Formule 1 - GP d'Italie
Le comportement des pilotes et des voitures passé au crible pour tirer les enseignements de la 14e manche du Mondial 2008.
Toro Rosso - Vettel P1, Bourdais P18
La totale ou presque pour la "petite" Scuderia de Faenza ! Et à Monza, après avoir battu les deux Ferrari en qualification ! Sebastian Vettel, plus jeune poleman la veille, a dimanche récidivé en associant son nom au plus jeune vainqueur de tous les temps, à 21 ans et 73 jours. A part un franchissement de chicane en dérive en début de course, jamais on ne l'a senti en difficulté. Toutefois, la chance s'est ajoutée à la maestria. "Nous étions 12 km/h plus rapide en pointe que tout le monde, et l'explication est simple : nous n'avons pas mis autant d'appuis qu'il aurait fallu car nous pensions que ce serait sec aujourd'hui. Nous sommes restés sur les réglages 'sec'".
Moins de chance en revanche pour Sébastien Bourdais, resté en plan sur la grille. "Je n'ai aucune idée de ce qui s'est passé" , a avoué le Français, qualifié 4e et bien éprouvé d'un dimanche, belge, à l'autre, italien. "Quand j'ai essayé d'enclencher la première vitesse, je n'y suis pas parvenu. Ça aurait pu être un week-end de rêve avec une chance de finir premier et troisième mais, malheureusement pour moi, ce fût premier et rien du tout".
Au championnat, Toro Rosso déborde donc Red Bull à la 6e place et, accessoirement, devient la première équipe italienne autre que Ferrari à remporter un Grand Prix depuis 1957.
McLaren - Kovalainen P2, Hamilton P7
Heureusement, il y avait Heikki Kovalainen ! Le Finlandais a tenu la baraque tout le week-end. 2e sur la grille et à l'arrivée, sans avoir jamais rêver de passer Vettel. "J'ai eu du mal à garder en température mes freins et j'ai eu des problèmes avec mes 'maxi pluie' dans les premiers tours. J'ai pensé que ça s'améliorerait au fil des tours mais ce ne fût pas le cas. Seulement à la fin j'ai pu m'aligner sur les chronos de Sebastian Vettel. Dans les conditions d'aujourd'hui, il était tout simplement trop rapide" , a dit le vainqueur du GP de Hongrie.
Lewis Hamilton s'était fourvoyé en début de Q2 en montant des "pluie" au lieu des "maxi pluie" car il pensait que la piste allait sécher. Mais il a plu et il s'est contenté du 15e chrono. Il a livré un festival de dépassements dans la première moitié de course lorsque la piste était détrempée, puis il est rentré dans le rang. "Je suis persuadé que j'aurais probablement pu gagner en partant de la 15e position sur la grille", a-t-il assuré. "Mais quand le circuit a séché, mes pneus ont surchauffé et j'ai dû défendre ma position contre Mark Webber. Aujourd'hui, il fallait limiter les dégâts".
BMW - Kubica P3, Heidfeld P5
Encore des problèmes de gestion de pneus pour Robert Kubica. Le Polonais a insisté avec une monte qu'il pensait pouvait monter en température en Q2, en vain. Il a finalement opéré la remontée la plus profitable compte tenu de sa 11e place de départ. Son premier relais -long- et sa stratégie à un pit stop l'ont placé dans le timing idéal pour passer des "maxi pluie' aux "pluie". Il fût l'un des rares chanceux en la matière, avec Nick Heidfeld. "Je suis content car j'ai contenu Felipe Massa et Lewis Hamilton jusqu'à la fin", a-t-il ajouté. "Ce bon résultat revient clairement aux deux pilotes qui ont fait du super boulot", a commenté Willy Rampf, directeur technique.
Au championnat, "Kub" revient à 14 points d'Hamilton et BMW n'est qu'à 17 unités du leader, Ferrari.
Renault - Alonso P4, Piquet P10
En deux courses et autant de 4e places, Fernando Alonso a mis Renault à hauteur exacte de Toyota, c'est-à-dire à la 4e place des Constructeurs. "Je suis très content, c'est un très bon résultat pour nous alors que sur le papier, Monza était sans nul doute l'épreuve que nous redoutions le plus !", a résumé l'Espagnol.
