"Un désastre" selon Irvine
Le retour du septuple champion Michael Schumacher est un "désastre" affirme son ancien coéquipier chez Ferrari, Eddie Irvine.
"Sur le papier, son retour n'était pas une mauvaise idée", dit Irvine lors d'un entretien avec La Gazetta dello sport. Mais il ajoute que les signes d'une campagne difficile étaient apparents bien avant que Schumacher décide de reprendre le volant après un arrêt de trois ans.
"Déjà en 2006, Felipe Massa était souvent devant lui (chez Ferrari)", remarque-t-il. "Il en avait déjà perdu un peu. Trois années plus tard, il en a perdu encore plus. Résultat ? C'est un désastre."
En 15 courses, Schumacher a rejoint la quatrième place deux fois. Habituellement, il termine ses courses dans la seconde moitié du top 10 ; il n'a marqué aucun point à six reprises. Le Kaiser a 46 points en banque tandis que son coéquipier Nico Rosberg en a 122.
Lewis Hamilton a récemment déclaré qu'il n'y avait aucun plaisir particulier à battre Schumacher ces jours-ci. L'ancien patron d'écurie Eddie Jordan a été très incisif.
Il a souvent été dit que la monoplace Mercedes actuelle, conçue bien avant son arrivée, ne convient pas au style de pilotage de Schumacher. De plus, l'Allemand devait s'habituer aux pneus et à un nouvel environnement, autant au niveau réglementaire qu'au niveau du personnel. Mais Irvine ne donne pas beaucoup de poids à ces explications.
"Ses excuses sont du pipeau : 'c'est une nouvelle équipe, des gens nouveaux', etc. Lors de sa première année chez Ferrari (en 1996), la monoplace était pourrie mais il avait remporté trois courses", rappelle l'ancien pilote.
Mercedes visera plus haut en 2011 et compte sur Schumacher et Rosberg pour bien développer la prochaine voiture. D'après Irvine, Schumacher risque encore de se faire dépasser dans cette tâche par son coéquipier. Tester des voitures ne serait pas une de ses forces, affirme-t-il.
"Michael est un super pilote. Vous pouvez lui donner une malle avec quatre roues et il ira très vite", affirme Irvine. Mais à la condition que la voiture soit déjà bonne : "La force de Schumi, c'est l'adresse pour conduire, c'est tout".
Le retour du septuple champion Michael Schumacher est un "désastre" affirme son ancien coéquipier chez Ferrari, Eddie Irvine.
"Sur le papier, son retour n'était pas une mauvaise idée", dit Irvine lors d'un entretien avec La Gazetta dello sport. Mais il ajoute que les signes d'une campagne difficile étaient apparents bien avant que Schumacher décide de reprendre le volant après un arrêt de trois ans.
"Déjà en 2006, Felipe Massa était souvent devant lui (chez Ferrari)", remarque-t-il. "Il en avait déjà perdu un peu. Trois années plus tard, il en a perdu encore plus. Résultat ? C'est un désastre."
En 15 courses, Schumacher a rejoint la quatrième place deux fois. Habituellement, il termine ses courses dans la seconde moitié du top 10 ; il n'a marqué aucun point à six reprises. Le Kaiser a 46 points en banque tandis que son coéquipier Nico Rosberg en a 122.
Lewis Hamilton a récemment déclaré qu'il n'y avait aucun plaisir particulier à battre Schumacher ces jours-ci. L'ancien patron d'écurie Eddie Jordan a été très incisif.
Il a souvent été dit que la monoplace Mercedes actuelle, conçue bien avant son arrivée, ne convient pas au style de pilotage de Schumacher. De plus, l'Allemand devait s'habituer aux pneus et à un nouvel environnement, autant au niveau réglementaire qu'au niveau du personnel. Mais Irvine ne donne pas beaucoup de poids à ces explications.
"Ses excuses sont du pipeau : 'c'est une nouvelle équipe, des gens nouveaux', etc. Lors de sa première année chez Ferrari (en 1996), la monoplace était pourrie mais il avait remporté trois courses", rappelle l'ancien pilote.
Mercedes visera plus haut en 2011 et compte sur Schumacher et Rosberg pour bien développer la prochaine voiture. D'après Irvine, Schumacher risque encore de se faire dépasser dans cette tâche par son coéquipier. Tester des voitures ne serait pas une de ses forces, affirme-t-il.
"Michael est un super pilote. Vous pouvez lui donner une malle avec quatre roues et il ira très vite", affirme Irvine. Mais à la condition que la voiture soit déjà bonne : "La force de Schumi, c'est l'adresse pour conduire, c'est tout".