L'ancien pilote et dirigeant Tom Walkinshaw a succombé dimanche à un cancer. Il avait 64 ans.
L'Écossais a dirigé les écuries Benetton, Ligier et Arrows en Formule 1. Il fut l'un des hommes clés de l'ascencion de Benetton au milieu des années 1990. Il a également connu un grand succès en tant que patron d'écurie en Endurance avec Jaguar.
Né dans la région de Midlothian, Walkinshaw, fils d'un jardinier passionné par les Mini que faisait courir le tenancier du garage voisin, est allé jusqu'à la Formule 2 en monoplace avant de remporter dans sa classe, en 1974, le Championnat de Tourisme britannique sur une Ford Capri.
Deux ans plus tard, il fondait le Tom Walkinshaw Racing, TWR, trois lettres qui allaient être indissociables du plus haut niveau de la course sur circuits pendant plusieurs décennies. Dans les premières années, le patron était lui-même au volant. Il remportait le Championnat d'Europe d'Endurance en 1984 avec Jaguar et les 1000 km de Bathurst (Australie) avec les pilotes John Goss et Armin Hahne. Il terminait lui-même à la troisième place de la course. Il a aussi remporté les 24 Heures de Spa en 1980 associé à Pierre Dieudonné sur Mazda.
En 1988, il mettait un terme à sa carrière de pilote pour se consacrer pleinement à la gestion d'un team protéiforme aux nombreux succès sur tous les continents.
D'abord il empochait deux victoires au Mans en 1988 et 1990, à nouveau avec Jaguar. La F1 le remarquait et Benetton l'engageait en 1991 au poste de directeur de l'ingénierie. Il y faisait venir le jeune Ross Brawn et le non moins jeune Michael Schumacher pour remporter le titre en 1994. L'année suivante, il prenait 50% du capital de Ligier mais n'arrivait pas à s'assurer le total contrôle de l'écurie française.
Il se rabattait alors sur Arrows et réussissait à enrôler Damon Hill, pour le début de 1997, avec son n°1 de champion du monde. Un pari insensé qui failli se solder par une victoire en Hongrie pour le Britannique. Mais un paris qui allait côuter très cher à Walkinshaw puisqu'il le mena à la faillite alors que ses usines, installées en Grande-Bretagne, aux États-Unis, en Australie et en Suède comptèrent jusqu'à 1500 employés.
Ses dernières années, il les passait en V8 Supercars australien. Il fondait Walkinshaw Performance après avoir vendu la branche australienne de TWR à Holden et jouait un rôle majeur dans le retour du titre dans le giron de Holden. Il était aussi président du club anglais de rugby de Gloucester depuis avril 2007.
L'Écossais a dirigé les écuries Benetton, Ligier et Arrows en Formule 1. Il fut l'un des hommes clés de l'ascencion de Benetton au milieu des années 1990. Il a également connu un grand succès en tant que patron d'écurie en Endurance avec Jaguar.
Né dans la région de Midlothian, Walkinshaw, fils d'un jardinier passionné par les Mini que faisait courir le tenancier du garage voisin, est allé jusqu'à la Formule 2 en monoplace avant de remporter dans sa classe, en 1974, le Championnat de Tourisme britannique sur une Ford Capri.
Deux ans plus tard, il fondait le Tom Walkinshaw Racing, TWR, trois lettres qui allaient être indissociables du plus haut niveau de la course sur circuits pendant plusieurs décennies. Dans les premières années, le patron était lui-même au volant. Il remportait le Championnat d'Europe d'Endurance en 1984 avec Jaguar et les 1000 km de Bathurst (Australie) avec les pilotes John Goss et Armin Hahne. Il terminait lui-même à la troisième place de la course. Il a aussi remporté les 24 Heures de Spa en 1980 associé à Pierre Dieudonné sur Mazda.
En 1988, il mettait un terme à sa carrière de pilote pour se consacrer pleinement à la gestion d'un team protéiforme aux nombreux succès sur tous les continents.
D'abord il empochait deux victoires au Mans en 1988 et 1990, à nouveau avec Jaguar. La F1 le remarquait et Benetton l'engageait en 1991 au poste de directeur de l'ingénierie. Il y faisait venir le jeune Ross Brawn et le non moins jeune Michael Schumacher pour remporter le titre en 1994. L'année suivante, il prenait 50% du capital de Ligier mais n'arrivait pas à s'assurer le total contrôle de l'écurie française.
Il se rabattait alors sur Arrows et réussissait à enrôler Damon Hill, pour le début de 1997, avec son n°1 de champion du monde. Un pari insensé qui failli se solder par une victoire en Hongrie pour le Britannique. Mais un paris qui allait côuter très cher à Walkinshaw puisqu'il le mena à la faillite alors que ses usines, installées en Grande-Bretagne, aux États-Unis, en Australie et en Suède comptèrent jusqu'à 1500 employés.
Ses dernières années, il les passait en V8 Supercars australien. Il fondait Walkinshaw Performance après avoir vendu la branche australienne de TWR à Holden et jouait un rôle majeur dans le retour du titre dans le giron de Holden. Il était aussi président du club anglais de rugby de Gloucester depuis avril 2007.