Où : Grand Prix de Hongrie 1995 - Hungaroring
Quand : 13 août 1995
On se souviendra probablement du Grand Prix de Hongrie 1995 pour la lutte titanesque entre la Williams de Damon Hill et la Benetton de Michael Schumacher. Mais pour Eddie Irvine, alors pilote pour l'écurie Jordan, il s'agit de la plus amusante course de sa carrière.
Eddie Irvine a piloté pour Jordan de 1993 à 1995 Getty Images
"La course où je me suis le plus amusé, c'est en Hongrie au cours de ma dernière année avec Jordan," se souvient Irvine. "J'adorais piloter pour l'équipe d'Eddie et j'avais tout pour moi ce jour-là. Tout allait comme je le souhaitais jusqu'au moment où ma voiture a cassé alors qu'il ne restait que sept tours à faire.
Je m'étais qualifié 7e mais j'ai perdu une position lorsque Martin Brundle m'a doublé tôt dans la course. Le retrait hâtif de Mika Hakkinen a fait en sorte que j'ai rapidement repris la position. J'étais alors collé sur la Ferrari de Jean Alesi avec la Benetton de Johnny Herbert derrière moi.
Vers le 50e tour, j'étais sixième après la seconde ronde d'arrêts aux puits et l'abandon d'Alesi, et j'aurais probablement pu terminer 5e si ce n'avait été de mon problème mécanique. J'ai toujours aimé piloter au Hungaroring qui, comme Monaco, était un circuit vraiment amusant à piloter car vous étiez toujours en train de faire quelque chose. Il n'y avait jamais de moments où relaxer, comme sur les circuits ayant de longues droites tels que Monza ou Hockenheim."
Eddie Irvine s'est remis dans le tour du meneur en doublant Ayrton Senna à Suzuka en 1993
Sutton Images
Le fait de mentionner le séjour d'Eddie au sein de l'écurie Jordan ramène à la surface un événement en particulier, soit la fameuse échauffourée entre lui et Ayrton Senna lors de ses débuts au Grand Prix du Japon 1993 à Suzuka : sur piste mouillée et alors qu'il avait un tour de retard sur le meneur - Senna - Irvine eut l'audace de dépasser le Brésilien car il entravait son propre combat contre Damon Hill.
Un moment d'anthologie s'est déroulé après la course lorsque Senna est allé chercher Irvine dans le motorhome Jordan, récompensant l'impertinence de la recrue par un coup de poing. Pour Irvine, ce n'est qu'un moment à oublier suite à une course peu mémorable, même si cet événement n'était qu'un premier aperçu de son style.
"En fait, c'était un peu embarrassant. C'était amusant de passer le premier virage et doubler quatre gars lors de mes débuts, mais la course elle-même n'a pas très bien été car j'avais de vrais problèmes de dos. Je ne pouvais m'asseoir confortablement dans la voiture, c'était l'agonie. Honnêtement, j'aurais été obligé de me retirer s'il n'avait pas plu. L'équipe avait totalement fourvoyé l'arrêt aux puits et ensuite il y eut l'incident avec Senna. Je me suis souviens avoir rigolé lorsque je l'ai dépassé, mais c'est tout ce qu'il y a eu de drôle cette fois-là.
Les premières 40 secondes étaient super mais le reste, c'était à oublier. Je m'étais qualifié huitième et je roulais en quatrième position après les deux premiers virages, alors doubler Schumacher et trois autres gars a été le fait saillant !"
L'on pourrait croire qu'une des quatre victoires signées par Irvine en 1999, année au cours de laquelle le pilote nord-irlandais a failli remporter le championnat, figurerait au palmarès de ses faits saillants. En particulier celle remportée en Australie, sa toute première en Formule 1.
"En fait, ma première victoire en Australie a été un cheminement sans tracas jusqu'à la fin car il n'y avait plus personne dans la course ! C'était merveilleux de gagner, bien sûr, mais ce n'était pas la course la plus amusante que j'aie connue."
Eddie Irvine, un des caractères les plus complexes et imprévisibles de la Formule 1, demeure fidèle à lui-même.
