Stefano Domenicali affirme qu’il n’y a pas de querelle personnelle derrière l’affaire des doubles diffuseurs. Le patron de Ferrari espère que son équipe aura cet élément dès le Grand Prix d’Espagne mais il s’attend à plusieurs courses difficiles.
Ferrari s’est opposé au concept des doubles diffuseurs, utilisés par Toyota, Williams et Brawn GP, l’équipe qui a dominé le début de la saison. Lors de l’audience devant la Cour d’Appel, mardi, les personnes chargées de présenter le point de vue de la Scuderia auraient souligné « l’arrogance » du camp opposé, qui estimait avoir exploité le règlement de manière plus intelligente.
A Shanghaï, Stefano Domenicali a tenu à précisé qu’il n’y avait pas de rancœur personnelle derrière cette affaire. « Il est important de rester rationnel quand on regarde cela et quand on fait référence à l’appel, il est nécessaire de comprendre que ce n’est pas une bataille entre Ferrari et Ross Brawn, comme je l’ai vu dans certains articles, » a assuré l’Italien.
« C’est une affaire simple où sept équipes ont eu une compréhension différente par rapport aux trois autres. Ce n’est pas une querelle personnelle. »
Stefano Domenicali pense que l’avantage technique de Brawn GP est assez net pour le moment. « Pour le reste du championnat, nous pouvons nous attendre à des moments difficiles » a-t-il lâché. « Je suis certain que la voiture de Ross va être très rapide et nous allons tout faire pour revenir le plus rapidement possible. »
« Mais plus nous passerons de courses à tenter de revenir au meilleur niveau, plus ils marqueront de points. Je ne dis pas que nous agitons déjà le drapeau blanc, parce que ce n’est pas notre mentalité, et nous nous battrons jusqu’au moment où nous ne pourrons plus gagner. »
« Il nous faudra du temps »
Les équipes qui n’ont pas encore le double diffuseur doivent faire de grosses modifications sur leurs monoplaces. Il ne suffit pas de concevoir cet élément : toute l’aérodynamique de la voiture doit être revue.
« Il nous faudra du temps pour revenir » estime Domenicali. « Parce que pour nous, cette décision signifie que nous devons changer notre diffuseur et pour y parvenir, nous devons changer l’arrière de la voiture. »
« Si nous faisons du bon travail, nous devrions être prêts pour le retour en Europe, au Grand Prix d’Espagne. C’est notre objectif actuel. En ce qui concerne les coûts, ils seront très gros parce qu’il faut travailler en soufflerie, ainsi que redessiner et reconstruire l’arrière de la voiture. »
Domenicali reconnaît cependant que les diffuseurs ne sont pas le seul problème de la Scuderia : « Si on regarde la situation actuelle, nous devons être rationnels et diviser le problème en deux. Un aspect, et c’est significatif, est lié au diffuseur, qui a un effet majeur sur les performances. De l’autre côté, il faut le reconnaître, nous n’avons pas été assez performants, nous avons eu des problèmes de fiabilité et nous avons fait quelques erreurs. »
« Il faut travailler pour revenir à nos standards habituels, donc nous devons réagir pour atteindre le niveau auquel nous devrions être. »
Des décisions trop lentes ?
La Cour d’Appel de la FIA n’a pas encore dévoilé les raisons qui l’ont poussée à confirmer la légalité des doubles diffuseurs. « En ce qui concerne la décision, comme je l’ai dit hier, j’attends avec intérêt de voir les explications » précise Domenicali. « D’un côté, c’est étrange, en regardant cela calmement, qu’un sujet si long et difficile ait pris si peu de temps à être résolu par la Cour, donc voir les délibérations exactes sera intéressant. »
L’affaire a débuté en janvier, lorsque les Williams et les Toyota sont apparues en piste, et il a fallu trois mois pour qu’une décision définitive soit prise. Domenicali estime que cette durée est trop longue.
« Nous n’aurions pas dû en arriver là » explique-t-il. « Ce que je peux dire, c’est que la situation n’aurait pas dû aller si loin. Il aurait fallu régler le problème avant le début de la saison, d’une manière très claire. Toute la Formule 1 doit apprendre de ce qui s’est passé, parce que ce n’est pas bon pour l’image du sport. »
« L’autre problème est que cela pourrait avoir des répercussions et causer des querelles au sein de la FOTA, parce qu’il est clair qu’il a des tensions assez fortes maintenant. Ce n’est pas une bonne situation parce que la FOTA est très importante pour le futur de la Formule 1. Ces éléments seront discutés lors d’une réunion après le Grand Prix de Bahrein. »
Ferrari s’est opposé au concept des doubles diffuseurs, utilisés par Toyota, Williams et Brawn GP, l’équipe qui a dominé le début de la saison. Lors de l’audience devant la Cour d’Appel, mardi, les personnes chargées de présenter le point de vue de la Scuderia auraient souligné « l’arrogance » du camp opposé, qui estimait avoir exploité le règlement de manière plus intelligente.
