[b]Quelques courses sont nécessaires avant de s'habituer à une voiture. Est-ce que vous vous sentez à l'aise maintenant ?[/b]
Je me sens à l'aise et je suis plus confiant, mais je n'ai pas encore atteint mon objectif. Je dois savoir où se trouve la limite des pneus. La voiture glisse beaucoup alors c'est difficile de trouver cette limite. Je crois être à 75 ou 80%, donc il existe encore une marge à explorer. Ça viendra avec le kilométrage et l'expérience. Mes tours s'enchaînent bien et mon rythme est très constant, mais je suis capable de mieux, je le sais. J'ai toujours hâte d'être à bord de la voiture et de découvrir cette limite.
[b]Est-ce que la voiture s'améliore à un rythme suffisant ? Répond-elle à vos attentes à ce point-ci de la saison ?[/b]
C'est dur à dire. Nous avons débuté la saison en catastrophe et nous savions d'avance qu'il serait très difficile de rattraper les autres. Comme pilote, vous voulez de nouveaux éléments sur la voiture toutes les deux heures, mais nous ne sommes pas en mesure de faire ça. Actuellement nous travaillons sur des aspects sécuritaires et ensuite nous passerons du temps dans la soufflerie. Il s'agit au fond de la même voiture qu'au Bahreïn. De petites choses comme les amortisseurs ont été améliorés, mais rien de majeur. Espérons que ce sera le cas bientôt.
[b]N'est-ce pas un peu effrayant de piloter une voiture considérablement plus lente que les autres et de se faire prendre un tour quatre fois par course ?
[/b]
Ce n'est pas agréable. Lors des premières courses, j'avais l'impression de mal faire mon travail. Je pensais trop à laisser passer les autres et je perdais du temps. Mais ce n'est pas ça le but ; le but c'est de pousser aussi fort que possible. Je suis bien meilleur maintenant. Je suis compétitif. Je veux vraiment me battre pour des places, pas seulement regarder dans mes rétroviseurs.
[b]Puisque les attentes ne sont pas élevées envers HRT, est-ce que cela diminue la pression sur vos épaules ?[/b]
Pas vraiment. Si votre voiture est compétitive, et si vous avez de bonnes références comme coéquipier ou parmi les ingénieurs, vous pouvez rapidement améliorer. Cependant, lorsque vous apprenez tout en même temps que l'équipe, c'est plus difficile de savoir si le problème vient de soi-même ou de la voiture. C'est plus difficile d'avoir une confiance mutuelle quand il n'y a pas d'expérience. Karun et moi n'avions pas travaillé avec ces ingénieurs auparavant. Maintenant il y a un bon niveau de confiance et chacun se respecte. Il y a donc la pression de bien faire.
[b]Au début de l'année, étiez-vous inquiet de passer une autre saison sur la touche ?[/b]
Il y a eu des moments d'inquiétude. Parfois je me disais 'voilà, c'est fini, il est temps de rentrer à la maison et vendre des noix de coco sur la plage'. Ce serait bien, une vie facile sans aucune pression ! Je blague... C'est très difficile de dire ce que j'aurais fait. Mon objectif a toujours été la Formule 1 et d'y être compétitif. Je pense être en mesure de faire une longue carrière, mais je dois m'améliorer si je veux être pris aux sérieux.
[b]C'est comment la cohabitation avec Karun ? Vous êtes bons amis...[/b]
C'est très compétitif sur la piste ; loin de la piste nous collaborons énormément. On se donne autant d'information que possible. Honnêtement, si on ne le fait pas, tout prend beaucoup, beaucoup plus de temps. C'est bon d'être copain avec votre coéquipier. Nous nous sommes déjà retrouvés côte-à-côte cette saison, mais on se laisse de la place.
[b]Est-ce que vous partagez les voitures de location ?
[/b]
Oui, beaucoup. En fait, nous avons voyagé ensemble de Barcelone à Monaco et j'ai compris comment faire taire Karun. Il suffit de rouler vite sous la pluie. Quand une voiture fait de l'aquaplanage, il demeure très silencieux.
[b]Est-ce que la F1 est plus difficile que prévu ?[/b]
Oh oui. La F1 est très difficile. C'est extrêmement compétitif. Mais c'est aussi un monde accueillant.
[b]On te parle d'Ayrton combien de fois par week-end ?[/b]
Toutes les 30 secondes en moyenne ! On me pose une question sur Ayrton dans 90% des interviews. J'y suis habitué. Je pense que ça passera après quelques années. Bien que j'aie répondu aux mêmes questions un million de fois, il y a toujours des personnes différentes qui lisent les articles.
