Peugeot inaugure avec son coupé RCZ, la griffe des « hors série ». Un label inédit qui symbolise le véhicule plaisir, la créativité et le sport. Le nouveau coupé français s’est-il donné les moyens de rivaliser avec la reine de la catégorie ? Une certaine Audi TT.
A l’image de Citroën avec « DS », Renault avec Gordini (?), Peugeot créé à son tour une vitrine dédiée aux véhicules plaisirs : les « hors série ». Le RCZ en est l’illustration et sera suivi par d’autres modèles dans les années à venir, tous identifiés sport & plaisir.
Cette étude de style menée par Jérôme Gallix aura mis près de 4 ans à se concrétiser. L’éphémère chef du style Peugeot nous avait confié à l’époque s’être inspiré de pick-up et autre muscle car au retour du SEMA show (salon américain). Notamment pour la malle et les épaules arrière. Les arches en aluminium, le double bosselage en référence à la 908 du Mans et cette face avant de 308 vitaminée séduisent le public du salon de Francfort 2007 sous l’appellation 308 RCZ.
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Deux ans plus tard, Peugeot récidive en lieu et place avec une version définitive. Le logo est rafraîchi, l’appellation figée en RCZ et la stratégie marketing axée sur le « hors série ». Le coupé 2+2 présent sur le stand en édition limitée blanc/carbone (200 exemplaires) s’arrache d’ailleurs en moins de 48 heures !
Avec ses proportions et ses prestations le RCZ s’installe donc sur le même créneau que celui de l’Audi TT. A une différence prêt. Son tarif. Et quelle différence ! Puisque le spectaculaire coupé de la marque au lion se monnaye en moyenne 7000 € de moins que le sobre modèle des anneaux.
Dans l’habitacle, le conducteur profite d’une ambiance résolument haut de gamme. Peugeot n’a plus rien à envier aux allemands en matière de qualité. Tant au niveau des matériaux que des finitions. Planche de bord revêtue de cuir, console centrale laquée, plastiques valorisants et quelques notes de d’aluminium habillent l’intérieur du RCZ. Détail inhabituel chez Peugeot : la présence d’une montre à cadran sur le tableau de bord. Une touche haut de gamme qui ne dénote pas avec l’esprit du véhicule.
Coupé oblige, la garde au toit est réduite. Amoindrissant l’espace vital à l’avant mais aussi la visibilité. Claustrophobe s’abstenir. La position de conduite n’en demeure pas moins excellente. Une fois calé dans le confortable siège baquet griffé du Lion, le feeling avec la voiture est naturel. Sportif même, avec à disposition levier de vitesse à faible débattement, pédalier alu, volant à fond plat, etc. Passer sa ceinture de sécurité, placée exagérément loin, relève de la contorsion. Dommage.
A l’inverse de la concurrence, ce coupé 2+2 propose deux places à l’arrière. Des places d’à-point qui serviront, dans le pire des cas, à transporter deux enfants, dans le meilleur de libérer un volume plus conséquent pour vos valises en actionnant une poignée située dans le coffre. Ce dernier s’avère très logeable pour la catégorie avec un volume oscillant entre 384 et 760 litres.
Avec un prix d’entrée de 27 400 €, le RCZ ne dispose que d'un seul niveau de finition. Enrichi d’un catalogue de packs, d’options et d’accessoires dans lesquels il faudra investir pour atteindre le niveau premium qu’il revendique. Le haut de gamme atteint pour le moment 29 900 €. En attendant l’arrivée, l’été prochain du THP 200