Nelson Piquet n'a pas passé le cut en Q1 et était donc chargé. Il en a pâti. 10e place correcte tout de même.
Ferrari - Massa P6, Räikkönen P9
Felipe Massa revient à un point de Lewis Hamilton au championnat en n'ayant pas franchement brillé ce week-end : 6e au départ à l'arrivée. Il a même perdu une place (au profit de Robert Kubica) si l'ont tient compte de la dégringolade de Sébastien Bourdais. Pas spécialement à l'aise sous la pluie, le Brésilien a composé avec le problème de la F2008 : l'adhérence par basse température. Du moins dans la première partie de la course, sur la piste détrempée. La jurisprudence du dépassement d'Hamilton sur Räikkönen à Spa s'est cette fois retournée contre Ferrari, puisqu'il a perdu du temps à un instant crucial de la course en rendant sa position à Rosberg, qu'il venait de passer en coupant une chicane. A noter que le joker moteur qu'il a utilisé ne l'a pas vraiment avantagé. Son bloc frais aurait peut-être fait plus la différence sur le sec.
Kimi Räikkönen piégé comme Robert Kubica et Lewis Hamilton en Q2 (pas pour la même raison) et 14e sur la grille. Pas du tout à l'aise sur le mouillé en "maxi pluie", empêtré derrière Fisichella, croqué par Hamilton puis enfermé dans le ventre mou ; il a sorti la tête de l'eau sur le tard. "La voiture a bien marché mais sans adhérence nous étions nulle part. La situation au championnat Pilotes est devenue encore plus difficile", a-t-il conclu. 21 points à combler en quatre courses.
Toyota - Trulli P7, Glock P11
Nulle part vendredi, dans le top 10 samedi, en dehors en dedans dimanche. Jarno Trulli est sûr d'être passé à côté d'une perf : "Nous n'avons pas eu de chance avec la stratégie car ça n'a pas marché pour nous en termes de timing. Quand je suis rentré, c'était quatre ou cinq tours trop tôt pour les pneus 'pluie'. Nous avons donc du rentrer à nouveau et nous avons tout perdu. Ce n'était pas notre jour", a-t-il dit. Timo Glock moins à l'aise que le natif de Pescara et lui aussi victime des contre-temps du ciel.
Au championnat, tout est à refaire : l'équipe qui se croyait bien ancrée à la 4e place après le podium de Glock en Hongrie (2e) voit Renault revenue à son niveau.
Red Bull - Webber P8, Coulthard P16
Red Bull dépense une fortune pour étudier et fabriquer une voiture livrée sans mode d'emploi à Toro Rosso, le vainqueur du jour. Autant dire que le compte n'y est vraiment pas avec le maigre point ramené par Mark Webber, coincé derrière Robert Kubica et Fernando Alonso après son premier pit stop. C'est comme ça qu'il a grillé ses pneus et perdu le fil de sa course. C'est le grand perdant du jour : moins cinq places à l'arrivée, et même moins six si l'on tient compte des déboires de Sébastien Bourdais.
Freins déséquilibrés, David Coulthard a fait une figure à Lesmo. Des cloques encore avec les intermédiaires pour une fin de carrière bien laborieuse.
La gueule de bois au championnat : Toro Rosso est l'équipe N.1 de la galaxie du Taureau rouge survitaminé.
Williams - Nakajima P12, Rosberg P14
Une occasion en or de claquer un résultat… Comment l'écurie qui n'a marqué que 2 points en huit gp en est-elle arrivée à transformer la 5e place sur la grille de Nico Rosberg en 14e position au damier ? Tout simplement en ne sentant pas qu'il fallait un peu anticiper le passage au "pluie". Reparti en "maxi pluie", l'Allemand est donc repassé quelques tours plus tard pour mettre les bonnes boules. Kazuki Nakajima très content de son départ en pit lane, ce qui lui a permis de faire des ajustements de set-up. Bridé par des problèmes d'efficacité de freins.
