Que ce soit en championnat du monde des rallyes, aux 24 Heures du Mans, dans les divers championnats d'endurance et de voitures de tourisme, ainsi qu'en CART et en IRL aux USA, Toyota s'était déjà essayé à tout.
Mais le constructeur japonais n'avait jamais tenté sa chance dans la catégorie reine du sport automobile mondial. Il était donc logique que le Toyota croise un jour la route de la F1, ce qui deviendra réalité à partir de 2002.
C'est d'une page entièrement vierge que sont partis les nombreux techniciens recrutés à travers le monde pour s'attaquer à ce défi.
Fondé sur l'expérience des rallyes de Toyota Motorsport (7 titres mondiaux), une écurie basée dans les environs de Cologne en Allemagne, le challenge que s'était fixé Toyota était de taille puisqu'il ne s’agissait pas seulement de faire un moteur, mais également un châssis. L'ensemble du projet F1 fut en effet estampillé du nom du constructeur japonais, aucune écurie n'ayant été retenue pour supporter les coûts colossaux de cette grande aventure.
Mika Salo et Allan McNish ont essuyé les plâtres en 2002, le Finlandais et l'Ecossais préparant et procédant aux débuts de l'histoire du constructeur nippon en F1. Changement de cap en 2003 où Olivier Panis et Cristiano Da Matta étaient chargés de poursuivre l'aventure. L'année suivante encore, le vétéran français et le novice brésilien tenteront en vain de toucher la juste récompense de leurs efforts.
Pour la saison 2005, Toyota avait donc fait appel à des valeurs plus sûres dans le paddock des Grands Prix - l'Italien Jarno Trulli et l'Allemand Ralf Schumacher - et à l'ingénieur 'star' Mike Gascoyne - pour tenter de mettre enfin les troupes du constructeur japonais en bon ordre de marche et atteindre les sommets pour lesquels beaucoup d'argent avait déjà été investi.
La saison 2005 fut la plus réussie depuis l'arrivée de Toyota en F1. Le bilan était en effet des plus flatteurs: deux poles positions, une grâce à Trulli aux Etats-Unis, l'autre pour Ralf Schumacher au Japon. Cinq apparitions sur le podium - deux pour Ralf (Hongrie et Chine) - trois pour Jarno dont ses deuxièmes places en Malaisie et au Bahreïn. Finalement quatrième du Championnat du monde des constructeurs, l'écurie japonaise repartait au combat en 2006 avec à l'esprit - l'ambition d'obtenir un premier succès dans la catégorie reine. Objectif raté! Mike Gascoyne fut d'ailleurs licencié au début du printemps.
En 2007, avec Pascal Vasselon à la direction technique, Toyota espérait retrouver le niveau qui était le sien en 2005, mais ce fut au contraire une saison très difficile pour Ralf Schumacher et Jarno Trulli. Pire que celle de 2006! Etant donné le budget alloué par Toyota pour ce programme de F1, ces résultats commençaient à peser lourdement du mauvais côté de la balance...
Grâce à la TF108 de 2008, pilotée en course par Jarno Trulli et l'Allemand Timo Glock, Toyota remonta quelque peu la pente. Jarno Trulli termina troisième du Grand Prix de France alors que son équipier allemand signait la meilleure performance de l'équipe en Hongrie, en terminant deuxième. L'équipe Toyota terminait la saison 2008 avec 56 points au compteur et la cinquième place au championnat.
Pour la saison 2009, Toyota repartait au combat avec Jarno Trulli et Timo Glock et toujours le Français Pascal Vasselon à la direction technique. L'objectif était le même que lors des quelques saisons précédentes: remporter enfin une victoire en F1!
Malheureusement, cet objectif n'a pas été atteint et la crise aidant, la direction du constructeur japonais a finalement décidé de jeter l'éponge et de se retirer de la F1 à la fin de la saison. Jarno Trulli, Timo Glock et Kamui Kobayashi ont pourtant fait quelques belles courses, mais ils n'ont jamais pu décrocher la victoire qui aurait pu tout changer...
