À moins de six semaines du premier Grand Prix de Corée, l'attention continue de se focaliser sur les travaux qui précèdent l'événement et sur la préparation du circuit. Alors que la course ne devrait pas être annulée ou reportée, il y a quelques craintes sur les conditions dans lesquelles elle pourrait se dérouler.
Tout devait être achevé en juillet après que les travaux ont débuté il y a 32 mois. Mais à l'heure où nous écrivons ces lignes, on travaille encore très dur sur le circuit pour terminer parfois de gros travaux.
"Ce sera prêt, il n'y a pas le choix", a déclaré Jason Cho, l'homme qui a la charge du circuit international de Corée, à AP cette semaine. "Si nous ne terminons pas les travaux, il n'y aura pas de Grand Prix. Tout sera terminé dans dix jours." Pour expliquer le retard, Cho invoque "les fortes pluies", qui se sont abattues sur la région.
L'autre point d'interrogation concerne le soutien que va avoir le Grand Prix de Corée, qui se tient dans une région finalement très reculée du pays. Plusieurs nouveaux Grands Prix se sont signalés par le manque de spectateurs et il ne serait pas impossible qu'il en soit de même pour la Corée.
À ce sujet, des dissensions sont palpables, à l'intérieur même de l'organisation. Peter Baek, responsable du marketing, a déclaré à AP que le lieu du Grand Prix n'était pas le premier choix. "Au début, on voulait faire cela à Séoul, dans la ville. C'était il y a longtemps et cela n'est pas arrivé. L'année prochaine sera meilleure. Il y aura des fans en Corée. Nous sommes en train de faire la promotion de l'événement mais les gens pensent que nous ne sommes pas prêts."
Les organisateurs refusent de dire combien de billets ont été vendus à Mokpo, un site situé à quatre heures de la première grande ville, ce qui ne laisse pas d'inquiéter. D'autant que même si l'affluence est faible, un effet Magny-Cours/Silverstone n'est pas à écarter dans un lieu pauvre en infrastructures routières.
La piste en travaux en plein mois de juillet © Korean Grand Prix Agrandir
"Au niveau des transports, il est évident qu'il n'y a pas assez d'avions qui atterrissent à Mokpo", reconnaît Baek. "Il y aura des charters pour le Grand Prix, des bus et des trains supplémentaires. Normalement, c'est quatre heures de route."
Baek se montre confiant mais risque d'être déçu. Beaucoup de route, de l'attente et des billets au tarif élevé ne devraient attirer qu'une frange d'inconditionnels.
Bien qu'elle continue à explorer le monde, la F1, en privilégiant l'argent à d'autres facteurs, s'expose à l'indifférence de pays où l'intérêt local pour la F1 est limité. Conquérir de nouveaux marché c'est bien, mais ne faudrait-il pas aussi consolider les positions existantes ?
En faisant l'hypothèse que la visite de contrôle maintes fois repoussée soit concluante en vue de la course du mois prochain, ce sera parti pour sept ans de contrat entre la FOM et la Corée du Sud. Et si le travail le plus dur commençait quand les ouvriers auront quitté ce qui n'est encore qu'un vaste chantier ?
Tout devait être achevé en juillet après que les travaux ont débuté il y a 32 mois. Mais à l'heure où nous écrivons ces lignes, on travaille encore très dur sur le circuit pour terminer parfois de gros travaux.
"Ce sera prêt, il n'y a pas le choix", a déclaré Jason Cho, l'homme qui a la charge du circuit international de Corée, à AP cette semaine. "Si nous ne terminons pas les travaux, il n'y aura pas de Grand Prix. Tout sera terminé dans dix jours." Pour expliquer le retard, Cho invoque "les fortes pluies", qui se sont abattues sur la région.
L'autre point d'interrogation concerne le soutien que va avoir le Grand Prix de Corée, qui se tient dans une région finalement très reculée du pays. Plusieurs nouveaux Grands Prix se sont signalés par le manque de spectateurs et il ne serait pas impossible qu'il en soit de même pour la Corée.
À ce sujet, des dissensions sont palpables, à l'intérieur même de l'organisation. Peter Baek, responsable du marketing, a déclaré à AP que le lieu du Grand Prix n'était pas le premier choix. "Au début, on voulait faire cela à Séoul, dans la ville. C'était il y a longtemps et cela n'est pas arrivé. L'année prochaine sera meilleure. Il y aura des fans en Corée. Nous sommes en train de faire la promotion de l'événement mais les gens pensent que nous ne sommes pas prêts."
Les organisateurs refusent de dire combien de billets ont été vendus à Mokpo, un site situé à quatre heures de la première grande ville, ce qui ne laisse pas d'inquiéter. D'autant que même si l'affluence est faible, un effet Magny-Cours/Silverstone n'est pas à écarter dans un lieu pauvre en infrastructures routières.
La piste en travaux en plein mois de juillet © Korean Grand Prix Agrandir
"Au niveau des transports, il est évident qu'il n'y a pas assez d'avions qui atterrissent à Mokpo", reconnaît Baek. "Il y aura des charters pour le Grand Prix, des bus et des trains supplémentaires. Normalement, c'est quatre heures de route."
Baek se montre confiant mais risque d'être déçu. Beaucoup de route, de l'attente et des billets au tarif élevé ne devraient attirer qu'une frange d'inconditionnels.
Bien qu'elle continue à explorer le monde, la F1, en privilégiant l'argent à d'autres facteurs, s'expose à l'indifférence de pays où l'intérêt local pour la F1 est limité. Conquérir de nouveaux marché c'est bien, mais ne faudrait-il pas aussi consolider les positions existantes ?
En faisant l'hypothèse que la visite de contrôle maintes fois repoussée soit concluante en vue de la course du mois prochain, ce sera parti pour sept ans de contrat entre la FOM et la Corée du Sud. Et si le travail le plus dur commençait quand les ouvriers auront quitté ce qui n'est encore qu'un vaste chantier ?