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    Message par Bluetrack Mer 19 Aoû - 9:48

    F1 - Agent pilote : le système Briatore en question






    MACHINE A SOUS...! Wri_00002984-197-198x300La façade était pourtant fort belle « Le chemin de la F1 a toujours été difficile et avec mon père, j’ai donc signé un contrat de management avec Flavio Briatore, qui nous croyons est une excellente option avec tous les contacts nécessaires et les compétences de gestion. »
    Dès le départ du concept de Flavio Briatore dans sa carrière d’agent, débutant au milieu des années 90, l’idée était de fournir des pilotes aux équipes, afin de se substituer au déficit de la F3000 dans ce domaine. L’affaire a été très juteuse pour l’italien, de Fischella, à Trulli en passant par Wurz, Alonso, Kovalainen et Webber, les 25% de commission tombaient annuellement pour le plus grand bonheur de l’homme d’affaire. Briatore garantissait l’arrivée à la F1 et s’occupait des contrats et relations sponsorings. Bruno Michel, dans la FBB (Flavio Briatore Business, s’occupera des négociations salariales. Sauf que l’italien gère ses pilotes comme ses affaires. Avec agressivité.
    Déjà en 1997, les agents, tels que Greg Pollock, Willi Webber et surtout Julian Jakobi critiquaient le système Briatore sans être entendu. Nelson Piquet dresse le portrait du management Briatore : « (…) à de nombreuses reprises, quinze minutes avant la qualification et les courses, mon manager et chef d’équipe (Briatore) m’a menacé, me disant que si je ne faisais pas un bon résultat, il avait un autre pilote prêt à mettre à ma place » Voici la fameuse confusion des genres que les médias ont salués il y a encore 5 ans estimant que l’italien avait réussit à faire le numéro d’équilibriste d’être à la fois Agent et Manager d’une équipe. Hors ce n’est pas le cas. « Pour la saison 2009 Briatore, encore une fois en tant que mon manager et patron de l’équipe Renault F1, m’a promis que tout serait différent, que j’aurais l’attention méritée, mais je n’avais jamais obtenu “au moins l’égalité de traitement” à l’intérieur de l’équipe. Il m’a fait signer un contrat basé sur les performances, me demandant de marquer de 40% des points de Fernando Alonso à la mi- saison (…) »
    Souvenir de 2005 et 2007 lors de l’affaire Fernando Alonso. Sous contrat Briatore en 2007, ce dernier avait crié à l’injustice, critiquant les méthodes de Ron Dennis pour la forme, fustigeant le fait que McLaren payait 3 fois plus que lui le pilote espagnol. Mais la réalité était que 7,5 millions de dollars sont tombés dans sa poche en commission cette année là. Sans rien faire en plus. Les affaires sont les affaires. D’un concept intéressant à l’origine, l’évolution est devenue surtout financière. En 2009, ses commissions sont évalués à 2,2 millions d’euros (3M$). Le record étant 2007 ou 10 millions de dollars ont été encaissés.
    Qu’est qu’un bon agent ? Dans son communiqué, Nelson Piquet dresse le portrait du manager idéal : « Un gestionnaire est censé vous encourager, vous soutenir, et vous fournir des opportunités. » Le profil idéal d’un Flavio Briatore sur le papier…et sur le papier seulement.

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