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    S'attendre au pire

    Zinzin
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    S'attendre au pire Empty S'attendre au pire

    Message par Zinzin Jeu 5 Aoû - 4:56

    Nous venons de compléter deux Grands Prix en deux week-ends. Pour moi, les plus grands moments ont été vécus lors des conférences de presse post-course. En Allemagne, les pilotes Ferrari ont affronté des questions agressives sur les consignes d'équipe ; en Hongrie, nous avons vu le stress psychologique du duo Red Bull.
    Pour moi, les conférences de presse ont toujours été des moments fascinants. Mais le week-end dernier, le contraste entre les rencontres post-qualifications et post-course était remarquable.
    Samedi, Mark Webber s'était fait battre par son coéquipier Sebastian Vettel et il en était clairement déprimé. Ses pensées étaient ailleurs. Son nez a touché le microphone plusieurs fois et il tournait les pouces ; il n'agissait pas comme d'habitude. Le stress devait le ronger car Vettel l'avait battu par quatre dixièmes de seconde. Tout le monde savait que le combat entre les pilotes Red Bull en Hongrie pourrait être crucial. Comme en Allemagne, un psychologue aurait adoré observer les réactions des pilotes.
    Dimanche, Vettel s'était fait battre par Webber. Le langage corporel de Vettel parlait énormément : il était clairement misérable. Il s'est penché en avant pour se prendre la tête à deux mains ; il ne cachait aucunement ses émotions. De plus, il faisait terriblement chaud dans la salle ; c'était inconfortable et la chaleur semblait l'irriter davantage.






    Pendant que Webber racontait à quel point il était content d'avoir remporté la course, Vettel se tortillait sur son siège. Il aurait voulu se retrouver ailleurs, c'était évident. Vettel gesticulait lorsqu'il répondait aux questions, ce qu'il ne fait pas habituellement. À ce moment-là, je ne crois pas son équipe avait eu le temps de lui expliquer exactement pourquoi il avait été pénalisé. Il était totalement défait.
    Plus tôt, sur le podium, Vettel avait accepté son trophée, l'avait soulevé pendant une seconde et l'avait déposé. Il n'a jamais souri. Comme si sa troisième place n'avait aucune valeur à ses yeux.
    Après la conférence de presse, Red Bull a retardé sa photo de la victoire de 20 minutes : les pilotes étaient toujours en debriefing. De toute évidence, plusieurs items étaient sur la table et Vettel avait peut-être besoin d'explications. Lorsque l'équipe est finalement sortie pour la photo, Vettel s'est tenu aux abords. Évidemment, celui qu'on fêtait, c'était Mark.






    L'autre sujet important de la course, c'est la manœuvre de Michael Schumacher sur Rubens Barrichello. Il l'a poussé extrêmement près du mur des stands. J'étais alors au premier virage et je voyais que des duels se dessinaient entre Tonio Liuzzi et Sébastien Buemi, Vettel et Fernando Alonso, et Schumacher et Barrichello. Je me suis dit que quelqu'un allait amorcer une attaque, surtout que Barrichello mettait la pression sur Schumacher.
    À cinq tours de la fin, j'ai vu sur les grands écrans que Barrichello préparait son coup. Lorsqu'ils sont apparus face à moi, à l'autre extrémité de la ligne droite, j'ai commencé à photographier. Quand j'ai vu la manœuvre de Schumacher, je me suis préparé à voir un gros accident. C'est incroyable à quel point Barrichello a frôlé le mur. Puisque j'étais directement devant eux, vous aurez probablement une meilleure idée de la proximité en regardant les photos plutôt que la télévision. Il s'agit d'une séquence d'images extraordinaire.

      La date/heure actuelle est Mar 26 Nov - 3:42