Un zéro pointé, c'est le bilan de Ferrari après les deux premiers Grand Prix de la saison.
Ça ne lui était plus arrivé depuis 1992. Il y a de quoi être énervé. C'est en tout cas l'état dans lequel se trouvait Felipe Massa dimanche, après sa neuvième place obtenue à Sepang, la plus mauvaise de toutes.
Le pilote Brésilien ne s'est pas gêné pour crever l'abcès.
« Il y a un problème, a-t-il affirmé. Nous devons analyser nos erreurs et comprendre comment elles peuvent être évitées. Mais il ne faut pas faire de révolution, comme le public, toujours émotif, le demande ».
Il faut dire que de ça commence à faire beaucoup pour les tifosi de la Scuderia.
Après un abandon sur problème mécanique de Massa et une sortie de piste de son coéquipier Kimi Räikkönen le week-end dernier à Melbourne, deux erreurs grotesques sont venues s'ajouter ce week-end à une situation déjà bien mal embarquée.
Samedi, c'est d'abord le vice-champion 2008 qui a été victime d'un choix stratégique défaillant de la part de sa direction.
« Le contraire de ce que nous avions prévu »
Lors des essais qualificatifs, le Brésilien n'a pas pu réellement défendre ses chances, la faute à une décision prise de le laisser aux stands, à mauvais escient.
En course, c'est cette fois Räikkönen qui a "bénéficié" de la mauvaise inspiration de ses ingénieurs. Rappelé trop tôt aux stands pour changer son train de pneus, le Finlandais a chaussé les gommes spécifiques sous la pluie, trop tours avant que celle-ci ne se mette à tomber.
Bref, « la course a été désastreuse, a résumé Luca Baldisserri, le directeur technique de la Scuderia.. Nous n'avons pas d'excuse. Nous avons voulu parier sur ce qui pouvait se passer et à chaque fois, il s'est passé le contraire de ce que nous avions prévu ».
Mais pour Massa, cette malchance ne peut pas durer. « Nous n'étions pas géniaux la saison dernière », a-t-il essayé de se rassurer. « Nous ne sommes pas devenus stupides cette année.
Nous sommes déçus de quitter le circuit les mains vides. Nous avons pris de mauvaises décisions », a ensuite insisté Stefano Domenicali, le grand patron, pour bien faire passer le message.
Celui-ci ne s'est pas pour autant montré inquiet pour la suite de la saison. « Il est clair que nous devons sortir rapidement de cette situation, sans panique, mais en assumant, chacun d'entre nous, nos responsabilités ».
Ça ne lui était plus arrivé depuis 1992. Il y a de quoi être énervé. C'est en tout cas l'état dans lequel se trouvait Felipe Massa dimanche, après sa neuvième place obtenue à Sepang, la plus mauvaise de toutes.
Le pilote Brésilien ne s'est pas gêné pour crever l'abcès.
« Il y a un problème, a-t-il affirmé. Nous devons analyser nos erreurs et comprendre comment elles peuvent être évitées. Mais il ne faut pas faire de révolution, comme le public, toujours émotif, le demande ».
Il faut dire que de ça commence à faire beaucoup pour les tifosi de la Scuderia.
Après un abandon sur problème mécanique de Massa et une sortie de piste de son coéquipier Kimi Räikkönen le week-end dernier à Melbourne, deux erreurs grotesques sont venues s'ajouter ce week-end à une situation déjà bien mal embarquée.
Samedi, c'est d'abord le vice-champion 2008 qui a été victime d'un choix stratégique défaillant de la part de sa direction.
« Le contraire de ce que nous avions prévu »
Lors des essais qualificatifs, le Brésilien n'a pas pu réellement défendre ses chances, la faute à une décision prise de le laisser aux stands, à mauvais escient.
En course, c'est cette fois Räikkönen qui a "bénéficié" de la mauvaise inspiration de ses ingénieurs. Rappelé trop tôt aux stands pour changer son train de pneus, le Finlandais a chaussé les gommes spécifiques sous la pluie, trop tours avant que celle-ci ne se mette à tomber.
Bref, « la course a été désastreuse, a résumé Luca Baldisserri, le directeur technique de la Scuderia.. Nous n'avons pas d'excuse. Nous avons voulu parier sur ce qui pouvait se passer et à chaque fois, il s'est passé le contraire de ce que nous avions prévu ».
Mais pour Massa, cette malchance ne peut pas durer. « Nous n'étions pas géniaux la saison dernière », a-t-il essayé de se rassurer. « Nous ne sommes pas devenus stupides cette année.
Nous sommes déçus de quitter le circuit les mains vides. Nous avons pris de mauvaises décisions », a ensuite insisté Stefano Domenicali, le grand patron, pour bien faire passer le message.
Celui-ci ne s'est pas pour autant montré inquiet pour la suite de la saison. « Il est clair que nous devons sortir rapidement de cette situation, sans panique, mais en assumant, chacun d'entre nous, nos responsabilités ».