Ford pourrait bloquer Ferrari
Selon Normand Legault, l'ancien promoteur du Grand Prix du Canada, Ford aurait l'option de bloquer les monoplaces Ferrari à Montréal. Bien que ce soit peu probable.
En janvier, Ferrari présentait sa F150, nommée ainsi en l'honneur du 150e anniversaire de l'unification italienne. Il y a deux semaines, Ford portait plainte contre Ferrari et l'accusait de s'approprier la marque de commerce de son très populaire pick-up, le F-150.
Le lendemain, la dernière-née des Ferrari devenait la F150th Italia et tous les communiqués précédemment émis étaient retransmis pour refléter cette modification.
Si Ferrari n'avait pas agi ainsi, Legault croit que Ford aurait profité du GP du Canada, en juin, seule destination de la F1 en Amérique du Nord, pour faire valoir ses droits en requérant une injonction.
"Ford aurait pu demander à un tribunal de Montréal une injonction contre Ferrari", a-t-il opiné au journal La Presse. "S'ils l'avaient fait, c'est avant la course, quelque part entre l'aéroport et le circuit Gilles-Villeneuve, que ça se serait passé. Ils n'auraient pas attendu que les voitures soient rendues au paddock."
Et pourquoi la marque à l'Ovale bleu aurait attendu la septième course de la saison pour embêter ainsi le Cheval cabré ? "Ils auraient pu agir ici à l'occasion du Grand Prix du Canada, en se disant : c'est notre territoire, c'est ici que ça se vend."
Cas non réglé
Bien que les changements apportés par Ferrari pourraient sembler suffisants pour satisfaire les exigences de Ford, le manufacturier américain est d'avis que le litige n'est pas réglé. C'est une question de marque déposée.
"Nous sommes en discussion avec Ferrari", a fait savoir Ford au même journal montréalais. "Il est inapproprié pour toute compagnie d'utiliser la célèbre et distinctive marque de commerce de Ford, F150, de quelque façon que ce soit." Faut-il s'attendre à des problèmes lorsque la F150th Italia débarquera en sol canadien ? "Pas de commentaire", fut la réponse.
Il faut toutefois reconnaître que les chances de voir Ford recourir à une injonction pour empêcher Ferrari de participer au GP sont certainement très minces. Même si, légalement, cette possibilité demeure puisque l'imbroglio n'est pas résolu.
Pour Legault, toute cette histoire découle d'une simple erreur humaine : "Ce n'est pas de l'arrogance de la part de Ferrari. C'est possible que ce soit juste un bête oubli."
"Vous savez, être Ferrari, en Italie, c'est un peu insulaire. C'est très isolé et très loin de la planète pick-up."
Selon Normand Legault, l'ancien promoteur du Grand Prix du Canada, Ford aurait l'option de bloquer les monoplaces Ferrari à Montréal. Bien que ce soit peu probable.
En janvier, Ferrari présentait sa F150, nommée ainsi en l'honneur du 150e anniversaire de l'unification italienne. Il y a deux semaines, Ford portait plainte contre Ferrari et l'accusait de s'approprier la marque de commerce de son très populaire pick-up, le F-150.
Le lendemain, la dernière-née des Ferrari devenait la F150th Italia et tous les communiqués précédemment émis étaient retransmis pour refléter cette modification.
Si Ferrari n'avait pas agi ainsi, Legault croit que Ford aurait profité du GP du Canada, en juin, seule destination de la F1 en Amérique du Nord, pour faire valoir ses droits en requérant une injonction.
"Ford aurait pu demander à un tribunal de Montréal une injonction contre Ferrari", a-t-il opiné au journal La Presse. "S'ils l'avaient fait, c'est avant la course, quelque part entre l'aéroport et le circuit Gilles-Villeneuve, que ça se serait passé. Ils n'auraient pas attendu que les voitures soient rendues au paddock."
Et pourquoi la marque à l'Ovale bleu aurait attendu la septième course de la saison pour embêter ainsi le Cheval cabré ? "Ils auraient pu agir ici à l'occasion du Grand Prix du Canada, en se disant : c'est notre territoire, c'est ici que ça se vend."
Cas non réglé
Bien que les changements apportés par Ferrari pourraient sembler suffisants pour satisfaire les exigences de Ford, le manufacturier américain est d'avis que le litige n'est pas réglé. C'est une question de marque déposée.
"Nous sommes en discussion avec Ferrari", a fait savoir Ford au même journal montréalais. "Il est inapproprié pour toute compagnie d'utiliser la célèbre et distinctive marque de commerce de Ford, F150, de quelque façon que ce soit." Faut-il s'attendre à des problèmes lorsque la F150th Italia débarquera en sol canadien ? "Pas de commentaire", fut la réponse.
Il faut toutefois reconnaître que les chances de voir Ford recourir à une injonction pour empêcher Ferrari de participer au GP sont certainement très minces. Même si, légalement, cette possibilité demeure puisque l'imbroglio n'est pas résolu.
Pour Legault, toute cette histoire découle d'une simple erreur humaine : "Ce n'est pas de l'arrogance de la part de Ferrari. C'est possible que ce soit juste un bête oubli."
"Vous savez, être Ferrari, en Italie, c'est un peu insulaire. C'est très isolé et très loin de la planète pick-up."