Gagner à Monte-Carlo et à Silverstone la même année est quelque chose de "spécial" pour Mark Webber ; qui ne digère toujours pas le coup de l'aileron avant. Au point de regretter d'avoir rempilé chez Red Bull.
Qu'est-ce que ça fait de gagner à Silverstone ?
Mark Webber : C'est spécial, parce que j'avais déjà gagné ici en Formule Ford et maintenant je gagne en F1. Si on m'avait demandé, en début de saison, quelles courses je souhaitais remporter en priorité, j'aurais dit le GP de Monaco et le British Grand Prix. Ça restera un sommet de ma carrière et je pense aussi à Sir Jack Brabham (ndlr : le pilote australien triple champion du monde en 1959, 60 et 66). C'est un endroit spécial pour gagner un Grand Prix, et aussi pour toute notre équipe, qui est basée tout près d'ici et a beaucoup travaillé ce week-end. Il faut continuer à consolider notre situation, même si l'autre voiture a perdu des points.
Racontez-nous cette course. ..
M.W. : Flavio (Briatore, son manager) m'avait dit: prend un bon départ, et c'est ce que j'ai fait. J'ai pris un très bon départ, je voulais vraiment rester sur ma trajectoire et ça s'est bien passé. Parfois, il y a une différence sur la grille entre la gauche et la droite de la piste, mais ici, avec toutes les courses annexes, ça allait. Je pense aussi que la procédure de départ m'a aidé. On s'est bien battu avec Lewis (Hamilton), on s'est fait plaisir, surtout pendant la première partie de la course. J'ai passé mon temps à surveiller l'écart avec lui, il a fait une course sensationnelle, et j'ai essayé de préserver mes pneus durs, parce que je savais que je devais les garder longtemps. Quand la voiture de sécurité est sortie, ça a donné une chance à Lewis de revenir sur moi. Le seul avantage, comme à Monaco, c'est que je n'avais pas d'attardés à doubler quand la course a repris. Ma voiture a été parfaite de bout en bout.
La décision de donner votre aileron avant à Vettel samedi vous a-t-elle donné un supplément de motivation dimanche ?
M.W. : Je n'étais pas content, c'est sûr, et on en reparlera demain à l'usine. Pendant la parade des pilotes, certains m'ont même chambré en me proposant leur aileron avant. J'ai déjà surmonté quelques obstacles dans ma carrière, et aussi dans ma vie privée, ça fait un moment que je suis dans les parages et parfois cette expérience sert. C'est la première fois que notre équipe se retrouvait dans cette situation et je n'aurais jamais signé un nouveau contrat si j'avais su que ça allait se passer comme ça ce week-end
Qu'est-ce que ça fait de gagner à Silverstone ?
Mark Webber : C'est spécial, parce que j'avais déjà gagné ici en Formule Ford et maintenant je gagne en F1. Si on m'avait demandé, en début de saison, quelles courses je souhaitais remporter en priorité, j'aurais dit le GP de Monaco et le British Grand Prix. Ça restera un sommet de ma carrière et je pense aussi à Sir Jack Brabham (ndlr : le pilote australien triple champion du monde en 1959, 60 et 66). C'est un endroit spécial pour gagner un Grand Prix, et aussi pour toute notre équipe, qui est basée tout près d'ici et a beaucoup travaillé ce week-end. Il faut continuer à consolider notre situation, même si l'autre voiture a perdu des points.
Racontez-nous cette course. ..
M.W. : Flavio (Briatore, son manager) m'avait dit: prend un bon départ, et c'est ce que j'ai fait. J'ai pris un très bon départ, je voulais vraiment rester sur ma trajectoire et ça s'est bien passé. Parfois, il y a une différence sur la grille entre la gauche et la droite de la piste, mais ici, avec toutes les courses annexes, ça allait. Je pense aussi que la procédure de départ m'a aidé. On s'est bien battu avec Lewis (Hamilton), on s'est fait plaisir, surtout pendant la première partie de la course. J'ai passé mon temps à surveiller l'écart avec lui, il a fait une course sensationnelle, et j'ai essayé de préserver mes pneus durs, parce que je savais que je devais les garder longtemps. Quand la voiture de sécurité est sortie, ça a donné une chance à Lewis de revenir sur moi. Le seul avantage, comme à Monaco, c'est que je n'avais pas d'attardés à doubler quand la course a repris. Ma voiture a été parfaite de bout en bout.
La décision de donner votre aileron avant à Vettel samedi vous a-t-elle donné un supplément de motivation dimanche ?
M.W. : Je n'étais pas content, c'est sûr, et on en reparlera demain à l'usine. Pendant la parade des pilotes, certains m'ont même chambré en me proposant leur aileron avant. J'ai déjà surmonté quelques obstacles dans ma carrière, et aussi dans ma vie privée, ça fait un moment que je suis dans les parages et parfois cette expérience sert. C'est la première fois que notre équipe se retrouvait dans cette situation et je n'aurais jamais signé un nouveau contrat si j'avais su que ça allait se passer comme ça ce week-end