La technique de Pérez
Le nouveau pilote Sauber Sergio Pérez utilise l'observation, à tous les coins du circuit, pour apprendre la F1, l'objectif n°1 de sa première saison dans la discipline.
Lorsqu'il n'était pas dans la C30, lors des essais de pré-saison, à Valence, Jerez ou Barcelone, le Mexicain était tout de même en plein apprentissage de sa discipline. "Ce que je fais quand je ne suis pas au volant, c'est me promener sur les bords du circuit et j'observe comment passent tous les autres pilote", a déclaré Pérez sur le site officiel de la F1. "Je veux profiter de chaque miette d'information pour progresser."
Le vice-champion GP2 met à profit cette technique naturelle car il avoue aussi que dans la voiture il a du mal à apprendre des trajectoires des grands pilotes qui le précèdent. "Vous ne savez jamais vraiment dans quelles conditions ils sont. Mais lors des courses, cela devrait être différent car il n'y aura pas d'ambiguïté sur l'objectif que tout le monde poursuit."
"Pour moi, le mot clé, c'est l'apprentissage", ajoute Pérez. "À l'approche de la fin de la saison, mon objectif sera de me dire, voilà, j'ai appris beaucoup et j'ai marqué tous les points possibles." Pour l'aider dans sa formation, il compte sur Kamui Kobayashi, son coéquipier, qui est à peine plus vieux que lui. "(Mais) il est en F1 depuis plusieurs années si l'on compte ses fonctions de pilote d'essais. Je pense que je pourrai apprendre grâce à lui."
Énormément de choses à faire dans le cockpit
En attendant la première course à Melbourne, dans un mois, Pérez avoue "ne pas vraiment tenir compte des chronos réalisés", lors des essais de pré-saison. Ce qui l'a frappé en arrivant en F1 c'est "un mélange de tout". "Le travail, les gens d'une manière générale, ceux qui travaillent aussi autour de ma voiture. L'information qu'il faut tirer de la voiture et donner à vos ingénieurs, et la voiture en elle-même. Il y a énormément de choses à faire dans le cockpit avec tous ces boutons et toutes ces fonctions. Il y a un fossé à franchir."
"Mais la partie la plus complexe", poursuit-il. "C'est clairement de comprendre la voiture et en tirer le meilleur. Savoir exactement comment elle fonctionne et bien sûr comment tirer le meilleur des pneus. Grâce à Dieu ce sont des tâches qui incombent à tous les autres pilotes aussi."
"La différence se fait dans la capacité à vite assimiler tout cela, aussi vite qu'un claquement de doigts. C'est un environnement complexe et il faut faire en sorte que beaucoup de réflexes deviennent une seconde nature. Il faut aussi savoir communiquer. Savoir échanger avec l'équipe en général et avec vos ingénieurs en particulier est l'une des clés de la réussite", conclut Pérez.
Le nouveau pilote Sauber Sergio Pérez utilise l'observation, à tous les coins du circuit, pour apprendre la F1, l'objectif n°1 de sa première saison dans la discipline.
Lorsqu'il n'était pas dans la C30, lors des essais de pré-saison, à Valence, Jerez ou Barcelone, le Mexicain était tout de même en plein apprentissage de sa discipline. "Ce que je fais quand je ne suis pas au volant, c'est me promener sur les bords du circuit et j'observe comment passent tous les autres pilote", a déclaré Pérez sur le site officiel de la F1. "Je veux profiter de chaque miette d'information pour progresser."
Le vice-champion GP2 met à profit cette technique naturelle car il avoue aussi que dans la voiture il a du mal à apprendre des trajectoires des grands pilotes qui le précèdent. "Vous ne savez jamais vraiment dans quelles conditions ils sont. Mais lors des courses, cela devrait être différent car il n'y aura pas d'ambiguïté sur l'objectif que tout le monde poursuit."
"Pour moi, le mot clé, c'est l'apprentissage", ajoute Pérez. "À l'approche de la fin de la saison, mon objectif sera de me dire, voilà, j'ai appris beaucoup et j'ai marqué tous les points possibles." Pour l'aider dans sa formation, il compte sur Kamui Kobayashi, son coéquipier, qui est à peine plus vieux que lui. "(Mais) il est en F1 depuis plusieurs années si l'on compte ses fonctions de pilote d'essais. Je pense que je pourrai apprendre grâce à lui."
Énormément de choses à faire dans le cockpit
En attendant la première course à Melbourne, dans un mois, Pérez avoue "ne pas vraiment tenir compte des chronos réalisés", lors des essais de pré-saison. Ce qui l'a frappé en arrivant en F1 c'est "un mélange de tout". "Le travail, les gens d'une manière générale, ceux qui travaillent aussi autour de ma voiture. L'information qu'il faut tirer de la voiture et donner à vos ingénieurs, et la voiture en elle-même. Il y a énormément de choses à faire dans le cockpit avec tous ces boutons et toutes ces fonctions. Il y a un fossé à franchir."
"Mais la partie la plus complexe", poursuit-il. "C'est clairement de comprendre la voiture et en tirer le meilleur. Savoir exactement comment elle fonctionne et bien sûr comment tirer le meilleur des pneus. Grâce à Dieu ce sont des tâches qui incombent à tous les autres pilotes aussi."
"La différence se fait dans la capacité à vite assimiler tout cela, aussi vite qu'un claquement de doigts. C'est un environnement complexe et il faut faire en sorte que beaucoup de réflexes deviennent une seconde nature. Il faut aussi savoir communiquer. Savoir échanger avec l'équipe en général et avec vos ingénieurs en particulier est l'une des clés de la réussite", conclut Pérez.