Tribunes rustiques mais bondées, piste étroite d'un autre temps, Silverstone, qui accueille depuis 22 ans le Grand Prix de Grande-Bretagne de Formule 1, devrait dimanche après la course dire adieu à la discipline reine du sport automobile.
Le circuit de Donington (près de Nottingham, 190 km de Londres), qui accueillait jusqu'à présent les épreuves de Moto GP, est prévu pour prendre sa succession pour les 17 années à venir. En échange, Silverstone (125 km de Londres) reçoit les courses de moto.
Silverstone bénéficie pourtant du soutien des pilotes. "C'est un circuit que j'adore, rapide, comme Spa ou Suzuka. C'est vraiment un des meilleurs du calendrier. Il l'a été ces dernières décennies", estime le Britannique Jenson Button (Brawn GP), leader du Championnat.
"Ici, les fans sont incroyables, comparés à n'importe quel autre circuit. Il peut y avoir une tempête, n'importe quel temps, ils seront encore là, debout, à tenir leurs parapluies ou quoi que ce soit d'autre", embraie Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes), champion en titre.
Le grondement de la foule et le hurlement des cornes de brume lors du début des qualifications ne l'ont pas fait mentir. Pas plus que les tribunes, remplies samedi, pour une affluence record.
"Samedi, nous aurons une audience à six chiffres, la plus importante dont je peux me rappeler. Et dimanche, nous serons aussi complets, soit plus de 100.000 personnes", s'est félicité Robert Brooks, le président du British Racing drivers' club (BRDC), Robert Brooks, propriétaire du circuit de Silverstone.
Pourquoi alors changer un concept qui marche? Car Bernie Ecclestone, le grand argentier de la Formule 1, qui gère ses droits commerciaux par le biais de la Formula one management (FOM), n'y gagne pas assez d'argent.
Silverstone, dont le contrat expire fin 2009, paye deux fois moins (plus de 10 millions d'euros tout de même) que les autres circuits européens pour accueillir la F1. Bien que Britannique, Ecclestone déclarait en 2008 ne vouloir faire "aucun sentiment" et invoquait la "nécessité de payer le prix du marché".
Le gérant de la FOM habillait ses revendications financières de préoccupations pour le confort des spectateurs, qui pour des billets compris entre 150 et 350 euros, doivent se contenter de tribunes de stands non couvertes.
Silverstone, plusieurs fois enterré, pourrait pourtant ressusciter. Car les travaux de modernisation du circuit de Donington, nécessaires à l'accueil de la F1 sont en retard. Et leur financement, 110 millions d'euros, ne serait pas acquis.
"Nous ne pensons pas qu'un GP soit envisageable à Donington en 2010", a ironisé Robert Brooks, se basant sur le "business plan et les chiffres communiqués au public".
L'argument financier aurait touché son but. "Nous avons un accord avec Donington. J'espère qu'ils le respecteront. (...) S'ils ne peuvent pas, nous reviendrons à coup sûr à Silverstone", a osé Bernie Ecclestone samedi. Le suspense est à son comble.
Le circuit de Donington (près de Nottingham, 190 km de Londres), qui accueillait jusqu'à présent les épreuves de Moto GP, est prévu pour prendre sa succession pour les 17 années à venir. En échange, Silverstone (125 km de Londres) reçoit les courses de moto.
Silverstone bénéficie pourtant du soutien des pilotes. "C'est un circuit que j'adore, rapide, comme Spa ou Suzuka. C'est vraiment un des meilleurs du calendrier. Il l'a été ces dernières décennies", estime le Britannique Jenson Button (Brawn GP), leader du Championnat.
"Ici, les fans sont incroyables, comparés à n'importe quel autre circuit. Il peut y avoir une tempête, n'importe quel temps, ils seront encore là, debout, à tenir leurs parapluies ou quoi que ce soit d'autre", embraie Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes), champion en titre.
Le grondement de la foule et le hurlement des cornes de brume lors du début des qualifications ne l'ont pas fait mentir. Pas plus que les tribunes, remplies samedi, pour une affluence record.
"Samedi, nous aurons une audience à six chiffres, la plus importante dont je peux me rappeler. Et dimanche, nous serons aussi complets, soit plus de 100.000 personnes", s'est félicité Robert Brooks, le président du British Racing drivers' club (BRDC), Robert Brooks, propriétaire du circuit de Silverstone.
Pourquoi alors changer un concept qui marche? Car Bernie Ecclestone, le grand argentier de la Formule 1, qui gère ses droits commerciaux par le biais de la Formula one management (FOM), n'y gagne pas assez d'argent.
Silverstone, dont le contrat expire fin 2009, paye deux fois moins (plus de 10 millions d'euros tout de même) que les autres circuits européens pour accueillir la F1. Bien que Britannique, Ecclestone déclarait en 2008 ne vouloir faire "aucun sentiment" et invoquait la "nécessité de payer le prix du marché".
Le gérant de la FOM habillait ses revendications financières de préoccupations pour le confort des spectateurs, qui pour des billets compris entre 150 et 350 euros, doivent se contenter de tribunes de stands non couvertes.
Silverstone, plusieurs fois enterré, pourrait pourtant ressusciter. Car les travaux de modernisation du circuit de Donington, nécessaires à l'accueil de la F1 sont en retard. Et leur financement, 110 millions d'euros, ne serait pas acquis.
"Nous ne pensons pas qu'un GP soit envisageable à Donington en 2010", a ironisé Robert Brooks, se basant sur le "business plan et les chiffres communiqués au public".
L'argument financier aurait touché son but. "Nous avons un accord avec Donington. J'espère qu'ils le respecteront. (...) S'ils ne peuvent pas, nous reviendrons à coup sûr à Silverstone", a osé Bernie Ecclestone samedi. Le suspense est à son comble.