PETROV remercié par...

... VETTEL !


Sebastian Vettel à tenu à remercier "directement ou indirectement" Vitaly Petrov, qui n'a pas flanché devant Fernando Alonso.


En résistant au pilote Ferrari, Petrov, sur une Renaut étonnament compétitive en course, a assuré le titre à Vettel, gardant Alonso à la 7e place.
Après la course, Lewis Hamilton a suspecté une alliance entre les Red Bull et les Renault propulsées toutes les deux par un V8 produit à Viry-Châtillon. Elles se sont "aidées", a noté le pilote McLaren, sans dire si cela était volontaire ou non.
"Je n'ai rien fait pour lui"



"Directement ou indirectement, merci", a déclaré Vettel à l'adresse du pilote russe, qui a peut-être sauvé son volant pour l'année prochaine avec sa sixième place. "J'espère qu'il sera là encore l'année prochaine."
"Il n'a pas à me remercier", a rétorqué Petrov. "Je n'ai rien fait pour lui et je n'ai pas ruiné la course de Fernando. J'ai juste fait mon travail." "Mais peut-être que j'aurais dû demander à la radio combien Vettel me paierait", a-t-il ajouté en plaisantant.
Alonso a par ailleurs reconnu que "Petrov n'a fait aucune erreur".

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Il a de l'humour le petit RUSSE .

je trouve aussi !

Vitaly Petrov ne regrette pas le moins du monde d’avoir fait sa course devant Fernando Alonso lors du Grand Prix d’Abu Dhabi, empêchant l’Espagnol de coiffer une troisième couronne mondiale.

A la suite d’un mauvais choix stratégique, qui l’a vu rentrer aux stands dès le 14ème tour de la course, Fernando Alonso est ressorti derrière la Renault et n’a jamais pu la dépasser jusqu’au drapeau à damiers.

A l’arrivée, l’Ibère n’avait d’ailleurs pas caché son mécontentement à l’encontre de Vitaly Petrov, lui faisant de grands gestes des deux mains. Mais le Russe n’a rien à se reprocher et il le sait.

"J’ai fait ma course. J’ai fait ma course ; j’ai sorti la meilleure performance que je pouvais pour le contenir. Je ne peux pas juste laisser une voiture me passer car il est en lice. Même Sebastian Vettel en 2008 était derrière [Lewis] Hamilton [au Brésil] et ensuite a passé Lewis, qui avait presque perdu le championnat. Mais il a été chanceux que [Timo] Glock soit si lent," a déclaré Vitaly Petrov.

"Il [Vettel] ne pensait pas non plus avec qui il se battait. Je n’ai donc rien fait. J’ai juste essayé de continuer à attaquer. J’ai tout simplement fait ma course. Je savais que Ferrari était tout de même plus rapide que nous au niveau de l’appui, mais il est très difficile de dépasser sur ce circuit."

Vitaly Petrov a révélé qu’il n’avait pas essayé de s’expliquer avec Fernando Alonso hier à l’arrivée de la course, tant le pilote espagnol était en colère.

Après être resté bloqué la plupart de l’épreuve derrière le Russe, la faute à un mauvais choix stratégique, Fernando Alonso n’avait pas caché son mécontentement à l’arrivée du Grand Prix d’Abu Dhabi.

Il s’était porté à la hauteur de la Renault pour lui faire de grands gestes des deux mains, furieux d’avoir perdu le titre en étant incapable de la dépasser. Vitaly Petrov a maintenant confié qu’il n’avait même pas cherché à parler avec Fernando Alonso à l’arrivée, se doutant qu’il devait être furieux.

"Je pense qu’il était furieux. Je pense qu’il n’y a donc aucune raison de lui parler pour le moment. Mais je serais dans le même état d’esprit si cela m’était arrivé. Si j’étais dans sa situation, je serais tout aussi furieux, mais il devrait être furieux contre lui-même ou contre son équipe car ils ont peut-être eu une mauvaise stratégie ou ils s’y sont peut-être mal pris," a déclaré Vitaly Petrov.

Quand il lui a été demandé s’il avait vu les gestes de Fernando Alonso lors du tour de décélération, il a répondu : "Oui, mais il était furieux bien sûr. Mais que puis-je faire ? J’ai fais ma course."

"S’il avait été assez proche pour m’attaquer suffisamment agressivement, je ne me serais peut-être pas trop défendu car je ne voulais pas m’accrocher avec lui car il se battait pour le championnat. Il a juste été une fois assez proche pour attaquer. J’ai fermé normalement la porte et ensuite j’ai couru normalement sur le circuit, et il n’a plus eu l’opportunité de me dépasser, car ce circuit ne vous donne aucune chance."

Vitaly Petrov a finalement conclu sur le ton de la plaisanterie qu’il aurait dû négocier sa place au plus offrant entre Red Bull Racing et Ferrari : "Peut-être que j’aurais dû demander à mon équipe par radio s’il pouvait demander à Vettel combien il voulait me payer pour l’aider, et ensuite nous aurions contacté Ferrari et leur aurions demandé la même chose également. Ensuite nous aurions vu qui aurait donné le plus !"