Renault pourrait ne pas prendre le départ de la prochaine saison de Formule 1. C'est ce qu'a laissé entendre Patrick Pelata, le numéro deux du groupe. Renault voudrait une plus grande part des revenus commerciaux générés par la Formule 1. "Nous voulons toujours faire partie du spectacle, mais il n'y a aucun tabou" a-t-il déclaré au Salon de Genève en parlant de l'échec éventuel des négociations entamées dans ce sens avec la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA).
Très fortement impacté par la crise économique, le constructeur cherche à réduire ses coûts. Il a déjà licencié une partie de ses 850 employés de la branche Formule 1. Le salaire du double champion du monde Fernando Alonso, qui n'est pas rendu public, tournerait autour de 20 millions d'euros annuels. Les principaux pilotes du circuit, comme Felipe Massa, deuxième du championnat du monde en 2008, ont fortement désapprouvé l'idée d'une réduction de leur salaire.
De nombreux autres constructeurs possédant des écuries de F1 ont planifié des programmes de réduction de coûts drastiques. Honda a même dû mettre la clé sous la porte, et fait l'objet de nombreuses rumeurs concernant un éventuel repreneur (on a même parlé de Richard Branson, le patron de Virgin). Toyota, l'un des plus gros budgets du circuit mais aux résultats calamiteux, devrait faire baisser ses charges de 30% cette année en partageant certaines données liées aux pneus et aux moteurs avec d'autres constructeurs, des informations pourtant considérées auparavant comme ultra confidentielles.
Le secteur automobile est en proie à la plus grave crise de son histoire. Partout dans le monde, les ventes de voitures se sont effondrées ces derniers mois. En février, elles ont chuté de 13,1% en France, et de 44% aux Etats-Unis. De nombreux pays ont déjà lancé des plans de soutien spécifiques au secteur. Malgré cette aide, le deuxième constructeur mondial, GM, est toujours au bord de la faillite.
© Capital.fr
Très fortement impacté par la crise économique, le constructeur cherche à réduire ses coûts. Il a déjà licencié une partie de ses 850 employés de la branche Formule 1. Le salaire du double champion du monde Fernando Alonso, qui n'est pas rendu public, tournerait autour de 20 millions d'euros annuels. Les principaux pilotes du circuit, comme Felipe Massa, deuxième du championnat du monde en 2008, ont fortement désapprouvé l'idée d'une réduction de leur salaire.
De nombreux autres constructeurs possédant des écuries de F1 ont planifié des programmes de réduction de coûts drastiques. Honda a même dû mettre la clé sous la porte, et fait l'objet de nombreuses rumeurs concernant un éventuel repreneur (on a même parlé de Richard Branson, le patron de Virgin). Toyota, l'un des plus gros budgets du circuit mais aux résultats calamiteux, devrait faire baisser ses charges de 30% cette année en partageant certaines données liées aux pneus et aux moteurs avec d'autres constructeurs, des informations pourtant considérées auparavant comme ultra confidentielles.
Le secteur automobile est en proie à la plus grave crise de son histoire. Partout dans le monde, les ventes de voitures se sont effondrées ces derniers mois. En février, elles ont chuté de 13,1% en France, et de 44% aux Etats-Unis. De nombreux pays ont déjà lancé des plans de soutien spécifiques au secteur. Malgré cette aide, le deuxième constructeur mondial, GM, est toujours au bord de la faillite.
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