Le début de saison a été outrageusement dominé par Red Bull. Mais depuis le Grand Prix de Turquie et particulièrement ce week-end au Canada, McLaren a pris le dessus.
Cette montée en puissance a notamment été permise par un rythme de développement effréné. Rien d’étonnant quand on se rappelle qu’en 2009, l’écurie de Woking était parvenue à retrouver les avant-postes après un début de saison catastrophique.
Convaincu que la titre se jouera en partie sur le développement, Martin Whitmarsh assure que McLaren a prévu d’apporter d’importantes nouveautés à sa monoplace à chaque course.
"Nous sommes une équipe plutôt aguerrie. Nous avons vécu beaucoup de luttes pour le championnat du monde et nous avons probablement un peu plus d’expérience dans notre équipe que Red Bull Racing," affirme le directeur général de McLaren.
"Mais nous ne les sous-estimons pas. Ils vont revenir en forme, c’est certain, et nous devons nous assurer que nous continuons à développer la voiture. C’est un cas classique : si nous ne développons pas la voiture suffisamment vite, alors nous ne gagnerons pas de courses et nous ne remporterons pas ce championnat."
"Nous avons un programme de développement prioritaire, et nous essayons de gagner 0.15-0.25 secondes à chaque course. Si vous faites cela sur quatre courses, vous pouvez gagner jusqu’à une seconde."
"Toutefois, nous ne resterons pas les bras croisés. Nous avons une mise à jour assez importante que nous nous battons pour avoir à Silverstone et si on y arrive, je serais déçu si ce n’est pas un si grand pas en avant que cela," prévient-il.
"Mais je m’attends aussi à ce que Red Bull Racing soit de retour. Ils n’ont pas gagné de championnat et ils sont déterminés à en remporter un, et ça va être dur. Ferrari est là aussi et, pour le moment, nous ne devrions pas sous-estimer Mercedes même s’ils ont un petit peu reculé."
Le rythme de développement ne fait pas tout en Formule 1, l’expérience joue également un rôle important dans la réussite d’une équipe et Whitmarsh est persuadé que ça aidera McLaren quand la lutte pour le titre sera plus intense.
"Nous avons vécu beaucoup de luttes de championnats, de même que nos deux pilotes, et ils savent à quel point c’est difficile. Les pilotes et l’équipe sont très déterminés à s’assurer que nous continuions à gagner des courses."
"Nous devons le prendre une course à la fois. Nous avons été ravis ces deux dernières courses, mais nous devons aller à Valence et essayer de capitaliser sur la forme que nous avons à l’heure actuelle avec le type de circuit qu’est Valence puis nous devons nous assurer que nous réalisions un pas en avant à Silverstone qui nous aide à maintenir le rythme," explique-t-il.
"Si nous n’y arrivons pas, si nous ne parvenons pas à développer la voiture, nous serons rattrapés et battus par Red Bull mais pas seulement."
Le Britannique revient sur le Grand Prix du Canada. Sur le circuit Gilles Villeneuve, la principale difficulté qu’ont rencontré beaucoup d’équipes résidait dans la gestion des pneumatiques. Whitmarsh pense que là encore, l’expérience a aidé McLaren.
"Certaines personnes ont sous-estimé la vulnérabilité des pneus durs et à partir des données de vendredi, ils pensaient que c’était le remède face aux tendres, et ce n’était évidemment pas le cas," précise-t-il.
"Je pense que ce résultat était vraiment satisfaisant car nous avions le rythme et la performance, et nous avons dominé tout le monde. Les deux pilotes ont remarquablement bien piloté, l’équipe a pris les bonnes décisions et nous ne faisions que vérifier les écarts dans le trafic."
