Dans le but d'encourager les pilotes à s'attaquer davantage sur la piste, et non compter sur l'exécution de stratégies d'arrêt aux puits savamment planifiées pour gagner des positions, le règlement 2010 interdit dorénavant les ravitaillements en carburant lors des Grands Prix.
Il existe également un aspect sécuritaire à ce changement : manipuler du carburant injecté sous haute pression dans un minimum de temps aura causé plus d'une émotion forte aux cours des années. Mais le but recherché, c'est surtout d'augmenter davantage le facteur humain en Formule 1. Les pilotes devront gérer des voitures lourdes au départ sans oublier l'usure des pneus; du côté des mécanos, toute la durée d'un arrêt pour changer un train de pneus ne dépendra que de leur rapidité.
Où certains n'y voient que du bien dans ces changements, d'autres s'inquiètent de voir des voitures trop lourdes pour permettre aux pilotes d'attaquer pendant la première moitié de la course.
Martin Whitmarsh, patron de l'écurie McLaren et président de l'association des écuries [FOTA], regarde les bons et mauvais côtés de l'approche.
"Inévitablement, lorsque vous faites des changements il y a des avantages et des inconvénients," explique-t-il sur le site officiel de la F1. Heureusement, le tout semble démontrer un potentiel assez positif.
"Du côté des avantages, cela donnera sans doute des qualifications plus pures car la plus rapide combinaison voiture/pilote signera les meilleurs temps," Whitmarsh élabore. En effet, les voitures seront très légères lors des qualifs : l'obligation d'avoir assez de carburant à bord pour effectuer le premier relais - un poids qui différait selon la stratégie choisie par chacun - a été logiquement supprimée puisque tout le monde aura un réservoir gorgé dès le départ.
"Deuxièmement, pendant la course elle-même, les dépassements étaient souvent planifiés et effectués en conséquence de la stratégie [d'arrêt pour ravitailler], donc cela se passait dans la ligne des puits et non sur le circuit." Cela ne s'appliquant plus, "les pilotes auront un plus grand incitatif pour doubler [sur la piste]."
"Il y a eu des occasions par le passé où un pilote n'a pas eu cet incitatif car il savait qu'il roulerait plus longtemps et qu'il pourrait dépasser la voiture devant de façon stratégique en passant par les puits," reconnaît Whitmarsh.
De plus, n'oublions pas les conditions très différentes qu'auront à gérer les pilotes, car la fin des qualifications ne ressemblera en rien au départ de la course.
"Les pilotes vont se qualifier avec très peu de carburant, et la prochaine fois qu'ils piloteront la voiture en mode attaque au premier virage, ce sera après un départ arrêté avec des pneus froids et des freins froids et avec 160kg de carburant," spécifie Whitmarsh. "Ce sera tout un défi pour eux, non seulement en termes de négocier ce premier virage, mais en termes de la façon dont il prendront soin des pneus et comment le comportement de la voiture sera altéré en conséquence de cela."
Mais pour l'instant, tout cela, c'est de la théorie positive visant à améliorer le spectacle et augmenter le facteur humain de l'équation. Whitmarsh avoue qu'il faudra attendre et voir si ces points positifs se concrétiseront comme prévu au cours de la saison.
Le risque, c'est que les ravitaillements en carburant aient été éliminés sans que cela n'améliore le spectacle : "Du côté négatif, c'est possible que, si tout ce qui a été énuméré ci-haut est bien géré de façon égale par tous les pilotes, alors nous aurons perdu un des intérêts stratégiques."
"Espérons que les points précédents l'emporteront sur le dernier," souhaite le patron de McLaren.
Il existe également un aspect sécuritaire à ce changement : manipuler du carburant injecté sous haute pression dans un minimum de temps aura causé plus d'une émotion forte aux cours des années. Mais le but recherché, c'est surtout d'augmenter davantage le facteur humain en Formule 1. Les pilotes devront gérer des voitures lourdes au départ sans oublier l'usure des pneus; du côté des mécanos, toute la durée d'un arrêt pour changer un train de pneus ne dépendra que de leur rapidité.
Où certains n'y voient que du bien dans ces changements, d'autres s'inquiètent de voir des voitures trop lourdes pour permettre aux pilotes d'attaquer pendant la première moitié de la course.
Martin Whitmarsh, patron de l'écurie McLaren et président de l'association des écuries [FOTA], regarde les bons et mauvais côtés de l'approche.
"Inévitablement, lorsque vous faites des changements il y a des avantages et des inconvénients," explique-t-il sur le site officiel de la F1. Heureusement, le tout semble démontrer un potentiel assez positif.
"Du côté des avantages, cela donnera sans doute des qualifications plus pures car la plus rapide combinaison voiture/pilote signera les meilleurs temps," Whitmarsh élabore. En effet, les voitures seront très légères lors des qualifs : l'obligation d'avoir assez de carburant à bord pour effectuer le premier relais - un poids qui différait selon la stratégie choisie par chacun - a été logiquement supprimée puisque tout le monde aura un réservoir gorgé dès le départ.
"Deuxièmement, pendant la course elle-même, les dépassements étaient souvent planifiés et effectués en conséquence de la stratégie [d'arrêt pour ravitailler], donc cela se passait dans la ligne des puits et non sur le circuit." Cela ne s'appliquant plus, "les pilotes auront un plus grand incitatif pour doubler [sur la piste]."
"Il y a eu des occasions par le passé où un pilote n'a pas eu cet incitatif car il savait qu'il roulerait plus longtemps et qu'il pourrait dépasser la voiture devant de façon stratégique en passant par les puits," reconnaît Whitmarsh.
De plus, n'oublions pas les conditions très différentes qu'auront à gérer les pilotes, car la fin des qualifications ne ressemblera en rien au départ de la course.
"Les pilotes vont se qualifier avec très peu de carburant, et la prochaine fois qu'ils piloteront la voiture en mode attaque au premier virage, ce sera après un départ arrêté avec des pneus froids et des freins froids et avec 160kg de carburant," spécifie Whitmarsh. "Ce sera tout un défi pour eux, non seulement en termes de négocier ce premier virage, mais en termes de la façon dont il prendront soin des pneus et comment le comportement de la voiture sera altéré en conséquence de cela."
Mais pour l'instant, tout cela, c'est de la théorie positive visant à améliorer le spectacle et augmenter le facteur humain de l'équation. Whitmarsh avoue qu'il faudra attendre et voir si ces points positifs se concrétiseront comme prévu au cours de la saison.
Le risque, c'est que les ravitaillements en carburant aient été éliminés sans que cela n'améliore le spectacle : "Du côté négatif, c'est possible que, si tout ce qui a été énuméré ci-haut est bien géré de façon égale par tous les pilotes, alors nous aurons perdu un des intérêts stratégiques."
"Espérons que les points précédents l'emporteront sur le dernier," souhaite le patron de McLaren.