Le leader australien du Championnat IndyCar Series, Will Power, raconte comment le leader du Championnat de F1 lui a trouvé 500 000 $ pour qu'il continue à piloter.
En 2004, Power n'avait plus un dollar à investir dans sa carrière qui était en marche en F3 britannique. Il n'était que spectateur du meeting de Silverstone quand il a rencontré Webber. C'est alors que son compatriote a mis la main à la poche pour une somme qui n'est précisée par aucune des parties prenantes et qu'il lui a surtout promis d'activer quelques contacts. Résultat : un demi-million de dollars pour faire une saison au sein du Carlin Motorsport en World Serie Renault en 2005.
L'année d'après, Power signait aux USA dans le team Australia et sa carrière outre-Manche était lancée. "Je ne sais pas pourquoi il a fait cela. Mais s'il l'a fait c'est certainement qu'il sentait que cela en valait la peine", a déclaré Power au Globe and Mail, le journal canadien qui révèle l'anecdote. Et ce n'est pas tout. L'amie de Power était dans le même temps embauchée par Webber dans sa structure pour se familiariser avec le sport automobile. Elle y est toujours.
"Pour lui, c'était quitte ou double, j'ai pu mesurer sa détermination à poursuivre en Europe et à ne pas rentrer à la maison", explique Webber. "Il était clair que c'était un pilote au grand talent. Il n'avait besoin que de conseils et de quelques entrées."
Il y a peut-être d'autres raisons qui ont poussé Webber à agir. En 1997, il était dans la même situation que Power en 2004 et c'est l'icône du rugby australien, David Campese, qui lui fait un chèque de 60 000 € pour qu'il puisse vivre sa passion. L'ancien ailier des Wallabies avait joué avec Alan Webber, le père de Mark. C'est peut-être aussi en souvenir de ce geste que le pilote n°1 en Australie a monté son équipe qui court en F1 australienne. Son pilote est le Néo-Zélandais de 16 ans Mitch Evans et il occupe la 2e place.
"J'ai eu la chance d'avoir des personnes qui m'ont soutenu au bon moment, comme David Campese", a déclaré Webber. "Ils ont permis à mon rêve de se poursuivre et si je peux faire de même avec d'autres personnes je le ferai." Une politique qui a aussi été adoptée par Power : "Lorsque j'aurai les reins assez solides je n'hésiterai pas à aider les jeunes comme Mark l'a fait avec moi." Qui a dit que le sport automobile était un monde sans foi ni loi ?
En 2004, Power n'avait plus un dollar à investir dans sa carrière qui était en marche en F3 britannique. Il n'était que spectateur du meeting de Silverstone quand il a rencontré Webber. C'est alors que son compatriote a mis la main à la poche pour une somme qui n'est précisée par aucune des parties prenantes et qu'il lui a surtout promis d'activer quelques contacts. Résultat : un demi-million de dollars pour faire une saison au sein du Carlin Motorsport en World Serie Renault en 2005.
L'année d'après, Power signait aux USA dans le team Australia et sa carrière outre-Manche était lancée. "Je ne sais pas pourquoi il a fait cela. Mais s'il l'a fait c'est certainement qu'il sentait que cela en valait la peine", a déclaré Power au Globe and Mail, le journal canadien qui révèle l'anecdote. Et ce n'est pas tout. L'amie de Power était dans le même temps embauchée par Webber dans sa structure pour se familiariser avec le sport automobile. Elle y est toujours.
"Pour lui, c'était quitte ou double, j'ai pu mesurer sa détermination à poursuivre en Europe et à ne pas rentrer à la maison", explique Webber. "Il était clair que c'était un pilote au grand talent. Il n'avait besoin que de conseils et de quelques entrées."
Il y a peut-être d'autres raisons qui ont poussé Webber à agir. En 1997, il était dans la même situation que Power en 2004 et c'est l'icône du rugby australien, David Campese, qui lui fait un chèque de 60 000 € pour qu'il puisse vivre sa passion. L'ancien ailier des Wallabies avait joué avec Alan Webber, le père de Mark. C'est peut-être aussi en souvenir de ce geste que le pilote n°1 en Australie a monté son équipe qui court en F1 australienne. Son pilote est le Néo-Zélandais de 16 ans Mitch Evans et il occupe la 2e place.
"J'ai eu la chance d'avoir des personnes qui m'ont soutenu au bon moment, comme David Campese", a déclaré Webber. "Ils ont permis à mon rêve de se poursuivre et si je peux faire de même avec d'autres personnes je le ferai." Une politique qui a aussi été adoptée par Power : "Lorsque j'aurai les reins assez solides je n'hésiterai pas à aider les jeunes comme Mark l'a fait avec moi." Qui a dit que le sport automobile était un monde sans foi ni loi ?