"C’était satisfaisant pour l’équipe. C’est tendu et, quand vous faites cela, tout peut aller de travers. Pour plusieurs raisons, le résultat de la Turquie était génial, il était particulièrement satisfaisant. Nous avions le rythme et nous avons dominé toutes les autres équipes, et les pilotes ont fait un boulot fantastique
Cette montée en puissance a notamment été permise par un rythme de développement effréné. Rien d’étonnant quand on se rappelle qu’en 2009, l’écurie de Woking était parvenue à retrouver les avant-postes après un début de saison catastrophique.
Convaincu que la titre se jouera en partie sur le développement, Martin Whitmarsh assure que McLaren a prévu d’apporter d’importantes nouveautés à sa monoplace à chaque course.
"Nous sommes une équipe plutôt aguerrie. Nous avons vécu beaucoup de luttes pour le championnat du monde et nous avons probablement un peu plus d’expérience dans notre équipe que Red Bull Racing," affirme le directeur général de McLaren.
"Mais nous ne les sous-estimons pas. Ils vont revenir en forme, c’est certain, et nous devons nous assurer que nous continuons à développer la voiture. C’est un cas classique : si nous ne développons pas la voiture suffisamment vite, alors nous ne gagnerons pas de courses et nous ne remporterons pas ce championnat."
"Nous avons un programme de développement prioritaire, et nous essayons de gagner 0.15-0.25 secondes à chaque course. Si vous faites cela sur quatre courses, vous pouvez gagner jusqu’à une seconde."
"Toutefois, nous ne resterons pas les bras croisés. Nous avons une mise à jour assez importante que nous nous battons pour avoir à Silverstone et si on y arrive, je serais déçu si ce n’est pas un si grand pas en avant que cela," prévient-il.
"Mais je m’attends aussi à ce que Red Bull Racing soit de retour. Ils n’ont pas gagné de championnat et ils sont déterminés à en remporter un, et ça va être dur. Ferrari est là aussi et, pour le moment, nous ne devrions pas sous-estimer Mercedes même s’ils ont un petit peu reculé."
Le rythme de développement ne fait pas tout en Formule 1, l’expérience joue également un rôle important dans la réussite d’une équipe et Whitmarsh est persuadé que ça aidera McLaren quand la lutte pour le titre sera plus intense.
"Nous avons vécu beaucoup de luttes de championnats, de même que nos deux pilotes, et ils savent à quel point c’est difficile. Les pilotes et l’équipe sont très déterminés à s’assurer que nous continuions à gagner des courses."
"Nous devons le prendre une course à la fois. Nous avons été ravis ces deux dernières courses, mais nous devons aller à Valence et essayer de capitaliser sur la forme que nous avons à l’heure actuelle avec le type de circuit qu’est Valence puis nous devons nous assurer que nous réalisions un pas en avant à Silverstone qui nous aide à maintenir le rythme," explique-t-il.
"Si nous n’y arrivons pas, si nous ne parvenons pas à développer la voiture, nous serons rattrapés et battus par Red Bull mais pas seulement."
Le Britannique revient sur le Grand Prix du Canada. Sur le circuit Gilles Villeneuve, la principale difficulté qu’ont rencontré beaucoup d’équipes résidait dans la gestion des pneumatiques. Whitmarsh pense que là encore, l’expérience a aidé McLaren.
"Certaines personnes ont sous-estimé la vulnérabilité des pneus durs et à partir des données de vendredi, ils pensaient que c’était le remède face aux tendres, et ce n’était évidemment pas le cas," précise-t-il.
"Je pense que ce résultat était vraiment satisfaisant car nous avions le rythme et la performance, et nous avons dominé tout le monde. Les deux pilotes ont remarquablement bien piloté, l’équipe a pris les bonnes décisions et nous ne faisions que vérifier les écarts dans le trafic."
"C’était satisfaisant pour l’équipe. C’est tendu et, quand vous faites cela, tout peut aller de travers. Pour plusieurs raisons, le résultat de la Turquie était génial, il était particulièrement satisfaisant. Nous avions le rythme et nous avons dominé toutes les autres équipes, et les pilotes ont fait un boulot fantastique