Honda - Button P15, Barrichello P17
"Nous avons décidé de partir de la pit lane car ça aurait dû nous donner un avantage en termes de choix de pneus, mais partir derrière la safety car a signifié que mes pneus et mes freins étaient trop froids", a pesté Jenson Button. "J'ai été bloqué derrière Coulthard en milieu de course lorsque mes chronos étaient bons, ce qui a vraiment compromis ma course. Le dernier relais a été amusant même si mes pneus gauche étaient morts".
Rubens Barrichello, miraculeux 3e à Silverstone sur un "coup de pneus" à la Ross Braxn, a adhéré à l'expérimentation, avant de déchanter : "Les pneus ont bien fonctionné en milieu de relais mais quand je suis rentré pour mon second pit stop, à dix tours de la fin, l'équipe m'a demandé si c'était assez sec pour passer des slick. Ça n'était pas assez sec mais l'équipe m'a dit d'essayer car je n'avais rien à perdre. J'ai fait de mon mieux mais c'était vraiment trop mouillé. J'aurais pu finir plus haut en gardant les 'pluie' mais ça valait la peine de tenter un truc différent".
Force India - Sutil P19, Fisichella ab
L'écurie indienne referme le classement. Adrian Sutil n'a pas plus existé en course qu'en qualif. "Au départ, je n'avais aucun grip en 'maxi pluie' et je ne pouvais attaquer. Le second set était meilleur mais ça s'est asséché et après dix tours j'avais presque perdu toute l'adhérence et j'avais des vibrations à l'avant. Quand je suis passé prendre des 'sec', c'était trop tôt mais nous devions essayer", a-t-il résumé.
Giancarlo Fisichella a opposé une résistance de forcené à Kimi Räikkönen avant de bloquer Lewis Hamilton sur un tour. Un incident pour conclure son Grand Prix national : "Coulthard m'a passé dans la première chicane mais il était lent dans le virage et je l'ai touché. Mon museau était endommagé et il s'est calé sous la voiture. Dans la ligne droite opposée, je n'ai pu contrôler la voiture et je suis sorti dans le gravier".
Le comportement des pilotes et des voitures passé au crible pour tirer les enseignements de la 14e manche du Mondial 2008.
Toro Rosso - Vettel P1, Bourdais P18
La totale ou presque pour la "petite" Scuderia de Faenza ! Et à Monza, après avoir battu les deux Ferrari en qualification ! Sebastian Vettel, plus jeune poleman la veille, a dimanche récidivé en associant son nom au plus jeune vainqueur de tous les temps, à 21 ans et 73 jours. A part un franchissement de chicane en dérive en début de course, jamais on ne l'a senti en difficulté. Toutefois, la chance s'est ajoutée à la maestria. "Nous étions 12 km/h plus rapide en pointe que tout le monde, et l'explication est simple : nous n'avons pas mis autant d'appuis qu'il aurait fallu car nous pensions que ce serait sec aujourd'hui. Nous sommes restés sur les réglages 'sec'".
Moins de chance en revanche pour Sébastien Bourdais, resté en plan sur la grille. "Je n'ai aucune idée de ce qui s'est passé" , a avoué le Français, qualifié 4e et bien éprouvé d'un dimanche, belge, à l'autre, italien. "Quand j'ai essayé d'enclencher la première vitesse, je n'y suis pas parvenu. Ça aurait pu être un week-end de rêve avec une chance de finir premier et troisième mais, malheureusement pour moi, ce fût premier et rien du tout".
Au championnat, Toro Rosso déborde donc Red Bull à la 6e place et, accessoirement, devient la première équipe italienne autre que Ferrari à remporter un Grand Prix depuis 1957.
McLaren - Kovalainen P2, Hamilton P7
Heureusement, il y avait Heikki Kovalainen ! Le Finlandais a tenu la baraque tout le week-end. 2e sur la grille et à l'arrivée, sans avoir jamais rêver de passer Vettel. "J'ai eu du mal à garder en température mes freins et j'ai eu des problèmes avec mes 'maxi pluie' dans les premiers tours. J'ai pensé que ça s'améliorerait au fil des tours mais ce ne fût pas le cas. Seulement à la fin j'ai pu m'aligner sur les chronos de Sebastian Vettel. Dans les conditions d'aujourd'hui, il était tout simplement trop rapide" , a dit le vainqueur du GP de Hongrie.
