Flavio Briatore, le patron de l'écurie de Formule 1 Renault, s'est montré très critique, jeudi à Shanghai, envers la Fédération internationale de l'automobile (FIA), qui a déclaré conforme l'aérodynamique de Toyota, Brawn GP et Williams.
Toutefois Renault, qui s'était déjà penché sur la solution du double diffuseur en 2008, part avec une marge d'avance sur les autres écuries et devrait avoir son diffuseur installé d'ici samedi, selon le patron de l'équipe.
"Mais l'impact financier est énorme, c'est sûr", a-t-il tempêté. La décision de la FIA oblige en outre les autres écuries à développer leur propre diffuseur, ce qui pourrait leur coûter "10 millions d'euros" chacune, car elles doivent revoir "tout leur package aérodynamique", a expliqué Briatore.
Mercredi, la Cour d'appel de la FIA a validé les diffuseurs (ou extracteur, un élément aérodynamique améliorant les appuis des monoplaces) de ces trois écuries, au grand dam de Renault, Red Bull, Ferrari et BMW Sauber, qui niaient leur conformité au règlement 2009.
"Quand on parle du règlement, on parle aussi de son principe. On a toujours pensé, avec Ferrari et les autres, que les appuis devaient être interdits. C'est la direction qu'avait pris la FIA.
L'année dernière, Renault voulait faire à peu près la même chose (au niveau des diffuseurs) et on a été stoppé par la FIA", a déploré Briatore.
"Un problème comme ça, on doit le résoudre avant le premier GP", a affirmé Briatore, qui a appelé à plus de clarté dans le règlement. "Il faut que ce soit noir ou blanc. Si c'est gris, il faut prendre une décision pour tout le monde", a-t-il notamment déclaré.
"Je veux des règlements que moi aussi je peux comprendre, pas seulement les ingénieurs et les avocats. (La réunion mardi de la Cour d'appel) en est la démonstration. Les avocats ont parlé pendant deux heures de ce qu'était un trou", soit le diffuseur, qui creuse le fond des F1, a critiqué l'Italien.
Du coup, "le Championnat se joue à présent entre Nakajima, Barrichello et Gluck, pardon Glock. C'est comme si en Italie, on voyait la Reggina, Lecce, Bari en tête du calcio et Milan, l'Inter... derrière. On se demanderait ce qui s'est passé", a ironisé Flavio Briatore.
Toutefois Renault, qui s'était déjà penché sur la solution du double diffuseur en 2008, part avec une marge d'avance sur les autres écuries et devrait avoir son diffuseur installé d'ici samedi, selon le patron de l'équipe.
"Mais l'impact financier est énorme, c'est sûr", a-t-il tempêté. La décision de la FIA oblige en outre les autres écuries à développer leur propre diffuseur, ce qui pourrait leur coûter "10 millions d'euros" chacune, car elles doivent revoir "tout leur package aérodynamique", a expliqué Briatore.
Mercredi, la Cour d'appel de la FIA a validé les diffuseurs (ou extracteur, un élément aérodynamique améliorant les appuis des monoplaces) de ces trois écuries, au grand dam de Renault, Red Bull, Ferrari et BMW Sauber, qui niaient leur conformité au règlement 2009.
"Quand on parle du règlement, on parle aussi de son principe. On a toujours pensé, avec Ferrari et les autres, que les appuis devaient être interdits. C'est la direction qu'avait pris la FIA.
L'année dernière, Renault voulait faire à peu près la même chose (au niveau des diffuseurs) et on a été stoppé par la FIA", a déploré Briatore.
"Un problème comme ça, on doit le résoudre avant le premier GP", a affirmé Briatore, qui a appelé à plus de clarté dans le règlement. "Il faut que ce soit noir ou blanc. Si c'est gris, il faut prendre une décision pour tout le monde", a-t-il notamment déclaré.
"Je veux des règlements que moi aussi je peux comprendre, pas seulement les ingénieurs et les avocats. (La réunion mardi de la Cour d'appel) en est la démonstration. Les avocats ont parlé pendant deux heures de ce qu'était un trou", soit le diffuseur, qui creuse le fond des F1, a critiqué l'Italien.
Du coup, "le Championnat se joue à présent entre Nakajima, Barrichello et Gluck, pardon Glock. C'est comme si en Italie, on voyait la Reggina, Lecce, Bari en tête du calcio et Milan, l'Inter... derrière. On se demanderait ce qui s'est passé", a ironisé Flavio Briatore.