Après des problèmes de fiabilité à Bahreïn et en Australie, Red Bull a finalement débloqué le vrai potentiel de la RB6 au cours du week-end Grand Prix de Malaisie. De Mark Webber en pôle position, à la spectaculaire victoire de Sebastian Vettel, dimanche, l’équipe a dominé à Kuala Lumpur. Vettel commente sa course, et explique comment il a réussi à passer devant Webber et se tourne vers la prochaine course en Chine …
Q: Même si votre coéquipier était en pôle position, vous avez fini par gagner la course …
Sebastian Vettel: En qualifications, Mark a bien mérité la pôle position. Pour moi, la chose la plus importante était de faire un bon départ. J’ai été patient et j’ai essayé d’éviter le patinage des roues, ce qui était la bonne chose à faire. Puis ce fut un long sprint vers le premier virage, où j’ai utilisé l’aspiration de Mark et j’ai été en mesure de plonger à l’intérieur. Mais avec les coéquipiers, il faut toujours être un peu plus prudent – ça fait très stupide à la télévision, si vous avez un accident avec la voiture de votre coéquipier. En fin de compte je pense que chacun de nous a essayé de respecter l’autre. Pendant la course, il était derrière moi tout le temps, en essayant de me pousser à l’erreur. Il y avait des endroit où il était plus rapide, et à d’autres moments j’étais plus rapide. Mais à la fin, quand vous menez vous êtes en mesure d’écouter vos pneus, vous dicter votre propre rythme et vous pouvez aussi réagir à ce que le gars fait derrière vous.
Q: Au début, votre intuition a pris le dessus ou était-ce une stratégie planifiée?
SV: Pour moi, fondamentalement, tout est plus basé sur l’intuition. Bien sûr, vous pouvez planifier tout type de situation, mais rétrospectivement on se rend compte que vous venez de réagir à ce qui se passe autour de vous. Vous vous concentrez sur les lumières au début, et une fois qu’elles s’éteignent, vous essayez de sortir le plus rapidement possible. Comme Nico (Rosberg) l’a dit, il a poussé un peu trop fort. J’ai fait le contraire, sachant que j’étais sur le côté sale de la piste. Je lui ai donné un peu de temps et j’ai poussé la manette des gaz avec de la patience. En descendant dans le premier virage, je suis sorti de sa traînée d’air, puis j’ai dû décider quand était le bon moment pour attaquer.
Q: Étiez-vous préoccupé par la fiabilité de votre voiture à tout moment?
SV: Non, pas vraiment. Je croyais en la voiture et j’ai prié pour que cela dure pendant les 20 tours suivants. Mais il y a tellement d’autres pensées. Je dirais que nous avons prouvé que notre voiture est bonne quand elle tient. Et pour être juste, les échecs que nous avons eu lors des deux premières courses ont été très rares et malchanceux.
Q: C’est très serré au classement pilote pour le moment. Pensez-vous que le suspens restera si fort toute la saison?
SV: Oui bien sûr. Nous avons vu à quelle vitesse les choses peuvent changer d’une course à l’autre. Nous étions dans le rythme ce week-end, et nous avons mérité ce résultat surtout après les deux premières courses. Ça fait du bien d’être de retour. Même si nous n’avons pas besoin de ce genre de motivation dans l’équipe, tout le monde aime ce qu’il fait. Mais encore, ces résultats vous rappellent pourquoi vous êtes ici.
Q: Vers la fin de la course, vous avez essayé de prendre un tour à la Lotus de Jarno Trulli, mais vous avez soudainement freiné…
SV: Il y avait un drapeau jaune, parce que Fernando (Alonso) était sorti de la piste. Sous drapeau jaune, vous n’êtes pas autorisés à dépasser, mais Jarno a ralenti pour me permettre de passer. C’est une situation assez critique, j’ai du me contenir jusqu’à ce que le drapeau vert revienne. Bien sûr, en termes de course, ça aurait été plus intéressant si l’écart entre Mark et moi-même était plus proche, mais j’avais une bonne avance et j’ai eu le luxe de pouvoir perdre quelques secondes.
Q: Même si votre coéquipier était en pôle position, vous avez fini par gagner la course …
Sebastian Vettel: En qualifications, Mark a bien mérité la pôle position. Pour moi, la chose la plus importante était de faire un bon départ. J’ai été patient et j’ai essayé d’éviter le patinage des roues, ce qui était la bonne chose à faire. Puis ce fut un long sprint vers le premier virage, où j’ai utilisé l’aspiration de Mark et j’ai été en mesure de plonger à l’intérieur. Mais avec les coéquipiers, il faut toujours être un peu plus prudent – ça fait très stupide à la télévision, si vous avez un accident avec la voiture de votre coéquipier. En fin de compte je pense que chacun de nous a essayé de respecter l’autre. Pendant la course, il était derrière moi tout le temps, en essayant de me pousser à l’erreur. Il y avait des endroit où il était plus rapide, et à d’autres moments j’étais plus rapide. Mais à la fin, quand vous menez vous êtes en mesure d’écouter vos pneus, vous dicter votre propre rythme et vous pouvez aussi réagir à ce que le gars fait derrière vous.
Q: Au début, votre intuition a pris le dessus ou était-ce une stratégie planifiée?
SV: Pour moi, fondamentalement, tout est plus basé sur l’intuition. Bien sûr, vous pouvez planifier tout type de situation, mais rétrospectivement on se rend compte que vous venez de réagir à ce qui se passe autour de vous. Vous vous concentrez sur les lumières au début, et une fois qu’elles s’éteignent, vous essayez de sortir le plus rapidement possible. Comme Nico (Rosberg) l’a dit, il a poussé un peu trop fort. J’ai fait le contraire, sachant que j’étais sur le côté sale de la piste. Je lui ai donné un peu de temps et j’ai poussé la manette des gaz avec de la patience. En descendant dans le premier virage, je suis sorti de sa traînée d’air, puis j’ai dû décider quand était le bon moment pour attaquer.
Q: Étiez-vous préoccupé par la fiabilité de votre voiture à tout moment?
SV: Non, pas vraiment. Je croyais en la voiture et j’ai prié pour que cela dure pendant les 20 tours suivants. Mais il y a tellement d’autres pensées. Je dirais que nous avons prouvé que notre voiture est bonne quand elle tient. Et pour être juste, les échecs que nous avons eu lors des deux premières courses ont été très rares et malchanceux.
Q: C’est très serré au classement pilote pour le moment. Pensez-vous que le suspens restera si fort toute la saison?
SV: Oui bien sûr. Nous avons vu à quelle vitesse les choses peuvent changer d’une course à l’autre. Nous étions dans le rythme ce week-end, et nous avons mérité ce résultat surtout après les deux premières courses. Ça fait du bien d’être de retour. Même si nous n’avons pas besoin de ce genre de motivation dans l’équipe, tout le monde aime ce qu’il fait. Mais encore, ces résultats vous rappellent pourquoi vous êtes ici.
Q: Vers la fin de la course, vous avez essayé de prendre un tour à la Lotus de Jarno Trulli, mais vous avez soudainement freiné…
SV: Il y avait un drapeau jaune, parce que Fernando (Alonso) était sorti de la piste. Sous drapeau jaune, vous n’êtes pas autorisés à dépasser, mais Jarno a ralenti pour me permettre de passer. C’est une situation assez critique, j’ai du me contenir jusqu’à ce que le drapeau vert revienne. Bien sûr, en termes de course, ça aurait été plus intéressant si l’écart entre Mark et moi-même était plus proche, mais j’avais une bonne avance et j’ai eu le luxe de pouvoir perdre quelques secondes.