Je me sens à l'aise et je suis plus confiant, mais je n'ai pas encore atteint mon objectif. Je dois savoir où se trouve la limite des pneus. La voiture glisse beaucoup alors c'est difficile de trouver cette limite. Je crois être à 75 ou 80%, donc il existe encore une marge à explorer. Ça viendra avec le kilométrage et l'expérience. Mes tours s'enchaînent bien et mon rythme est très constant, mais je suis capable de mieux, je le sais. J'ai toujours hâte d'être à bord de la voiture et de découvrir cette limite.
[b]Est-ce que la voiture s'améliore à un rythme suffisant ? Répond-elle à vos attentes à ce point-ci de la saison ?[/b]
C'est dur à dire. Nous avons débuté la saison en catastrophe et nous savions d'avance qu'il serait très difficile de rattraper les autres. Comme pilote, vous voulez de nouveaux éléments sur la voiture toutes les deux heures, mais nous ne sommes pas en mesure de faire ça. Actuellement nous travaillons sur des aspects sécuritaires et ensuite nous passerons du temps dans la soufflerie. Il s'agit au fond de la même voiture qu'au Bahreïn. De petites choses comme les amortisseurs ont été améliorés, mais rien de majeur. Espérons que ce sera le cas bientôt.
[b]N'est-ce pas un peu effrayant de piloter une voiture considérablement plus lente que les autres et de se faire prendre un tour quatre fois par course ?
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Ce n'est pas agréable. Lors des premières courses, j'avais l'impression de mal faire mon travail. Je pensais trop à laisser passer les autres et je perdais du temps. Mais ce n'est pas ça le but ; le but c'est de pousser aussi fort que possible. Je suis bien meilleur maintenant. Je suis compétitif. Je veux vraiment me battre pour des places, pas seulement regarder dans mes rétroviseurs.
[b]Puisque les attentes ne sont pas élevées envers HRT, est-ce que cela diminue la pression sur vos épaules ?[/b]
Pas vraiment. Si votre voiture est compétitive, et si vous avez de bonnes références comme coéquipier ou parmi les ingénieurs, vous pouvez rapidement améliorer. Cependant, lorsque vous apprenez tout en même temps que l'équipe, c'est plus difficile de savoir si le problème vient de soi-même ou de la voiture. C'est plus difficile d'avoir une confiance mutuelle quand il n'y a pas d'expérience. Karun et moi n'avions pas travaillé avec ces ingénieurs auparavant. Maintenant il y a un bon niveau de confiance et chacun se respecte. Il y a donc la pression de bien faire.
[b]Au début de l'année, étiez-vous inquiet de passer une autre saison sur la touche ?[/b]
Il y a eu des moments d'inquiétude. Parfois je me disais 'voilà, c'est fini, il est temps de rentrer à la maison et vendre des noix de coco sur la plage'. Ce serait bien, une vie facile sans aucune pression ! Je blague... C'est très difficile de dire ce que j'aurais fait. Mon objectif a toujours été la Formule 1 et d'y être compétitif. Je pense être en mesure de faire une longue carrière, mais je dois m'améliorer si je veux être pris aux sérieux.
[b]C'est comment la cohabitation avec Karun ? Vous êtes bons amis...[/b]
C'est très compétitif sur la piste ; loin de la piste nous collaborons énormément. On se donne autant d'information que possible. Honnêtement, si on ne le fait pas, tout prend beaucoup, beaucoup plus de temps. C'est bon d'être copain avec votre coéquipier. Nous nous sommes déjà retrouvés côte-à-côte cette saison, mais on se laisse de la place.
[b]Est-ce que vous partagez les voitures de location ?
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Oui, beaucoup. En fait, nous avons voyagé ensemble de Barcelone à Monaco et j'ai compris comment faire taire Karun. Il suffit de rouler vite sous la pluie. Quand une voiture fait de l'aquaplanage, il demeure très silencieux.
[b]Est-ce que la F1 est plus difficile que prévu ?[/b]
Oh oui. La F1 est très difficile. C'est extrêmement compétitif. Mais c'est aussi un monde accueillant.
[b]On te parle d'Ayrton combien de fois par week-end ?[/b]
Toutes les 30 secondes en moyenne ! On me pose une question sur Ayrton dans 90% des interviews. J'y suis habitué. Je pense que ça passera après quelques années. Bien que j'aie répondu aux mêmes questions un million de fois, il y a toujours des personnes différentes qui lisent les articles.
