autant de titres.
"Fernando a vraiment un don particulier. Au début, il parlait à peine deux, trois mots d'anglais et ne comprenait pas grand-chose à la technique, mais bon Dieu qu'il était vite", expliquait en 2005 Mike Van Hool, son ancien directeur d'écurie de F3000.
Le fruste Alonso est alors repéré par Flavio Briatore. Il dispute son premier Grand Prix de F1 pour Minardi en 2001.
Après des test chez Renault en 2002, il prend en 2003 le baquet de Jenson Button, parti chez BAR-Honda - qu'il devance au classement général dès sa première année de compétition -, et remporte son premier Grand Prix, à 22 ans et 27 jours. Un record de jeunesse que lui a depuis lors subtilisé Sebastian Vettel.
L'Espagnol remporte la couronne mondiale deux ans plus tard, en 2005, à 24 ans, 1 mois et 27 jours. Un autre record de précocité dont le dépossèdera Lewis Hamilton en 2008. Mais son second titre en 2006 chez Renault lui permet de rester le plus jeune pilote à avoir été sacré deux fois champion de F1 à ce jour.
Le nouveau "prince des Asturies" part la saison suivante chez McLaren-Mercedes. Coéquipier d'Hamilton, avec qui il entretient des relations houleuses, il échoue pour un point dans sa quête du titre, que lui souffle Kimi Räikkönen, alors chez Ferrari.
Alonso, qui attribue cet échec aux erreurs commises par son manageur Ron Dennis, témoigne ensuite contre son écurie dans une affaire d'espionnage entre McLaren-Mercedes et Ferrari, qui verra l'écurie britannique condamnée à 100 millions de dollars d'amende - depuis réduite à 50 - par la Fédération internationale de l'automobile (FIA).
Il quitte alors McLaren-Mercedes pour Renault, aux performances déclinantes. Sa saison 2008, fort mal entamée, est malgré tout ponctuée de deux victoires, à Singapour et au Japon.
Mais la première d'entre elles est le fruit d'une tricherie orchestrée par Briatore, son ex-agent et patron de Renault F1, Pat Symonds, le bras-droit de l'Italien, et son coéquipier Nelson Piquet Jr.
Le scandale, révélé un an plus tard par le Brésilien, a éclaboussé la Formule 1 ces dernières semaines. Renault F1 a été condamné par la FIA à une suspension définitive si elle récidive d'ici 2011. Briatore est suspendu à vie de toute compétition automobile. Symonds est banni pour cinq ans.
Alonso, qui jure n'avoir jamais rien su de la machination, ce dont le paddock doute, a été innocenté. Mais après une nouvelle saison blanche où sa réputation a été ternie, le moment était venu de changer d'air. L'accord avec Ferrari tombe à point nommé.
La trajectoire de l'Espagnol a longtemps été rectiligne et ascendante. Phénomène de précocité, Alonso n'a que deux ans lorsqu'il effectue ses premiers tours de roue sur un karting, bricolé par son père, artificier de métier... pour sa soeur aînée.
Le natif d'Oviedo (Asturies, Nord de l'Espagne), mesure un mètre à peine. L'engin est donc adapté à sa petite taille. A trois ans, Alonso dispute sa première course. Il remporte ensuite tous les titres locaux, régionaux, puis nationaux de la discipline.
L'Italie, terre de moteur, l'appelle à l'adolescence. Il y devient champion du monde de karting en 1996, à l'âge de 15 ans. Cinq ans plus tard, les cases Formule Nissan et F3000 sont franchies, pour autant de titres.
"Fernando a vraiment un don particulier. Au début, il parlait à peine deux, trois mots d'anglais et ne comprenait pas grand-chose à la technique, mais bon Dieu qu'il était vite", expliquait en 2005 Mike Van Hool, son ancien directeur d'écurie de F3000.
Le fruste Alonso est alors repéré par Flavio Briatore. Il dispute son premier Grand Prix de F1 pour Minardi en 2001.
Après des test chez Renault en 2002, il prend en 2003 le baquet de Jenson Button, parti chez BAR-Honda - qu'il devance au classement général dès sa première année de compétition -, et remporte son premier Grand Prix, à 22 ans et 27 jours. Un record de jeunesse que lui a depuis lors subtilisé Sebastian Vettel.
L'Espagnol remporte la couronne mondiale deux ans plus tard, en 2005, à 24 ans, 1 mois et 27 jours. Un autre record de précocité dont le dépossèdera Lewis Hamilton en 2008. Mais son second titre en 2006 chez Renault lui permet de rester le plus jeune pilote à avoir été sacré deux fois champion de F1 à ce jour.
Le nouveau "prince des Asturies" part la saison suivante chez McLaren-Mercedes. Coéquipier d'Hamilton, avec qui il entretient des relations houleuses, il échoue pour un point dans sa quête du titre, que lui souffle Kimi Räikkönen, alors chez Ferrari.
Alonso, qui attribue cet échec aux erreurs commises par son manageur Ron Dennis, témoigne ensuite contre son écurie dans une affaire d'espionnage entre McLaren-Mercedes et Ferrari, qui verra l'écurie britannique condamnée à 100 millions de dollars d'amende - depuis réduite à 50 - par la Fédération internationale de l'automobile (FIA).
Il quitte alors McLaren-Mercedes pour Renault, aux performances déclinantes. Sa saison 2008, fort mal entamée, est malgré tout ponctuée de deux victoires, à Singapour et au Japon.
Mais la première d'entre elles est le fruit d'une tricherie orchestrée par Briatore, son ex-agent et patron de Renault F1, Pat Symonds, le bras-droit de l'Italien, et son coéquipier Nelson Piquet Jr.
Le scandale, révélé un an plus tard par le Brésilien, a éclaboussé la Formule 1 ces dernières semaines. Renault F1 a été condamné par la FIA à une suspension définitive si elle récidive d'ici 2011. Briatore est suspendu à vie de toute compétition automobile. Symonds est banni pour cinq ans.
Alonso, qui jure n'avoir jamais rien su de la machination, ce dont le paddock doute, a été innocenté. Mais après une nouvelle saison blanche où sa réputation a été ternie, le moment était venu de changer d'air. L'accord avec Ferrari tombe à point nommé.