Colin Kolles, le nouveau patron chez Campos, insiste pour dire que l'équipe aura ses deux voitures en place lors du Grand Prix de Bahreïn qui débutera la saison à la mi-mars. Il avoue cependant qu'en arrivant aux quartiers généraux de l'opération espagnole, il n'y a découvert que le strict minimum d'une écurie de F1.
Il fut annoncé vendredi dernier que Jose Maria Carabante prenait le contrôle total de l'équipe, l'homme d'affaires ayant acheté les parts détenues par le fondateur de l'écurie, Adrian Campos. Depuis des mois, des doutes existent quant à la participation de Campos F1 au championnat 2010, mais le changement de propriétaire donne un nouveau souffle aux efforts de l'équipe. Kolles, nommé par Carabante pour diriger l'opération de sauvetage, ne sous-estime pas la tâche qui l'attend pour tout mettre sur roues; il demeure néanmoins convaincu de réussir.
"Nous aurons deux voitures à Bahreïn", a-t-il déclaré au journaliste Adam Cooper, tel que publié sur le site adamcooperf1.com. "Je ne sais pas comment nous les aurons, et je m'en fiche, mais nous aurons deux voitures sur la grille."
"Ils n'avaient rien, ils avaient un atelier vide", continuait Kolles, expliquant l'ampleur de la mission qui lui a été confiée. "Mon rôle est de nettoyer le chaos. Ils n'avaient pratiquement rien, que du chaos. Au fond, le seul département qui existe est celui de l'informatique, avec huit gars qui n'ont jamais vu une F1 de leurs vies en train de préparer des programmes de simulation. Ensuite il y a deux ou trois ingénieurs ayant de l'expérience en F1 et c'est tout. La vraie histoire est une histoire folle."
Le nouveau patron en fait donc une affaire personnelle : "Depuis deux semaines je dors deux heures par nuit, c'est une période très inouïe. J'insiste de plus en plus et je n'abandonnerai pas tant que je n'y suis pas arrivé. Je veux réussir à mener l'équipe sur la grille, survivre l'année, la stabiliser et ensuite la bâtir."
De 2005 à 2008, Kolles a dirigé l'ancienne écurie Jordan, supervisant les transitions vers les bannières Midland, Spyker et finalement Force India. Il est confiant que son réseau de contacts l'aidera maintenant à faire progresser Campos : l'objectif est de réunir le châssis fabriqué par Dallara, le moteur fourni par Cosworth et la boîte de vitesses produite par Xtrac et d'en faire une voiture viable.
"Il y a certaines choses qui seront faites à la dernière minute car composer une équipe en deux semaines n'est pas facile", expliquait-t-il. "C'est seulement parce que j'ai une infrastructure que c'est possible. J'ai des gens qui travaillent pour moi, tels Mike Krack, qui était ingénieur-chef chez BMW par exemple, et Geoff Willis [ingénieur chez Williams, Honda et Red Bull] qui agit comme consultant pour le moment et nous verrons comment nous procéderons avec lui."
"J'ai un grand réseau; mais les mécanos et les ingénieurs et le reste, c'est le plus petit problème," Kolles précisait. "Il y a d'autres soucis. Il faut arriver à des ententes avec Cosworth, Dallara, Xtrac, tous les autres fournisseurs, discuter avec les pilotes, avec Bernie [Ecclestone]. Il faut éliminer les 'stoppe-course', c'est ça le but."
Comme on pouvait s'y attendre, Kolles a confirmé que l'écurie Campos changera très probablement de nom suite à l'approbation de la FIA et de Formula One Management [FOM].
Question pilotes, Bruno Senna devrait conserver son siège mais l'identité de son coéquipier demeure un mystère. La spéculation laisse entendre que Jose Maria Lopez pourrait couper ses liens avec la fragile US F1 et rejoindre Campos, accompagné bien sûr de ses sponsors. La rumeur raconte que le co-fondateur de YouTube, Chad Hurley, retirerait son soutien financier de US F1 pour l'offrir à Campos.