Mais le constructeur japonais n'avait jamais tenté sa chance dans la catégorie reine du sport automobile mondial. Il était donc logique que le Toyota croise un jour la route de la F1, ce qui deviendra réalité à partir de 2002.
C'est d'une page entièrement vierge que sont partis les nombreux techniciens recrutés à travers le monde pour s'attaquer à ce défi.
Fondé sur l'expérience des rallyes de Toyota Motorsport (7 titres mondiaux), une écurie basée dans les environs de Cologne en Allemagne, le challenge que s'était fixé Toyota était de taille puisqu'il ne s’agissait pas seulement de faire un moteur, mais également un châssis. L'ensemble du projet F1 fut en effet estampillé du nom du constructeur japonais, aucune écurie n'ayant été retenue pour supporter les coûts colossaux de cette grande aventure.
Mika Salo et Allan McNish ont essuyé les plâtres en 2002, le Finlandais et l'Ecossais préparant et procédant aux débuts de l'histoire du constructeur nippon en F1. Changement de cap en 2003 où Olivier Panis et Cristiano Da Matta étaient chargés de poursuivre l'aventure. L'année suivante encore, le vétéran français et le novice brésilien tenteront en vain de toucher la juste récompense de leurs efforts.
Pour la saison 2005, Toyota avait donc fait appel à des valeurs plus sûres dans le paddock des Grands Prix - l'Italien Jarno Trulli et l'Allemand Ralf Schumacher - et à l'ingénieur 'star' Mike Gascoyne - pour tenter de mettre enfin les troupes du constructeur japonais en bon ordre de marche et atteindre les sommets pour lesquels beaucoup d'argent avait déjà été investi.
La saison 2005 fut la plus réussie depuis l'arrivée de Toyota en F1. Le bilan était en effet des plus flatteurs: deux poles positions, une grâce à Trulli aux Etats-Unis, l'autre pour Ralf Schumacher au Japon. Cinq apparitions sur le podium - deux pour Ralf (Hongrie et Chine) - trois pour Jarno dont ses deuxièmes places en Malaisie et au Bahreïn. Finalement quatrième du Championnat du monde des constructeurs, l'écurie japonaise repartait au combat en 2006 avec à l'esprit - l'ambition d'obtenir un premier succès dans la catégorie reine. Objectif raté! Mike Gascoyne fut d'ailleurs licencié au début du printemps.
En 2007, avec Pascal Vasselon à la direction technique, Toyota espérait retrouver le niveau qui était le sien en 2005, mais ce fut au contraire une saison très difficile pour Ralf Schumacher et Jarno Trulli. Pire que celle de 2006! Etant donné le budget alloué par Toyota pour ce programme de F1, ces résultats commençaient à peser lourdement du mauvais côté de la balance...
Grâce à la TF108 de 2008, pilotée en course par Jarno Trulli et l'Allemand Timo Glock, Toyota remonta quelque peu la pente. Jarno Trulli termina troisième du Grand Prix de France alors que son équipier allemand signait la meilleure performance de l'équipe en Hongrie, en terminant deuxième. L'équipe Toyota terminait la saison 2008 avec 56 points au compteur et la cinquième place au championnat.
Pour la saison 2009, Toyota repartait au combat avec Jarno Trulli et Timo Glock et toujours le Français Pascal Vasselon à la direction technique. L'objectif était le même que lors des quelques saisons précédentes: remporter enfin une victoire en F1!
Malheureusement, cet objectif n'a pas été atteint et la crise aidant, la direction du constructeur japonais a finalement décidé de jeter l'éponge et de se retirer de la F1 à la fin de la saison. Jarno Trulli, Timo Glock et Kamui Kobayashi ont pourtant fait quelques belles courses, mais ils n'ont jamais pu décrocher la victoire qui aurait pu tout changer...