La première expérience à Bahreïn n'aura pas été assez convaincante au goût des champions. « Les dépassements sont pratiquement impossibles, sauf si quelqu’un fait une erreur devant », a indiqué Schumacher, sixième dimanche.
« Ça n’a définitivement pas rendu ma course plus excitante. Au contraire, je n’arrivais pas à suivre dans la première portion du circuit », a ajouté Hamilton.
L’interdiction de ravitaillements a été vue en F1 pour la dernière fois en 1993. C’est l’année où Alain Prost a récolté son quatrième et dernier titre.
« Les bons pilotes de cette nouvelle génération aimeront ce concept une fois qu’ils auront eu la chance de s’y adapter », a-t-il indiqué.
« Ils ont été habitués à faire des sprints à tout moment : en pratique, en qualification et en course. À ce rythme, 60kg ou 10kg de carburant ne fait aucune différence. Avec 160kg, il leur faut penser différemment. Ils n’y sont simplement pas habitués », a ajouté Prost.
David Coulthard était d’accord avec Prost, affirmant que l’adaptation pendrait quelques courses, au grand malheur des amateurs qui n’ont pas trouvé les 49 tours du circuit de Bahreïn des plus excitants!
Les pneumatiques ont aussi été source de tensions à Bahreïn alors qu’à peu près tout le plateau avait la même stratégie en piste. La solution d’imposer un second arrêt obligatoire devrait être révisée par la FIA dans les jours à venir.