Jakub Gerber, le copilote de Robert Kubica lors du rallye Ronde di Andora, a donné des détails sur l'accident de dimanche et les minutes qui ont suivi.
"Après une glissade, la voiture a tapé contre le rail de sécurité et l'a poussé vers l'extérieur. Elle a ensuite frappé le rail suivant de plein fouet", a-t-il relaté à la presse italienne. "Le rail a transpercé la voiture de bord en bord."
Dans l'instant suivant le choc, Gerber a vite constaté les blessures graves de Kubica : "J'ai immédiatement compris que c'était sérieux. Il avait aussi une grosse ecchymose sous l'œil car il avait frappé le volant. Robert a perdu connaissance."
Mauro Moreno, premier pilote à leur porter assistance puisqu'il courait derrière la Skoda Fabia détruite, a parlé d'une "scène horrible".
"Je l'ai appelé par son nom à quelques reprises, mais il ne répondait pas", a-t-il expliqué. "Le rail sortait du hayon. Son copilote m'a fait signe pour dire qu'il se portait bien, mais Robert était semi-conscient et ne parlait pas."
Délais pour libérer Kubica
"L'ambulance est arrivée très rapidement, suivie par les pompiers", a continué Gerber. "Ils ont réussi à le sortir après une demi-heure. La première équipe n'avait pas de pinces de décarcération alors ils ont dû attendre l'arrivée d'une autre équipe. Ensuite, l'hélicoptère ne pouvait atterrir à cet endroit alors Robert a dû être déplacé et cela a coûté encore plus de temps."
Le pilote de l'écurie Lotus Renault, souffrant de multiple fractures aux membres du côté droit, a subi une opération de sept heures servant surtout à reconstruire son avant-bras et sa main droite. Il n'est heureusement plus question d'amputation, mais l'ampleur des séquelles demeurent pour l'instant inconnu.
Kubica a depuis parlé à son entourage ; ses premier mots ont d'ailleurs porté sur l'état de santé de son copilote. La convalescence sera longue de quelques mois au mieux. Puisque le championnat F1 débute le 13 mars, il est donc inévitable que le pilote Polonais manque plusieurs Grands Prix.
Gerber a vivement critiqué l'emplacement où le choc a eu lieu en affirmant que "cet écart (entre les deux rails de sécurité) ne fait aucun sens", mais il a aussi fait appel à une révision du règlement technique : "Les voitures ne devraient pas avoir si peu de protection à l'avant. Ce n'est pas la première fois qu'un accident de ce genre se produit. La fédération devrait penser à mieux protéger le cockpit."
"Après une glissade, la voiture a tapé contre le rail de sécurité et l'a poussé vers l'extérieur. Elle a ensuite frappé le rail suivant de plein fouet", a-t-il relaté à la presse italienne. "Le rail a transpercé la voiture de bord en bord."
Dans l'instant suivant le choc, Gerber a vite constaté les blessures graves de Kubica : "J'ai immédiatement compris que c'était sérieux. Il avait aussi une grosse ecchymose sous l'œil car il avait frappé le volant. Robert a perdu connaissance."
Mauro Moreno, premier pilote à leur porter assistance puisqu'il courait derrière la Skoda Fabia détruite, a parlé d'une "scène horrible".
"Je l'ai appelé par son nom à quelques reprises, mais il ne répondait pas", a-t-il expliqué. "Le rail sortait du hayon. Son copilote m'a fait signe pour dire qu'il se portait bien, mais Robert était semi-conscient et ne parlait pas."
Délais pour libérer Kubica
"L'ambulance est arrivée très rapidement, suivie par les pompiers", a continué Gerber. "Ils ont réussi à le sortir après une demi-heure. La première équipe n'avait pas de pinces de décarcération alors ils ont dû attendre l'arrivée d'une autre équipe. Ensuite, l'hélicoptère ne pouvait atterrir à cet endroit alors Robert a dû être déplacé et cela a coûté encore plus de temps."
Le pilote de l'écurie Lotus Renault, souffrant de multiple fractures aux membres du côté droit, a subi une opération de sept heures servant surtout à reconstruire son avant-bras et sa main droite. Il n'est heureusement plus question d'amputation, mais l'ampleur des séquelles demeurent pour l'instant inconnu.
Kubica a depuis parlé à son entourage ; ses premier mots ont d'ailleurs porté sur l'état de santé de son copilote. La convalescence sera longue de quelques mois au mieux. Puisque le championnat F1 débute le 13 mars, il est donc inévitable que le pilote Polonais manque plusieurs Grands Prix.
Gerber a vivement critiqué l'emplacement où le choc a eu lieu en affirmant que "cet écart (entre les deux rails de sécurité) ne fait aucun sens", mais il a aussi fait appel à une révision du règlement technique : "Les voitures ne devraient pas avoir si peu de protection à l'avant. Ce n'est pas la première fois qu'un accident de ce genre se produit. La fédération devrait penser à mieux protéger le cockpit."