Kolles n'a pas voulu clarifier la situation, il a préféré laisser planer quelques indices quant au financement de l'écurie. "Peut-être [aura-t-elle] une saveur américaine", a-t-il répondu. "Peut-être une saveur hispano-américaine."
Il fut annoncé vendredi dernier que Jose Maria Carabante prenait le contrôle total de l'équipe, l'homme d'affaires ayant acheté les parts détenues par le fondateur de l'écurie, Adrian Campos. Depuis des mois, des doutes existent quant à la participation de Campos F1 au championnat 2010, mais le changement de propriétaire donne un nouveau souffle aux efforts de l'équipe. Kolles, nommé par Carabante pour diriger l'opération de sauvetage, ne sous-estime pas la tâche qui l'attend pour tout mettre sur roues; il demeure néanmoins convaincu de réussir.
"Nous aurons deux voitures à Bahreïn", a-t-il déclaré au journaliste Adam Cooper, tel que publié sur le site adamcooperf1.com. "Je ne sais pas comment nous les aurons, et je m'en fiche, mais nous aurons deux voitures sur la grille."
"Ils n'avaient rien, ils avaient un atelier vide", continuait Kolles, expliquant l'ampleur de la mission qui lui a été confiée. "Mon rôle est de nettoyer le chaos. Ils n'avaient pratiquement rien, que du chaos. Au fond, le seul département qui existe est celui de l'informatique, avec huit gars qui n'ont jamais vu une F1 de leurs vies en train de préparer des programmes de simulation. Ensuite il y a deux ou trois ingénieurs ayant de l'expérience en F1 et c'est tout. La vraie histoire est une histoire folle."
Le nouveau patron en fait donc une affaire personnelle : "Depuis deux semaines je dors deux heures par nuit, c'est une période très inouïe. J'insiste de plus en plus et je n'abandonnerai pas tant que je n'y suis pas arrivé. Je veux réussir à mener l'équipe sur la grille, survivre l'année, la stabiliser et ensuite la bâtir."
De 2005 à 2008, Kolles a dirigé l'ancienne écurie Jordan, supervisant les transitions vers les bannières Midland, Spyker et finalement Force India. Il est confiant que son réseau de contacts l'aidera maintenant à faire progresser Campos : l'objectif est de réunir le châssis fabriqué par Dallara, le moteur fourni par Cosworth et la boîte de vitesses produite par Xtrac et d'en faire une voiture viable.
"Il y a certaines choses qui seront faites à la dernière minute car composer une équipe en deux semaines n'est pas facile", expliquait-t-il. "C'est seulement parce que j'ai une infrastructure que c'est possible. J'ai des gens qui travaillent pour moi, tels Mike Krack, qui était ingénieur-chef chez BMW par exemple, et Geoff Willis [ingénieur chez Williams, Honda et Red Bull] qui agit comme consultant pour le moment et nous verrons comment nous procéderons avec lui."
"J'ai un grand réseau; mais les mécanos et les ingénieurs et le reste, c'est le plus petit problème," Kolles précisait. "Il y a d'autres soucis. Il faut arriver à des ententes avec Cosworth, Dallara, Xtrac, tous les autres fournisseurs, discuter avec les pilotes, avec Bernie [Ecclestone]. Il faut éliminer les 'stoppe-course', c'est ça le but."
Comme on pouvait s'y attendre, Kolles a confirmé que l'écurie Campos changera très probablement de nom suite à l'approbation de la FIA et de Formula One Management [FOM].
Question pilotes, Bruno Senna devrait conserver son siège mais l'identité de son coéquipier demeure un mystère. La spéculation laisse entendre que Jose Maria Lopez pourrait couper ses liens avec la fragile US F1 et rejoindre Campos, accompagné bien sûr de ses sponsors. La rumeur raconte que le co-fondateur de YouTube, Chad Hurley, retirerait son soutien financier de US F1 pour l'offrir à Campos.
Kolles n'a pas voulu clarifier la situation, il a préféré laisser planer quelques indices quant au financement de l'écurie. "Peut-être [aura-t-elle] une saveur américaine", a-t-il répondu. "Peut-être une saveur hispano-américaine."