Lewis Hamilton s'était fourvoyé en début de Q2 en montant des "pluie" au lieu des "maxi pluie" car il pensait que la piste allait sécher. Mais il a plu et il s'est contenté du 15e chrono. Il a livré un festival de dépassements dans la première moitié de course lorsque la piste était détrempée, puis il est rentré dans le rang. "Je suis persuadé que j'aurais probablement pu gagner en partant de la 15e position sur la grille", a-t-il assuré. "Mais quand le circuit a séché, mes pneus ont surchauffé et j'ai dû défendre ma position contre Mark Webber. Aujourd'hui, il fallait limiter les dégâts".
BMW - Kubica P3, Heidfeld P5
Encore des problèmes de gestion de pneus pour Robert Kubica. Le Polonais a insisté avec une monte qu'il pensait pouvait monter en température en Q2, en vain. Il a finalement opéré la remontée la plus profitable compte tenu de sa 11e place de départ. Son premier relais -long- et sa stratégie à un pit stop l'ont placé dans le timing idéal pour passer des "maxi pluie' aux "pluie". Il fût l'un des rares chanceux en la matière, avec Nick Heidfeld. "Je suis content car j'ai contenu Felipe Massa et Lewis Hamilton jusqu'à la fin", a-t-il ajouté. "Ce bon résultat revient clairement aux deux pilotes qui ont fait du super boulot", a commenté Willy Rampf, directeur technique.
Au championnat, "Kub" revient à 14 points d'Hamilton et BMW n'est qu'à 17 unités du leader, Ferrari.
Renault - Alonso P4, Piquet P10
En deux courses et autant de 4e places, Fernando Alonso a mis Renault à hauteur exacte de Toyota, c'est-à-dire à la 4e place des Constructeurs. "Je suis très content, c'est un très bon résultat pour nous alors que sur le papier, Monza était sans nul doute l'épreuve que nous redoutions le plus !", a résumé l'Espagnol.
Nelson Piquet n'a pas passé le cut en Q1 et était donc chargé. Il en a pâti. 10e place correcte tout de même.
Ferrari - Massa P6, Räikkönen P9
Felipe Massa revient à un point de Lewis Hamilton au championnat en n'ayant pas franchement brillé ce week-end : 6e au départ à l'arrivée. Il a même perdu une place (au profit de Robert Kubica) si l'ont tient compte de la dégringolade de Sébastien Bourdais. Pas spécialement à l'aise sous la pluie, le Brésilien a composé avec le problème de la F2008 : l'adhérence par basse température. Du moins dans la première partie de la course, sur la piste détrempée. La jurisprudence du dépassement d'Hamilton sur Räikkönen à Spa s'est cette fois retournée contre Ferrari, puisqu'il a perdu du temps à un instant crucial de la course en rendant sa position à Rosberg, qu'il venait de passer en coupant une chicane. A noter que le joker moteur qu'il a utilisé ne l'a pas vraiment avantagé. Son bloc frais aurait peut-être fait plus la différence sur le sec.
Kimi Räikkönen piégé comme Robert Kubica et Lewis Hamilton en Q2 (pas pour la même raison) et 14e sur la grille. Pas du tout à l'aise sur le mouillé en "maxi pluie", empêtré derrière Fisichella, croqué par Hamilton puis enfermé dans le ventre mou ; il a sorti la tête de l'eau sur le tard. "La voiture a bien marché mais sans adhérence nous étions nulle part. La situation au championnat Pilotes est devenue encore plus difficile", a-t-il conclu. 21 points à combler en quatre courses.