Quand : 13 août 1995
On se souviendra probablement du Grand Prix de Hongrie 1995 pour la lutte titanesque entre la Williams de Damon Hill et la Benetton de Michael Schumacher. Mais pour Eddie Irvine, alors pilote pour l'écurie Jordan, il s'agit de la plus amusante course de sa carrière.
Eddie Irvine a piloté pour Jordan de 1993 à 1995 Getty Images
"La course où je me suis le plus amusé, c'est en Hongrie au cours de ma dernière année avec Jordan," se souvient Irvine. "J'adorais piloter pour l'équipe d'Eddie et j'avais tout pour moi ce jour-là. Tout allait comme je le souhaitais jusqu'au moment où ma voiture a cassé alors qu'il ne restait que sept tours à faire.
Je m'étais qualifié 7e mais j'ai perdu une position lorsque Martin Brundle m'a doublé tôt dans la course. Le retrait hâtif de Mika Hakkinen a fait en sorte que j'ai rapidement repris la position. J'étais alors collé sur la Ferrari de Jean Alesi avec la Benetton de Johnny Herbert derrière moi.
Vers le 50e tour, j'étais sixième après la seconde ronde d'arrêts aux puits et l'abandon d'Alesi, et j'aurais probablement pu terminer 5e si ce n'avait été de mon problème mécanique. J'ai toujours aimé piloter au Hungaroring qui, comme Monaco, était un circuit vraiment amusant à piloter car vous étiez toujours en train de faire quelque chose. Il n'y avait jamais de moments où relaxer, comme sur les circuits ayant de longues droites tels que Monza ou Hockenheim."
Eddie Irvine s'est remis dans le tour du meneur en doublant Ayrton Senna à Suzuka en 1993
Sutton Images
Le fait de mentionner le séjour d'Eddie au sein de l'écurie Jordan ramène à la surface un événement en particulier, soit la fameuse échauffourée entre lui et Ayrton Senna lors de ses débuts au Grand Prix du Japon 1993 à Suzuka : sur piste mouillée et alors qu'il avait un tour de retard sur le meneur - Senna - Irvine eut l'audace de dépasser le Brésilien car il entravait son propre combat contre Damon Hill.
Un moment d'anthologie s'est déroulé après la course lorsque Senna est allé chercher Irvine dans le motorhome Jordan, récompensant l'impertinence de la recrue par un coup de poing. Pour Irvine, ce n'est qu'un moment à oublier suite à une course peu mémorable, même si cet événement n'était qu'un premier aperçu de son style.
"En fait, c'était un peu embarrassant. C'était amusant de passer le premier virage et doubler quatre gars lors de mes débuts, mais la course elle-même n'a pas très bien été car j'avais de vrais problèmes de dos. Je ne pouvais m'asseoir confortablement dans la voiture, c'était l'agonie. Honnêtement, j'aurais été obligé de me retirer s'il n'avait pas plu. L'équipe avait totalement fourvoyé l'arrêt aux puits et ensuite il y eut l'incident avec Senna. Je me suis souviens avoir rigolé lorsque je l'ai dépassé, mais c'est tout ce qu'il y a eu de drôle cette fois-là.
Les premières 40 secondes étaient super mais le reste, c'était à oublier. Je m'étais qualifié huitième et je roulais en quatrième position après les deux premiers virages, alors doubler Schumacher et trois autres gars a été le fait saillant !"
L'on pourrait croire qu'une des quatre victoires signées par Irvine en 1999, année au cours de laquelle le pilote nord-irlandais a failli remporter le championnat, figurerait au palmarès de ses faits saillants. En particulier celle remportée en Australie, sa toute première en Formule 1.
"En fait, ma première victoire en Australie a été un cheminement sans tracas jusqu'à la fin car il n'y avait plus personne dans la course ! C'était merveilleux de gagner, bien sûr, mais ce n'était pas la course la plus amusante que j'aie connue."
Eddie Irvine, un des caractères les plus complexes et imprévisibles de la Formule 1, demeure fidèle à lui-même.