Carlos Ghosn avait annoncé depuis plusieurs mois que des « discussions » étaient en cours avec des partenaires potentiels. Les choses semblent s'être accélérées hier. Le patron de Renau...
Carlos Ghosn avait annoncé depuis plusieurs mois que des « discussions » étaient en cours avec des partenaires potentiels. Les choses semblent s'être accélérées hier. Le patron de Renault a réuni son conseil d'administration dans la matinée pour évoquer l'alliance stratégique qui pourrait être scellée avec le constructeur allemand Daimler.
Selon Les Echos et Le Figaro d'hier, cette alliance pourrait se concrétiser par un échange de participations symbolique – autour de 3 % – et par un partenariat dans les petites voitures, avec le développement d'une plateforme commune. Autant Renault que Daimler sont présents sur ce segment mais avec des fortunes diverses. Le constructeur allemand, qui produit la Smart et les Mercedes Classe A et B, souffre d'un problème de volume de production. Il devrait profiter de l'expérience de Renault dans ce domaine où la Twingo connaît toujours le succès. Selon la revue spécialisée AutoWeek, la plate-forme commune devrait permettre de produire à terme plus de 350 000 unités par an. Les deux groupes envisageraient également de travailler ensemble aux développements de nouvelles générations de moteurs.
Reste à savoir si cette alliance stratégique sera menée à son terme. Le groupe Daimler est en effet coutumier des partenariats voués à l'échec. En 1998, il fusionnait avec l'américain Chrysler avant de le revendre en 2007. En 2000, il prenait une participation dans Mitsubishi et dans Hyundai avant de s'en débarrasser quelques années plus tard.
Finalement, seuls les investisseurs semblaient accueillir favorablement ce projet d'alliance, hier. Sur les Bourses de Paris et de Francfort, les titres Renault et Daimler étaient en hausse, dans un marché plutôt atone
Carlos Ghosn avait annoncé depuis plusieurs mois que des « discussions » étaient en cours avec des partenaires potentiels. Les choses semblent s'être accélérées hier. Le patron de Renault a réuni son conseil d'administration dans la matinée pour évoquer l'alliance stratégique qui pourrait être scellée avec le constructeur allemand Daimler.
Selon Les Echos et Le Figaro d'hier, cette alliance pourrait se concrétiser par un échange de participations symbolique – autour de 3 % – et par un partenariat dans les petites voitures, avec le développement d'une plateforme commune. Autant Renault que Daimler sont présents sur ce segment mais avec des fortunes diverses. Le constructeur allemand, qui produit la Smart et les Mercedes Classe A et B, souffre d'un problème de volume de production. Il devrait profiter de l'expérience de Renault dans ce domaine où la Twingo connaît toujours le succès. Selon la revue spécialisée AutoWeek, la plate-forme commune devrait permettre de produire à terme plus de 350 000 unités par an. Les deux groupes envisageraient également de travailler ensemble aux développements de nouvelles générations de moteurs.
Reste à savoir si cette alliance stratégique sera menée à son terme. Le groupe Daimler est en effet coutumier des partenariats voués à l'échec. En 1998, il fusionnait avec l'américain Chrysler avant de le revendre en 2007. En 2000, il prenait une participation dans Mitsubishi et dans Hyundai avant de s'en débarrasser quelques années plus tard.
Finalement, seuls les investisseurs semblaient accueillir favorablement ce projet d'alliance, hier. Sur les Bourses de Paris et de Francfort, les titres Renault et Daimler étaient en hausse, dans un marché plutôt atone