Toyota - Trulli P7, Glock P11
Nulle part vendredi, dans le top 10 samedi, en dehors en dedans dimanche. Jarno Trulli est sûr d'être passé à côté d'une perf : "Nous n'avons pas eu de chance avec la stratégie car ça n'a pas marché pour nous en termes de timing. Quand je suis rentré, c'était quatre ou cinq tours trop tôt pour les pneus 'pluie'. Nous avons donc du rentrer à nouveau et nous avons tout perdu. Ce n'était pas notre jour", a-t-il dit. Timo Glock moins à l'aise que le natif de Pescara et lui aussi victime des contre-temps du ciel.
Au championnat, tout est à refaire : l'équipe qui se croyait bien ancrée à la 4e place après le podium de Glock en Hongrie (2e) voit Renault revenue à son niveau.
Red Bull - Webber P8, Coulthard P16
Red Bull dépense une fortune pour étudier et fabriquer une voiture livrée sans mode d'emploi à Toro Rosso, le vainqueur du jour. Autant dire que le compte n'y est vraiment pas avec le maigre point ramené par Mark Webber, coincé derrière Robert Kubica et Fernando Alonso après son premier pit stop. C'est comme ça qu'il a grillé ses pneus et perdu le fil de sa course. C'est le grand perdant du jour : moins cinq places à l'arrivée, et même moins six si l'on tient compte des déboires de Sébastien Bourdais.
Freins déséquilibrés, David Coulthard a fait une figure à Lesmo. Des cloques encore avec les intermédiaires pour une fin de carrière bien laborieuse.
La gueule de bois au championnat : Toro Rosso est l'équipe N.1 de la galaxie du Taureau rouge survitaminé.
Williams - Nakajima P12, Rosberg P14
Une occasion en or de claquer un résultat… Comment l'écurie qui n'a marqué que 2 points en huit gp en est-elle arrivée à transformer la 5e place sur la grille de Nico Rosberg en 14e position au damier ? Tout simplement en ne sentant pas qu'il fallait un peu anticiper le passage au "pluie". Reparti en "maxi pluie", l'Allemand est donc repassé quelques tours plus tard pour mettre les bonnes boules. Kazuki Nakajima très content de son départ en pit lane, ce qui lui a permis de faire des ajustements de set-up. Bridé par des problèmes d'efficacité de freins.
Honda - Button P15, Barrichello P17
"Nous avons décidé de partir de la pit lane car ça aurait dû nous donner un avantage en termes de choix de pneus, mais partir derrière la safety car a signifié que mes pneus et mes freins étaient trop froids", a pesté Jenson Button. "J'ai été bloqué derrière Coulthard en milieu de course lorsque mes chronos étaient bons, ce qui a vraiment compromis ma course. Le dernier relais a été amusant même si mes pneus gauche étaient morts".
Rubens Barrichello, miraculeux 3e à Silverstone sur un "coup de pneus" à la Ross Braxn, a adhéré à l'expérimentation, avant de déchanter : "Les pneus ont bien fonctionné en milieu de relais mais quand je suis rentré pour mon second pit stop, à dix tours de la fin, l'équipe m'a demandé si c'était assez sec pour passer des slick. Ça n'était pas assez sec mais l'équipe m'a dit d'essayer car je n'avais rien à perdre. J'ai fait de mon mieux mais c'était vraiment trop mouillé. J'aurais pu finir plus haut en gardant les 'pluie' mais ça valait la peine de tenter un truc différent".
Force India - Sutil P19, Fisichella ab
L'écurie indienne referme le classement. Adrian Sutil n'a pas plus existé en course qu'en qualif. "Au départ, je n'avais aucun grip en 'maxi pluie' et je ne pouvais attaquer. Le second set était meilleur mais ça s'est asséché et après dix tours j'avais presque perdu toute l'adhérence et j'avais des vibrations à l'avant. Quand je suis passé prendre des 'sec', c'était trop tôt mais nous devions essayer", a-t-il résumé.
Giancarlo Fisichella a opposé une résistance de forcené à Kimi Räikkönen avant de bloquer Lewis Hamilton sur un tour. Un incident pour conclure son Grand Prix national : "Coulthard m'a passé dans la première chicane mais il était lent dans le virage et je l'ai touché. Mon museau était endommagé et il s'est calé sous la voiture. Dans la ligne droite opposée, je n'ai pu contrôler la voiture et je suis sorti dans le gravier".