Au cours des réunions FOTA, depuis le Grand Prix d’Espagne, la candidature Pirelli est apparue comme favorite pour plusieurs raisons. Des raisons économiques et sportives.
L’argument principal de la marque italienne était la stabilité technique. Au contraire de Michelin qui tentait la révolution du 18 pouces, Pirelli assurait mettre à disposition des pneumatiques type 2010. 6 gammes au total et par année : 4 types de gommes slick et deux types de pluies pour un total de 300 trains par année (plus que Bridgestone cette saison). Les équipes participeront à hauteur de 1,35 millions d’euros (soit un total de 17.55 millions d’euros annuel) à l’investissement de la fourniture.
Pirelli s’engageait aussi dans la recherche et développement, en partenariat avec les équipes de F1, afin d’établir un projet innovant. Le choix du manufacturier italien était fortement appuyer par les petites équipes, qui ont dans l’espoir de revenir au niveau des grandes le plus rapidement possible. Un nouveau manufacturier, que tout le monde doit découvrir a été l’argument sportif évident.
Mais la marque italienne s’engage aussi à investir massivement dans la communication (plus de 20 millions d’euros annuel), surtout dans le Paddock Club, afin de tirer un maximum de notoriété de sa fourniture unique en Formule 1. Une campagne surtout axé sur les pays émergeants, l’Amérique Latine, Moyen Orient et l’Asie. En accord avec les ambitions de la Formule 1. La discipline reine du sport automobile devient donc une composante médiatique majeure pour le manufacturier italien.
Pirelli fournira aussi le championnat GP2 jusqu’en 2013