...... ce Dimanche qu'il a vécu à MONZA !.
«C'EST RAGEANT»
Entre la joie pour son coéquipier Sebastian Vettel et sa déception liée à un problème au départ, Sébastien Bourdais revient sur un week-end italien très constrasté et espère un avenir plus lumineux à Singapour.
Sous la pluie italienne, Sébastien Bourdais a été condamné par un problème au départ.
«Sebastian Vettel, un talent énorme»
«Félicitations à toute l'équipe Toro Rosso et à mon équipier Sebastian Vettel, je suis sincèrement très content pour eux. Cette victoire, c'est historique pour tous nos gars. Cela représente tellement d'efforts depuis si longtemps. Quant à moi, la déception est, bien sûr, immense.
C'était pourtant bien parti. J'avais espéré la pluie pour Monza et elle est tombée vraiment au bon moment quand la séance de qualification samedi a commencé. C'était parfait. Je savais que sur une piste sèche, j'aurais eu nettement plus de difficultés. En plus, tout le monde ne parlait plus que de Spa et de ma prestation là-bas le week-end précédent, mais j'aurais été incapable de rééditer ma performance de la Belgique si je n'avais pas ce coup de pouce du ciel. En effet, sur ce type de tracé, en conditions normales, je me retrouvais confronté à mes soucis habituels, qui m'empêchent de me lâcher à fond. Avec cette quatrième place décrochée en qualification sous la pluie et la pole position pour mon équipier, Sebastian Vettel, cela s'annonçait plutôt bien. Il a vraiment un talent naturel énorme, il sait s'adapter à des voitures très différentes. C'est une force.
«Ils ont compris ma déception»
En plus réaliser cela à Monza, en Italie, c'est-à-dire à la maison pour notre équipe, pour tous nos gars, c'était fantastique. Cette piste est vraiment incroyable. C'est la première fois de la saison, où je me suis dit : ''Whaou ! Là ça pousse. Sur la ligne droite, tu vois le compteur défiler et cela ne s'arrête pas. On a vraiment l'impression d'être assis sur un cigare à réaction. La F1, par rapport à ce que j'avais connu en F3000 sur ce tracé, c'est autre chose !''
Et puis, il y a eu la course. J'ai tout d'abord eu un problème avec le volant sur la grille de départ. On me l'a changé. Et au moment de s'élancer, j'ai voulu passer la première et ça n'a pas fonctionné. J'ai un peu paniqué et le moteur a calé. Ensuite le bouton qui permet d'ouvrir l'embrayage est resté coincé. Quand des stands j'ai enfin pu partir en piste, j'avais déjà un tour de retard. Quand je m'en suis rendu compte, ce fut terrible. Je savais que je n'avais plus rien à espérer. Et pourtant c'est la troisième place que je pouvais viser sans cela. On aurait pu faire Un et Trois. Ce Grand Prix d'Italie ne fut pas la plus longue course de ma vie, non, car en endurance j'ai déjà fait plus long, mais ce fut la plus dénuée de sens après tout cela. En plus les conditions étaient difficiles, je ne voyais pas grand-chose avec toutes ces voitures devant moi.
A l'arrivée, l'équipe a été sympa avec moi. Ils ont compris ma déception. Ils ont tous eu un mot de réconfort pour moi. Mais sur le coup, c'était vraiment difficile. J'étais content pour eux et en même temps j'avais du mal à pouvoir partager cela sur le moment. C'est rageant car ce n'est pas la première fois que cela arrive. Mais, bon, j'espère que cela va enfin me sourire. Peut-être à Singapour, la prochaine course, sur un circuit nouveau et pour un Grand Prix disputé en nocturne, une première pour la F1 ! Je vais en tout cas faire tout pour. Quant à mon avenir, chez Toro Rosso ou non, je n'y pense pas à chaque fois que je monte dans la monoplace, j'essaie surtout de donner mon maximum. Ensuite, on verra.»
