Lewis Hamilton grimace encore si on lui parle des événements ayant suivi le Grand Prix d'Australie de l'année dernière; le Britannique avait alors pensé quitter la discipline, mais le temps l'a aidé à tourner la page sur cette affaire.
Ayant commis une erreur en laissant passer Jarno Trulli alors que la Voiture de sécurité était en piste, Hamilton a par la suite commis une erreur bien plus monumentale en acceptant de mentir aux commissaires enquêtant l'incident après la course : il avait alors raconté que sa manoeuvre n'avait pas été volontaire. C'est ce que le directeur sportif de McLaren à l'époque, Dave Ryan, lui avait demandé de dire. Sur la base de ce témoignage, Trulli avait perdu son podium.
La FIA écoute ensuite les communications radio entre l'équipe et Hamilton, et découvre une contradiction entre les événements en piste et les déclarations devant les commissaires [pourquoi cela n'avait pas été fait au préalable est une autre question]. Trulli retrouve son podium, Ryan quitte McLaren, et un Hamilton profondément humilié et affecté par cette histoire songe à son avenir. Son explication : il avait suivi les ordres d'un patron au lieu d'écouter son jugement.
"Il y avait beaucoup à assimiler après ce qui s'était passé", se souvient Hamilton, tel que rapporté par le Telegraph samedi. "Comment les gens me perçoivent m'importe beaucoup. C'était un sentiment de 'peut-être ne devrais-je pas être dans ce sport' plutôt que de ne plus être dans l'équipe."
"Je n'ai jamais voulu piloter pour qui que ce soit d'autre", précise le pilote de 25 ans, un protégé de McLaren depuis une douzaine d'années déjà. "Alors ce n'était pas un désir de quitter l'équipe, mais d'arrêter de piloter. Pendant une fraction de seconde, c'était 'C'est trop à encaisser. Comment pourrais-je m'en remettre ?'"
"Parfois c'est difficile de faire face à la musique, c'est dur d'être devant les gens lorsque vous savez qu'ils parlent de vous dès que vous avez tourné le dos."
C'est connu, le comportement et le langage corporel de Hamilton avaient changé au cours des semaines suivant cette affaire : peu souriant, regard baissé, évitant les gens. Le temps et les encouragements ont fait leur œuvre.
"Il y avait le soutien de ma famille, mon équipe, mes fans, des lettres superbes, et je me suis dit 'J'ai fait une erreur mais tous ces gens me donnent une autre chance par leur soutien", il explique. "Tranquillement, j'ai réalisé que ce n'était pas que de l'énergie négative, j'avais du soutien et du respect. Ça m'a rendu plus fort. Ce fut une expérience très forte."
"J'ai été mordu une fois et je ne veux plus jamais être mordu de nouveau. Je ne veux plus jamais me retrouver dans cette position et je sens que plus jamais je le serai", ajoute-t-il. "L'intégrité m'est très importante."
Hamilton considère donc qu'il a reçu une seconde chance et il le croit au fond de lui-même. Il fera face à Michael Schumacher cette année, un pilote qui a souvent défrayé les manchettes par son comportement en piste; l'Allemand s'est d'ailleurs offusqué en janvier lorsqu'un journaliste lui a demandé si ses manières allaient changer avec sa seconde carrière en F1. Hamilton croit que Schumacher saisira l'occasion pour le démontrer.
"Chacun a son opinion sur son passé mais chacun a droit à une seconde chance", dit-il au sujet du controversé septuple champion. "Je suis certain qu'il a grandi. Il a gagné en âge et je suis certain qu'il fera de son mieux pour corriger les choses qu'il a faites par le passé ou les choses qu'il n'a pas faites par le passé."
Il y a quelques jours, Hamilton a reconnu sa part de responsabilité concernant la cohabitation tumultueuse qui existait entre lui et Fernando Alonso chez McLaren en 2007.
Ayant commis une erreur en laissant passer Jarno Trulli alors que la Voiture de sécurité était en piste, Hamilton a par la suite commis une erreur bien plus monumentale en acceptant de mentir aux commissaires enquêtant l'incident après la course : il avait alors raconté que sa manoeuvre n'avait pas été volontaire. C'est ce que le directeur sportif de McLaren à l'époque, Dave Ryan, lui avait demandé de dire. Sur la base de ce témoignage, Trulli avait perdu son podium.
La FIA écoute ensuite les communications radio entre l'équipe et Hamilton, et découvre une contradiction entre les événements en piste et les déclarations devant les commissaires [pourquoi cela n'avait pas été fait au préalable est une autre question]. Trulli retrouve son podium, Ryan quitte McLaren, et un Hamilton profondément humilié et affecté par cette histoire songe à son avenir. Son explication : il avait suivi les ordres d'un patron au lieu d'écouter son jugement.
"Il y avait beaucoup à assimiler après ce qui s'était passé", se souvient Hamilton, tel que rapporté par le Telegraph samedi. "Comment les gens me perçoivent m'importe beaucoup. C'était un sentiment de 'peut-être ne devrais-je pas être dans ce sport' plutôt que de ne plus être dans l'équipe."
"Je n'ai jamais voulu piloter pour qui que ce soit d'autre", précise le pilote de 25 ans, un protégé de McLaren depuis une douzaine d'années déjà. "Alors ce n'était pas un désir de quitter l'équipe, mais d'arrêter de piloter. Pendant une fraction de seconde, c'était 'C'est trop à encaisser. Comment pourrais-je m'en remettre ?'"
"Parfois c'est difficile de faire face à la musique, c'est dur d'être devant les gens lorsque vous savez qu'ils parlent de vous dès que vous avez tourné le dos."
C'est connu, le comportement et le langage corporel de Hamilton avaient changé au cours des semaines suivant cette affaire : peu souriant, regard baissé, évitant les gens. Le temps et les encouragements ont fait leur œuvre.
"Il y avait le soutien de ma famille, mon équipe, mes fans, des lettres superbes, et je me suis dit 'J'ai fait une erreur mais tous ces gens me donnent une autre chance par leur soutien", il explique. "Tranquillement, j'ai réalisé que ce n'était pas que de l'énergie négative, j'avais du soutien et du respect. Ça m'a rendu plus fort. Ce fut une expérience très forte."
"J'ai été mordu une fois et je ne veux plus jamais être mordu de nouveau. Je ne veux plus jamais me retrouver dans cette position et je sens que plus jamais je le serai", ajoute-t-il. "L'intégrité m'est très importante."
Hamilton considère donc qu'il a reçu une seconde chance et il le croit au fond de lui-même. Il fera face à Michael Schumacher cette année, un pilote qui a souvent défrayé les manchettes par son comportement en piste; l'Allemand s'est d'ailleurs offusqué en janvier lorsqu'un journaliste lui a demandé si ses manières allaient changer avec sa seconde carrière en F1. Hamilton croit que Schumacher saisira l'occasion pour le démontrer.
"Chacun a son opinion sur son passé mais chacun a droit à une seconde chance", dit-il au sujet du controversé septuple champion. "Je suis certain qu'il a grandi. Il a gagné en âge et je suis certain qu'il fera de son mieux pour corriger les choses qu'il a faites par le passé ou les choses qu'il n'a pas faites par le passé."
Il y a quelques jours, Hamilton a reconnu sa part de responsabilité concernant la cohabitation tumultueuse qui existait entre lui et Fernando Alonso chez McLaren en 2007.