A Shanghaï, Stefano Domenicali a tenu à précisé qu’il n’y avait pas de rancœur personnelle derrière cette affaire. « Il est important de rester rationnel quand on regarde cela et quand on fait référence à l’appel, il est nécessaire de comprendre que ce n’est pas une bataille entre Ferrari et Ross Brawn, comme je l’ai vu dans certains articles, » a assuré l’Italien.
« C’est une affaire simple où sept équipes ont eu une compréhension différente par rapport aux trois autres. Ce n’est pas une querelle personnelle. »
Stefano Domenicali pense que l’avantage technique de Brawn GP est assez net pour le moment. « Pour le reste du championnat, nous pouvons nous attendre à des moments difficiles » a-t-il lâché. « Je suis certain que la voiture de Ross va être très rapide et nous allons tout faire pour revenir le plus rapidement possible. »
« Mais plus nous passerons de courses à tenter de revenir au meilleur niveau, plus ils marqueront de points. Je ne dis pas que nous agitons déjà le drapeau blanc, parce que ce n’est pas notre mentalité, et nous nous battrons jusqu’au moment où nous ne pourrons plus gagner. »
« Il nous faudra du temps »
Les équipes qui n’ont pas encore le double diffuseur doivent faire de grosses modifications sur leurs monoplaces. Il ne suffit pas de concevoir cet élément : toute l’aérodynamique de la voiture doit être revue.
« Il nous faudra du temps pour revenir » estime Domenicali. « Parce que pour nous, cette décision signifie que nous devons changer notre diffuseur et pour y parvenir, nous devons changer l’arrière de la voiture. »
« Si nous faisons du bon travail, nous devrions être prêts pour le retour en Europe, au Grand Prix d’Espagne. C’est notre objectif actuel. En ce qui concerne les coûts, ils seront très gros parce qu’il faut travailler en soufflerie, ainsi que redessiner et reconstruire l’arrière de la voiture. »
Domenicali reconnaît cependant que les diffuseurs ne sont pas le seul problème de la Scuderia : « Si on regarde la situation actuelle, nous devons être rationnels et diviser le problème en deux. Un aspect, et c’est significatif, est lié au diffuseur, qui a un effet majeur sur les performances. De l’autre côté, il faut le reconnaître, nous n’avons pas été assez performants, nous avons eu des problèmes de fiabilité et nous avons fait quelques erreurs. »
« Il faut travailler pour revenir à nos standards habituels, donc nous devons réagir pour atteindre le niveau auquel nous devrions être. »
Des décisions trop lentes ?
La Cour d’Appel de la FIA n’a pas encore dévoilé les raisons qui l’ont poussée à confirmer la légalité des doubles diffuseurs. « En ce qui concerne la décision, comme je l’ai dit hier, j’attends avec intérêt de voir les explications » précise Domenicali. « D’un côté, c’est étrange, en regardant cela calmement, qu’un sujet si long et difficile ait pris si peu de temps à être résolu par la Cour, donc voir les délibérations exactes sera intéressant. »
L’affaire a débuté en janvier, lorsque les Williams et les Toyota sont apparues en piste, et il a fallu trois mois pour qu’une décision définitive soit prise. Domenicali estime que cette durée est trop longue.
« Nous n’aurions pas dû en arriver là » explique-t-il. « Ce que je peux dire, c’est que la situation n’aurait pas dû aller si loin. Il aurait fallu régler le problème avant le début de la saison, d’une manière très claire. Toute la Formule 1 doit apprendre de ce qui s’est passé, parce que ce n’est pas bon pour l’image du sport. »
« L’autre problème est que cela pourrait avoir des répercussions et causer des querelles au sein de la FOTA, parce qu’il est clair qu’il a des tensions assez fortes maintenant. Ce n’est pas une bonne situation parce que la FOTA est très importante pour le futur de la Formule 1. Ces éléments seront discutés lors d’une réunion après le Grand Prix de Bahrein. »