Formule 1: Sébastien Buemi a pris la mesure de la Toro Rosso
AUTOMOBILISME | Sur le circuit de Jerez, le jeune Vaudois a réussi son examen d’entrée. La suite ne dépend plus de lui…
La première journée d’essais de Sébastien Buemi pour le compte de la Scuderia Toro Rosso, qui pourrait être son équipe dès l’an prochain en F1, s’est achevée sur une belle performance: 3e meilleur temps des huit pilotes présents, en majorité les essayeurs de sept autres teams (BMW Sauber, Honda, McLaren, Red Bull-Renault, Renault, Toyota et Williams).
A leurs côtés, Vettel a testé pour la première fois la Red Bull-Renault RB4 en vue de l’année prochaine puisqu’il quittera Toro Rosso, laissant une place qui fait soudainement beaucoup d’envieux depuis son triomphe, aussi mémorable qu’inattendu, dimanche à Monza dans un GP d’Italie copieusement arrosé.
Le seul à améliorer
La journée de Buemi au volant de la Toro Rosso-Ferrari STR3 n’avait pourtant pas commencé de la meilleure des façons: un problème d’amortisseurs arrière était venu perturber le programme, obligeant le jeune espoir d’Aigle à rentrer et sortir des stands à plusieurs reprises, bouclant juste un tour de contrôle. Il ne pouvait effectuer ainsi que trois séries de quatre tours, et juste avant la pause de 13 heures, soit trop tard pour bénéficier de la bonne fenêtre, celle où la piste est la plus rapide, en milieu de matinée. Dans ces conditions, son 4e chrono (1’20’’870) était donc très intéressant.
L’après-midi se passait beaucoup mieux et Buemi pouvait ajouter une soixantaine de tours à son tableau de chasse, portant son total à 88 rondes, soit plus de 389 km. Au menu: des essais de différentes configurations aérodynamiques et de réglages de base, puis un «long run», une simulation de relais de course de 15-20 tours. Prenant progressivement confiance dans sa monoplace, «Seb» était alors le seul pilote à améliorer nettement ses chronos du matin, descendant en 1’20’’439, avant de «limer» encore 2 dixièmes, pour terminer sur un bon 1’20’’209. Vettel, sur la Red Bull-Renault, lui a finalement pris 3 dixièmes (1’19’’878) lors de son meilleur tour du matin alors que Gary Paffett, au volant de la McLaren, lui a concédé 4 dixièmes (1’20’’602).
Au tour de Sato
Mais la chasse au chrono n’était pas le principal motif de la journée. L’adaptation du pilote à sa voiture, son «feedback» auprès des ingénieurs étaient aussi important, si ce n’est davantage. Sous les yeux de Gerhard Berger, le propriétaire à 50% de la Scuderia Toro Rosso, de Franz Tost, le directeur, et de Christian Horner, patron de Red Bull-Renault F1 et de l’équipe Arden de GP2 pour qui Buemi vient de terminer 6e du championnat (avec 5 podiums dont 2 victoires), le jeune espoir Vaudois n’a pas commis la moindre petite faute.
Au terme d’un interminable débriefing qui se prolongea jusque dans la soirée, Buemi résumait simplement cette journée peut-être décisive pour son avenir immédiat: «Je suis assez content…» a-t-il dit. Ce qui n’est pas souvent le cas pour ce perfectionniste acharné.
Chez Toro Rosso, on sait maintenant un peu mieux à quoi s’en tenir à son sujet. Aujourd’hui, c’est au tour de Takuma Sato de monter dans la Toro Rosso. Et c’est Buemi qui le regardera évoluer, écouteurs sur les oreilles.
PS: Il n'y aura surement pas que BUEMI qui sera attentif a la prestation de SATO !!!!!!!!.
BLUETRACK
AUTOMOBILISME | Sur le circuit de Jerez, le jeune Vaudois a réussi son examen d’entrée. La suite ne dépend plus de lui…
La première journée d’essais de Sébastien Buemi pour le compte de la Scuderia Toro Rosso, qui pourrait être son équipe dès l’an prochain en F1, s’est achevée sur une belle performance: 3e meilleur temps des huit pilotes présents, en majorité les essayeurs de sept autres teams (BMW Sauber, Honda, McLaren, Red Bull-Renault, Renault, Toyota et Williams).
A leurs côtés, Vettel a testé pour la première fois la Red Bull-Renault RB4 en vue de l’année prochaine puisqu’il quittera Toro Rosso, laissant une place qui fait soudainement beaucoup d’envieux depuis son triomphe, aussi mémorable qu’inattendu, dimanche à Monza dans un GP d’Italie copieusement arrosé.
Le seul à améliorer
La journée de Buemi au volant de la Toro Rosso-Ferrari STR3 n’avait pourtant pas commencé de la meilleure des façons: un problème d’amortisseurs arrière était venu perturber le programme, obligeant le jeune espoir d’Aigle à rentrer et sortir des stands à plusieurs reprises, bouclant juste un tour de contrôle. Il ne pouvait effectuer ainsi que trois séries de quatre tours, et juste avant la pause de 13 heures, soit trop tard pour bénéficier de la bonne fenêtre, celle où la piste est la plus rapide, en milieu de matinée. Dans ces conditions, son 4e chrono (1’20’’870) était donc très intéressant.
L’après-midi se passait beaucoup mieux et Buemi pouvait ajouter une soixantaine de tours à son tableau de chasse, portant son total à 88 rondes, soit plus de 389 km. Au menu: des essais de différentes configurations aérodynamiques et de réglages de base, puis un «long run», une simulation de relais de course de 15-20 tours. Prenant progressivement confiance dans sa monoplace, «Seb» était alors le seul pilote à améliorer nettement ses chronos du matin, descendant en 1’20’’439, avant de «limer» encore 2 dixièmes, pour terminer sur un bon 1’20’’209. Vettel, sur la Red Bull-Renault, lui a finalement pris 3 dixièmes (1’19’’878) lors de son meilleur tour du matin alors que Gary Paffett, au volant de la McLaren, lui a concédé 4 dixièmes (1’20’’602).
Au tour de Sato
Mais la chasse au chrono n’était pas le principal motif de la journée. L’adaptation du pilote à sa voiture, son «feedback» auprès des ingénieurs étaient aussi important, si ce n’est davantage. Sous les yeux de Gerhard Berger, le propriétaire à 50% de la Scuderia Toro Rosso, de Franz Tost, le directeur, et de Christian Horner, patron de Red Bull-Renault F1 et de l’équipe Arden de GP2 pour qui Buemi vient de terminer 6e du championnat (avec 5 podiums dont 2 victoires), le jeune espoir Vaudois n’a pas commis la moindre petite faute.
Au terme d’un interminable débriefing qui se prolongea jusque dans la soirée, Buemi résumait simplement cette journée peut-être décisive pour son avenir immédiat: «Je suis assez content…» a-t-il dit. Ce qui n’est pas souvent le cas pour ce perfectionniste acharné.
Chez Toro Rosso, on sait maintenant un peu mieux à quoi s’en tenir à son sujet. Aujourd’hui, c’est au tour de Takuma Sato de monter dans la Toro Rosso. Et c’est Buemi qui le regardera évoluer, écouteurs sur les oreilles.
PS: Il n'y aura surement pas que BUEMI qui sera attentif a la prestation de SATO !!!!!!!!.
BLUETRACK