L'accident que Valentino Rossi a subi au Mugello samedi peut-il hâter l'arrivée souvent évoquée du motard en F1 ? Son père et mentor Graziano le pense.
Valentino Rossi a souffert d'une spectaculaire chute, samedi matin, en essais libres du Grand Prix d'Italie au Mugello. Le champion en titre, en pneus froids, a été éjecté de sa moto à près de 200 km/h (la vidéo du crash est sur notre mur Facebook). Après un vol assez effrayant, il a terminé dans un bac à gravier, le tibia droit fracturé.
Les premières estimations font état de six mois de convalescence pour le Docteur, qui, à l'image d'un Alain Prost en F1, a rarement eu affaire à ses "confrères". Six mois, un délai qui peut fluctuer en fonction de la fracture, des soins et des capacités de récupérations de Rossi.
Déjà, cependant, les déclarations de Rossi la veille du Grand Prix, sur son envie de courir en F1 sont éclairées d'un jour nouveau. C'est maintenant son père Graziano, qui alimente l'idée d'un passage prochain sur quatre roues.
Ancien pilote moto et toujours mentor de son fils, l'iconoclaste Graziano se pose une question dans le journal AS : "Peut-être qu'en voyant combien la moto est un sport si cruel il est temps de commencer l'aventure en F1 ?".
Rossi avait dit qu'il se prononcerait à ce sujet avec la moitié de l'année 2010 mais les récents événements devraient retarder l'échéance de manière très compréhensible. Ce que voulait Rossi, 30 ans, avant de quitter la moto, c'était être dix fois champion du monde. Or il n'a pour le moment que neuf titres.
Avec cette chute, le record de victoires en Grands Prix de Giacomo Agostini, l'autre grande figure de la course moto, semble plus que jamais hors de portée. Ago a stoppé sa carrière en 1977 après 122 victoires, toutes catégories confondues, et Rossi en est à 104. "Ce record, ce n'est pas un objectif, c'est un rêve", affirmait Rossi cet hiver.
Un rêve qui s'éloigne pour ce sportif hors norme, mais qui pourrait en rapprocher un autre, celui de devenir le deuxième champion du monde moto à devenir champion du monde de F1, après John Surtees en 1964. La F1 est sans conteste moins dangereuse que la moto et, même si cette discipline est réservée à des pilotes de très grand talent, surtout dans des top teams comme Ferrari, Rossi aurait l'avantage qu'il est plus facile de faire le transfert dans ce sens (moto vers F1) que dans l'autre. Michael Schumacher peut en témoigner.
La prophétie de Graziano va-t-elle se réaliser ? Laissons d'abord à son fils le temps de se relever.
Valentino Rossi a souffert d'une spectaculaire chute, samedi matin, en essais libres du Grand Prix d'Italie au Mugello. Le champion en titre, en pneus froids, a été éjecté de sa moto à près de 200 km/h (la vidéo du crash est sur notre mur Facebook). Après un vol assez effrayant, il a terminé dans un bac à gravier, le tibia droit fracturé.
Les premières estimations font état de six mois de convalescence pour le Docteur, qui, à l'image d'un Alain Prost en F1, a rarement eu affaire à ses "confrères". Six mois, un délai qui peut fluctuer en fonction de la fracture, des soins et des capacités de récupérations de Rossi.
Déjà, cependant, les déclarations de Rossi la veille du Grand Prix, sur son envie de courir en F1 sont éclairées d'un jour nouveau. C'est maintenant son père Graziano, qui alimente l'idée d'un passage prochain sur quatre roues.
Ancien pilote moto et toujours mentor de son fils, l'iconoclaste Graziano se pose une question dans le journal AS : "Peut-être qu'en voyant combien la moto est un sport si cruel il est temps de commencer l'aventure en F1 ?".
Rossi avait dit qu'il se prononcerait à ce sujet avec la moitié de l'année 2010 mais les récents événements devraient retarder l'échéance de manière très compréhensible. Ce que voulait Rossi, 30 ans, avant de quitter la moto, c'était être dix fois champion du monde. Or il n'a pour le moment que neuf titres.
Avec cette chute, le record de victoires en Grands Prix de Giacomo Agostini, l'autre grande figure de la course moto, semble plus que jamais hors de portée. Ago a stoppé sa carrière en 1977 après 122 victoires, toutes catégories confondues, et Rossi en est à 104. "Ce record, ce n'est pas un objectif, c'est un rêve", affirmait Rossi cet hiver.
Un rêve qui s'éloigne pour ce sportif hors norme, mais qui pourrait en rapprocher un autre, celui de devenir le deuxième champion du monde moto à devenir champion du monde de F1, après John Surtees en 1964. La F1 est sans conteste moins dangereuse que la moto et, même si cette discipline est réservée à des pilotes de très grand talent, surtout dans des top teams comme Ferrari, Rossi aurait l'avantage qu'il est plus facile de faire le transfert dans ce sens (moto vers F1) que dans l'autre. Michael Schumacher peut en témoigner.
La prophétie de Graziano va-t-elle se réaliser ? Laissons d'abord à son fils le temps de se relever.