Jean Todt, président de la FIA, compte faire de la Formule 1 un sport plus vert et exprime par la même occasion sa déception de voir les équipes abandonner les systèmes de récupération d'énergie cinétique (SREC) dès l'année prochaine.
Le but du SREC était multiple : ajouter un élément stratégique supplémentaire lors des courses en permettant un surplus de puissance temporaire grâce à une série de batteries rapidement rechargées lors des freinages, tout en encourageant le développement de technologies pouvant être transférées aux voitures de série. Cela devait former un retour sur l'investissement pour les manufacturiers présents en F1 en plus de contribuer à la propagation de technologies vertes dans l'Industrie automobile.
Cependant, les appareils SREC se révélèrent lourds, annulant en grande partie tout avantage de puissance qu'ils procuraient à la voiture. De plus, ce poids supplémentaire diminuait le montant de lest pouvant être stratégiquement placé dans la monoplace. Avec l'exception de McLaren (deux victoires) et Ferrari (une victoire), toutes les autres écuries ont abandonné leurs systèmes au cours de la saison, n'y voyant que peu de bénéfice sur la piste.
Trop lourd, trop complexe, trop cher et peu rentable en conditions de course, les équipes se sont entendues pour abandonner le SREC en 2010, même si l'appareil demeure permis par le règlement.
Cependant, Jean Todt compte renouer la F1 avec les technologies vertes dès que possible.
"Je suis convaincu que nous devons absolument tenir compte de l'environnement, des nouvelles technologies, nous adapter à notre époque et revoir fondamentalement le sport automobile, voire créer de nouvelles disciplines," le président de la FIA affirmait lors d'une interview avec Le Figaro. "Après l'abandon par les écuries de F1 du (SREC), nous n'apporterons rien de novateur l'an prochain. Je le regrette."
Pour remédier la situation, Todt a procédé à la mise en place d'un groupe de travail qui aura comme objectif de lier le sport automobile et les besoins de l'environnement. Une sage décision qui sera d'ailleurs appuyée par Gilles Simon, un ancien collègue.
"J'ai ainsi décidé de la création d'un groupe de travail, qui impliquera nos commissions Environnement et Nouvelles Énergies, lancé des sous-commissions pétroliers et manufacturiers de pneumatiques rattachées à la commission constructeurs. Gilles Simon, ancien patron des moteurs chez Ferrari, va rejoindre la FIA dans ce cadre. C'est un travail d'équipe, et j'attends des propositions, en ce sens comme pour favoriser le spectacle. Sinon la FIA agira."
La Formule 1 demeure un sport très populaire au niveau mondial, mais pour assurer sa pérennité, la catégorie reine doit faire davantage pour s'adapter et rejoindre les valeurs du public qui l'encourage. Pour ce faire, il faudra trouver les secteurs où la F1 et les voitures de série vendues au grand public se rejoignent et travailler vers un but commun.
"C'est important, mais pas simple," remarquait Todt. "Les aides électroniques permettent par exemple de proposer aux automobilistes des voitures sûres, alors que, dans le sport, elles n'ont pas leur place au bénéfice de l'expression du pilotage. Mais nous trouverons."
"C'est l'un des aspects passionnants de ma mission. Rendez-vous compte : l'automobile n'a qu'une centaine d'années, mais les progrès ont été sidérants. Le sport automobile doit s'adapter à son époque. À partir de là, il symbolisera le progrès."
Le but du SREC était multiple : ajouter un élément stratégique supplémentaire lors des courses en permettant un surplus de puissance temporaire grâce à une série de batteries rapidement rechargées lors des freinages, tout en encourageant le développement de technologies pouvant être transférées aux voitures de série. Cela devait former un retour sur l'investissement pour les manufacturiers présents en F1 en plus de contribuer à la propagation de technologies vertes dans l'Industrie automobile.
Cependant, les appareils SREC se révélèrent lourds, annulant en grande partie tout avantage de puissance qu'ils procuraient à la voiture. De plus, ce poids supplémentaire diminuait le montant de lest pouvant être stratégiquement placé dans la monoplace. Avec l'exception de McLaren (deux victoires) et Ferrari (une victoire), toutes les autres écuries ont abandonné leurs systèmes au cours de la saison, n'y voyant que peu de bénéfice sur la piste.
Trop lourd, trop complexe, trop cher et peu rentable en conditions de course, les équipes se sont entendues pour abandonner le SREC en 2010, même si l'appareil demeure permis par le règlement.
Cependant, Jean Todt compte renouer la F1 avec les technologies vertes dès que possible.
"Je suis convaincu que nous devons absolument tenir compte de l'environnement, des nouvelles technologies, nous adapter à notre époque et revoir fondamentalement le sport automobile, voire créer de nouvelles disciplines," le président de la FIA affirmait lors d'une interview avec Le Figaro. "Après l'abandon par les écuries de F1 du (SREC), nous n'apporterons rien de novateur l'an prochain. Je le regrette."
Pour remédier la situation, Todt a procédé à la mise en place d'un groupe de travail qui aura comme objectif de lier le sport automobile et les besoins de l'environnement. Une sage décision qui sera d'ailleurs appuyée par Gilles Simon, un ancien collègue.
"J'ai ainsi décidé de la création d'un groupe de travail, qui impliquera nos commissions Environnement et Nouvelles Énergies, lancé des sous-commissions pétroliers et manufacturiers de pneumatiques rattachées à la commission constructeurs. Gilles Simon, ancien patron des moteurs chez Ferrari, va rejoindre la FIA dans ce cadre. C'est un travail d'équipe, et j'attends des propositions, en ce sens comme pour favoriser le spectacle. Sinon la FIA agira."
La Formule 1 demeure un sport très populaire au niveau mondial, mais pour assurer sa pérennité, la catégorie reine doit faire davantage pour s'adapter et rejoindre les valeurs du public qui l'encourage. Pour ce faire, il faudra trouver les secteurs où la F1 et les voitures de série vendues au grand public se rejoignent et travailler vers un but commun.
"C'est important, mais pas simple," remarquait Todt. "Les aides électroniques permettent par exemple de proposer aux automobilistes des voitures sûres, alors que, dans le sport, elles n'ont pas leur place au bénéfice de l'expression du pilotage. Mais nous trouverons."
"C'est l'un des aspects passionnants de ma mission. Rendez-vous compte : l'automobile n'a qu'une centaine d'années, mais les progrès ont été sidérants. Le sport automobile doit s'adapter à son époque. À partir de là, il symbolisera le progrès."