Mark Webber l'a fait ! Il a réussi à battre Sebastian Vettel
lors des qualifications du Grand Prix d'Espagne. L'Australien décroche
sa première pole cette saison, la septième de sa carrière, grâce à un
tour superbe. Il a fait la différence dans le troisième partiel, là où
il était déjà plus rapide l'année dernière, quand il avait remporté la
course.
Sebastian Vettel restait sur une série de cinq poles d'affilée depuis
Abou Dabi en 2010. Avant le passage de Webber, il avait réussi le
meilleur tour du week-end en 1'21''181. Cela aurait pu suffire, cela
devait lui suffire. C'était sans compter sans le sans-faute de son
équipier, qui a franchi la ligne quelques secondes plus tard avec tout
juste deux dixièmes d'avance, en 1'20''981. Le champion du monde a bien
pensé repartir avec des tendres neufs pour aller chercher la pole, mais
s'est ravisé. Il a retiré son volant, laissant filer la première place.
Consigne ou aveu d'impuissance ?
Alonso s'intercale entre les McLaren
Lewis Hamilton avait pris le meilleur sur Jenson Button pour 35 millièmes de seconde, mais en fin de séance, Fernando Alonso
a réussi à s'intercaler. Il n'y avait pas beaucoup de place pour
l'Espagnol, il échoue à 3 minuscules millièmes de la troisième place, il
arrache quand même la meilleure qualification de sa saison, lui qui
était abonné aux cinquièmes places depuis le début de l'année. Bonne
nouvelle quand on connaît le comportement de la Ferrari en course.
Vitaly Petrov partagera la même ligne que Button. Nico Rosberg, Felipe Massa, Pastor Maldonado et Michael Schumacher
ont aussi lutté en Q3. L'Allemand de 42 ans prend la dixième place mais
avec une stratégie différente. Il a chaussé les pneus durs et il est
resté au stand pendant la superpole. Il s'élancera donc avec les durs
alors que ses neuf adversaires en Q3 seront en tendres. Nous verrons si
cette stratégie s'avère payante.
Kovalainen en Q2, une première en 2011
Maldonado a accroché sa place en Q3, Rubens Barrichello
avait donc la possibilité d'y figurer également. Mais la boîte de
vitesses sur la FW33 du Brésilien l'en a empêché en Q1. Il ne sera que
19e sur la grille, derrière Jarno Trulli. Nick Heidfeld
est l'autre grand perdant de la séance. Après son incendie de samedi
matin, Renault a changé le moteur de sa monoplace mais il n'a pas pu
participer aux qualifications, héritant de la dernière place.
Sebastien Buemi a échoué aux portes de Q3 (11e), de même que Pérez
(12e), Alguersuari (13e) et Kobayashi (14e). La superbe opération a été
réalisée par Heikki Kovalainen.
Le Finlandais de l'écurie Team Lotus s'est qualifié à la 15e place.
C'est la première fois qu'une Lotus accède à Q2 en 2011. C'était
l'objectif secret avant d'arriver à Barcelone, et c'est devenu réalité.
Il a même devancé les deux Force India. À noter que les 107% n'ont
éliminé aucun pilote, les Virgin et les HRT peuvent dire merci à Red
Bull pour avoir économisé leurs gommes tendres en Q1.
© ESPN EMEA Ltd
lors des qualifications du Grand Prix d'Espagne. L'Australien décroche
sa première pole cette saison, la septième de sa carrière, grâce à un
tour superbe. Il a fait la différence dans le troisième partiel, là où
il était déjà plus rapide l'année dernière, quand il avait remporté la
course.
Sebastian Vettel restait sur une série de cinq poles d'affilée depuis
Abou Dabi en 2010. Avant le passage de Webber, il avait réussi le
meilleur tour du week-end en 1'21''181. Cela aurait pu suffire, cela
devait lui suffire. C'était sans compter sans le sans-faute de son
équipier, qui a franchi la ligne quelques secondes plus tard avec tout
juste deux dixièmes d'avance, en 1'20''981. Le champion du monde a bien
pensé repartir avec des tendres neufs pour aller chercher la pole, mais
s'est ravisé. Il a retiré son volant, laissant filer la première place.
Consigne ou aveu d'impuissance ?
Alonso s'intercale entre les McLaren
Lewis Hamilton avait pris le meilleur sur Jenson Button pour 35 millièmes de seconde, mais en fin de séance, Fernando Alonso
a réussi à s'intercaler. Il n'y avait pas beaucoup de place pour
l'Espagnol, il échoue à 3 minuscules millièmes de la troisième place, il
arrache quand même la meilleure qualification de sa saison, lui qui
était abonné aux cinquièmes places depuis le début de l'année. Bonne
nouvelle quand on connaît le comportement de la Ferrari en course.
Vitaly Petrov partagera la même ligne que Button. Nico Rosberg, Felipe Massa, Pastor Maldonado et Michael Schumacher
ont aussi lutté en Q3. L'Allemand de 42 ans prend la dixième place mais
avec une stratégie différente. Il a chaussé les pneus durs et il est
resté au stand pendant la superpole. Il s'élancera donc avec les durs
alors que ses neuf adversaires en Q3 seront en tendres. Nous verrons si
cette stratégie s'avère payante.
Kovalainen en Q2, une première en 2011
Maldonado a accroché sa place en Q3, Rubens Barrichello
avait donc la possibilité d'y figurer également. Mais la boîte de
vitesses sur la FW33 du Brésilien l'en a empêché en Q1. Il ne sera que
19e sur la grille, derrière Jarno Trulli. Nick Heidfeld
est l'autre grand perdant de la séance. Après son incendie de samedi
matin, Renault a changé le moteur de sa monoplace mais il n'a pas pu
participer aux qualifications, héritant de la dernière place.
Sebastien Buemi a échoué aux portes de Q3 (11e), de même que Pérez
(12e), Alguersuari (13e) et Kobayashi (14e). La superbe opération a été
réalisée par Heikki Kovalainen.
Le Finlandais de l'écurie Team Lotus s'est qualifié à la 15e place.
C'est la première fois qu'une Lotus accède à Q2 en 2011. C'était
l'objectif secret avant d'arriver à Barcelone, et c'est devenu réalité.
Il a même devancé les deux Force India. À noter que les 107% n'ont
éliminé aucun pilote, les Virgin et les HRT peuvent dire merci à Red
Bull pour avoir économisé leurs gommes tendres en Q1.
© ESPN EMEA Ltd