«C'EST RAGEANT»
Entre la joie pour son coéquipier Sebastian Vettel et sa déception liée à un problème au départ, Sébastien Bourdais revient sur un week-end italien très constrasté et espère un avenir plus lumineux à Singapour.
Sous la pluie italienne, Sébastien Bourdais a été condamné par un problème au départ.
«Sebastian Vettel, un talent énorme»
«Félicitations à toute l'équipe Toro Rosso et à mon équipier Sebastian Vettel, je suis sincèrement très content pour eux. Cette victoire, c'est historique pour tous nos gars. Cela représente tellement d'efforts depuis si longtemps. Quant à moi, la déception est, bien sûr, immense.
C'était pourtant bien parti. J'avais espéré la pluie pour Monza et elle est tombée vraiment au bon moment quand la séance de qualification samedi a commencé. C'était parfait. Je savais que sur une piste sèche, j'aurais eu nettement plus de difficultés. En plus, tout le monde ne parlait plus que de Spa et de ma prestation là-bas le week-end précédent, mais j'aurais été incapable de rééditer ma performance de la Belgique si je n'avais pas ce coup de pouce du ciel. En effet, sur ce type de tracé, en conditions normales, je me retrouvais confronté à mes soucis habituels, qui m'empêchent de me lâcher à fond. Avec cette quatrième place décrochée en qualification sous la pluie et la pole position pour mon équipier, Sebastian Vettel, cela s'annonçait plutôt bien. Il a vraiment un talent naturel énorme, il sait s'adapter à des voitures très différentes. C'est une force.
«Ils ont compris ma déception»
En plus réaliser cela à Monza, en Italie, c'est-à-dire à la maison pour notre équipe, pour tous nos gars, c'était fantastique. Cette piste est vraiment incroyable. C'est la première fois de la saison, où je me suis dit : ''Whaou ! Là ça pousse. Sur la ligne droite, tu vois le compteur défiler et cela ne s'arrête pas. On a vraiment l'impression d'être assis sur un cigare à réaction. La F1, par rapport à ce que j'avais connu en F3000 sur ce tracé, c'est autre chose !''
Et puis, il y a eu la course. J'ai tout d'abord eu un problème avec le volant sur la grille de départ. On me l'a changé. Et au moment de s'élancer, j'ai voulu passer la première et ça n'a pas fonctionné. J'ai un peu paniqué et le moteur a calé. Ensuite le bouton qui permet d'ouvrir l'embrayage est resté coincé. Quand des stands j'ai enfin pu partir en piste, j'avais déjà un tour de retard. Quand je m'en suis rendu compte, ce fut terrible. Je savais que je n'avais plus rien à espérer. Et pourtant c'est la troisième place que je pouvais viser sans cela. On aurait pu faire Un et Trois. Ce Grand Prix d'Italie ne fut pas la plus longue course de ma vie, non, car en endurance j'ai déjà fait plus long, mais ce fut la plus dénuée de sens après tout cela. En plus les conditions étaient difficiles, je ne voyais pas grand-chose avec toutes ces voitures devant moi.
A l'arrivée, l'équipe a été sympa avec moi. Ils ont compris ma déception. Ils ont tous eu un mot de réconfort pour moi. Mais sur le coup, c'était vraiment difficile. J'étais content pour eux et en même temps j'avais du mal à pouvoir partager cela sur le moment. C'est rageant car ce n'est pas la première fois que cela arrive. Mais, bon, j'espère que cela va enfin me sourire. Peut-être à Singapour, la prochaine course, sur un circuit nouveau et pour un Grand Prix disputé en nocturne, une première pour la F1 ! Je vais en tout cas faire tout pour. Quant à mon avenir, chez Toro Rosso ou non, je n'y pense pas à chaque fois que je monte dans la monoplace, j'essaie surtout de donner mon maximum. Ensuite, on verra.»