Ferrari a indiqué que le départ de Toyota, BMW et Honda de la Formule 1 ces 12 derniers mois était dû à une rivalité opposant les grands constructeurs automobiles aux patrons de la discipline, plutôt qu’à la crise économique.
Toyota a annoncé ce mercredi matin qu’elle quittait la Formule 1 avec effet immédiat, invoquant les "graves réalités économiques actuelles" comme la raison de son départ. Mais Ferrari estime que la véritable raison est liée à une "guerre contre les constructeurs" en Formule 1.
"En réalité, le flot continu de désertions est plus le résultat d’une guerre contre les grands constructeurs automobiles par ceux qui ont dirigé la discipline, que les effets de l’économie qui ont affecté la Formule 1 lors de ces dernières années," a déclaré Ferrari sur son site internet.
L’équipe italienne indique également que la Formule 1 perd au change avec l’arrivée des nouvelles équipes pour 2010 contre le départ des constructeurs automobiles, estimant que ces nouvelles écuries ne sont pas du calibre des équipes des constructeurs.
"La Formule 1 continue de perdre d’importantes parties : lors de ces 12 derniers mois, Honda, BMW, Bridgestone et ce matin Toyota ont annoncé leur retrait. En échange, si on peut appeler ça comme ça, Manor, Lotus [car de l’équipe de Colin Chapman, Jim Clark et Ayrton Senna, pour n’en nommer que quelques-uns, il n’y a guère plus que le nom], USF1 et Campos Meta sont arrivés."
"Vous pourriez dire que c’est ‘équitable’, car c’est suffisant s’il y a des participants. Mais ce n’est pas entièrement vrai et, ensuite, nous devons voir si l’année prochaine nous serons vraiment autant à Bahreïn pour la première grille de départ de la saison 2010, et combien seront là en fin de saison."
Ferrari a également comparé la situation de la Formule 1 à un roman d’Agatha Christie. Elle souhaite que les équipes réagissent contre ceux qu’elle estime responsables de ces retraits.
"Ça ressemble à une parodie de ‘Ten Little Indians’ d’Agatha Christie, publié en Angleterre pour la première fois en 1939, mais la réalité est bien plus grave. Dans le roman policier de Christie, la personne coupable est seulement découverte quand tous les autres sont morts, un jour après le dernier. Voulons-nous attendre jusqu’à ce que cela se passe ou devrions-nous écrire le livre de la Formule 1 avec un chapitre final différent ?"
Avec le départ de Toyota, il ne reste plus que trois constructeurs automobiles en Formule 1, avec Ferrari, Mercedes et Renault. Et le constructeur français réfléchit également à son futur dans la discipline. L’entreprise a discuté aujourd’hui de son implication en Formule 1 lors d’une réunion extraordinaire.
Toyota a annoncé ce mercredi matin qu’elle quittait la Formule 1 avec effet immédiat, invoquant les "graves réalités économiques actuelles" comme la raison de son départ. Mais Ferrari estime que la véritable raison est liée à une "guerre contre les constructeurs" en Formule 1.
"En réalité, le flot continu de désertions est plus le résultat d’une guerre contre les grands constructeurs automobiles par ceux qui ont dirigé la discipline, que les effets de l’économie qui ont affecté la Formule 1 lors de ces dernières années," a déclaré Ferrari sur son site internet.
L’équipe italienne indique également que la Formule 1 perd au change avec l’arrivée des nouvelles équipes pour 2010 contre le départ des constructeurs automobiles, estimant que ces nouvelles écuries ne sont pas du calibre des équipes des constructeurs.
"La Formule 1 continue de perdre d’importantes parties : lors de ces 12 derniers mois, Honda, BMW, Bridgestone et ce matin Toyota ont annoncé leur retrait. En échange, si on peut appeler ça comme ça, Manor, Lotus [car de l’équipe de Colin Chapman, Jim Clark et Ayrton Senna, pour n’en nommer que quelques-uns, il n’y a guère plus que le nom], USF1 et Campos Meta sont arrivés."
"Vous pourriez dire que c’est ‘équitable’, car c’est suffisant s’il y a des participants. Mais ce n’est pas entièrement vrai et, ensuite, nous devons voir si l’année prochaine nous serons vraiment autant à Bahreïn pour la première grille de départ de la saison 2010, et combien seront là en fin de saison."
Ferrari a également comparé la situation de la Formule 1 à un roman d’Agatha Christie. Elle souhaite que les équipes réagissent contre ceux qu’elle estime responsables de ces retraits.
"Ça ressemble à une parodie de ‘Ten Little Indians’ d’Agatha Christie, publié en Angleterre pour la première fois en 1939, mais la réalité est bien plus grave. Dans le roman policier de Christie, la personne coupable est seulement découverte quand tous les autres sont morts, un jour après le dernier. Voulons-nous attendre jusqu’à ce que cela se passe ou devrions-nous écrire le livre de la Formule 1 avec un chapitre final différent ?"
Avec le départ de Toyota, il ne reste plus que trois constructeurs automobiles en Formule 1, avec Ferrari, Mercedes et Renault. Et le constructeur français réfléchit également à son futur dans la discipline. L’entreprise a discuté aujourd’hui de son implication en Formule 1 lors d’une réunion extraordinaire.