Le looping de Mark Webber au 11e tour du Grand Prix d'Europe, dimanche à Valence, a rappelé un certain nombres de principes de la F1 moderne. Ce sport nécessite toujours des attributs que certains qualifieraient de masculins. Mais il est plus sûr qu'avant.
Tout le paddock de la F1 était sous le choc, à l'arrivée, après avoir vu des images qui ont déjà fait le tour du monde, celles de Mark Webber s'envolant par-dessus la Lotus de Heikki Kovalainen pour retomber sur le toit et terminer sa course folle dans les pneus.
Webber est sorti indemne de ce crash qui constitue une configuration classique quand une voiture en heurte un autre pas l'arrière. Red Bull a confirmé que son pilote australien serait au départ du prochain Grand Prix, du 9 au 11 juiller juillet à Silverstone.
Ce type d'accident, qui coûta la vie par exemple à Gilles Villeneuve (le 8 mai 1982 à Zolder, après un accrochage avec Jochen Mass) nous rappelle qu'il n'y a plus eu de mort au volant d'une F1 depuis Ayrton Senna et Roland Ratzenberg, respectivement les 30 avril et 1er mai 1994 à Imola. Seize ans, c'est un record en F1, où chaque vie gagnée vaut plus que n'importe quelle autre victoire.
C'était d'ailleurs l'avis de tous les pilotes, hier en Espagne "Le plus important dans cette course est que Mark n'ait rien eu", affirmait à chaud le vainqueur de Valence Sebastien Vettel. "Certaines personnes regrettent la F1 d'il y a 30 ans. Elles disent qu'il ne se passe rien dans celle d'aujourd'hui. Mais un jour comme celui-ci, on se rappelle que les vitesses sont très élevées. Et quand les choses tournent mal, elles vont spectaculairement mal", a-t-il poursuivi.
Coincé derrière Heikki Kovalainen après un départ catastrophique, Webber a ainsi revécu son cauchemar de 1999 lors du warm-up des 24 Heures du Mans, quand son proto Mercedes s'envolait dans les Hunaudières.
Mais depuis Senna la sécurité a fait des progrès énormes. On l'a vu non seulement dimanche mais aussi pour des accidents comme ceux de Felipe Massa en Hongrie, qui reprenait le volant 6 mois après avoir reçu le ressort de Rubens Barrichello en pleine tête en essais, l'embardée au Canada de Robert Kubica en 2007 ou celle d'Allan McNish sur la Toyota en 2002 à Suzuka. Dégagements, largeur de piste, HANS, circuit décriés certes mais sûrs, roues attachées au châssis et surtout cellule de survie… la liste des améliorations est très longue sur les dernières années.
Le champion du monde Jenson Button, 3e dimanche, a lui qualifié la sortie de piste de "terrifiante, d'"impressionnante, en terme de hauteur". "Cela montre combien nous sommes allés loin en matière de sécurité, combien nous pouvons nous sortir sans dommage d'un accident énorme", a-t-il ajouté.
"Nous courons à plus de 200 à l'heure, en prenant des virages à très grande vitesse, en encaissant des G..., donc ce ne sera jamais un sport sûr. Nous savons tous que nous devons respecter nos monoplaces, des bêtes de 800 chevaux qui ne veulent pas être domptées", a expliqué Button.
"C'est quelque chose dont nous sommes conscients quand nous montons à bord", a-t-il poursuivi, remarquant que le dénouement aurait pu être "légèrement différent" pour Webber "dans d'autres circonstances".
"Un pilote d'aujourd'hui a les mêmes qualités qu'un pilote d'il y a trente ou cinquante ans. Il faut être au niveau, rapide, courageux... réunir toutes ces qualités", rappelle Vettel. Car le danger est partout présent. Webber l'a démontré.
Tout le paddock de la F1 était sous le choc, à l'arrivée, après avoir vu des images qui ont déjà fait le tour du monde, celles de Mark Webber s'envolant par-dessus la Lotus de Heikki Kovalainen pour retomber sur le toit et terminer sa course folle dans les pneus.
Webber est sorti indemne de ce crash qui constitue une configuration classique quand une voiture en heurte un autre pas l'arrière. Red Bull a confirmé que son pilote australien serait au départ du prochain Grand Prix, du 9 au 11 juiller juillet à Silverstone.
Ce type d'accident, qui coûta la vie par exemple à Gilles Villeneuve (le 8 mai 1982 à Zolder, après un accrochage avec Jochen Mass) nous rappelle qu'il n'y a plus eu de mort au volant d'une F1 depuis Ayrton Senna et Roland Ratzenberg, respectivement les 30 avril et 1er mai 1994 à Imola. Seize ans, c'est un record en F1, où chaque vie gagnée vaut plus que n'importe quelle autre victoire.
C'était d'ailleurs l'avis de tous les pilotes, hier en Espagne "Le plus important dans cette course est que Mark n'ait rien eu", affirmait à chaud le vainqueur de Valence Sebastien Vettel. "Certaines personnes regrettent la F1 d'il y a 30 ans. Elles disent qu'il ne se passe rien dans celle d'aujourd'hui. Mais un jour comme celui-ci, on se rappelle que les vitesses sont très élevées. Et quand les choses tournent mal, elles vont spectaculairement mal", a-t-il poursuivi.
Coincé derrière Heikki Kovalainen après un départ catastrophique, Webber a ainsi revécu son cauchemar de 1999 lors du warm-up des 24 Heures du Mans, quand son proto Mercedes s'envolait dans les Hunaudières.
Mais depuis Senna la sécurité a fait des progrès énormes. On l'a vu non seulement dimanche mais aussi pour des accidents comme ceux de Felipe Massa en Hongrie, qui reprenait le volant 6 mois après avoir reçu le ressort de Rubens Barrichello en pleine tête en essais, l'embardée au Canada de Robert Kubica en 2007 ou celle d'Allan McNish sur la Toyota en 2002 à Suzuka. Dégagements, largeur de piste, HANS, circuit décriés certes mais sûrs, roues attachées au châssis et surtout cellule de survie… la liste des améliorations est très longue sur les dernières années.
Le champion du monde Jenson Button, 3e dimanche, a lui qualifié la sortie de piste de "terrifiante, d'"impressionnante, en terme de hauteur". "Cela montre combien nous sommes allés loin en matière de sécurité, combien nous pouvons nous sortir sans dommage d'un accident énorme", a-t-il ajouté.
"Nous courons à plus de 200 à l'heure, en prenant des virages à très grande vitesse, en encaissant des G..., donc ce ne sera jamais un sport sûr. Nous savons tous que nous devons respecter nos monoplaces, des bêtes de 800 chevaux qui ne veulent pas être domptées", a expliqué Button.
"C'est quelque chose dont nous sommes conscients quand nous montons à bord", a-t-il poursuivi, remarquant que le dénouement aurait pu être "légèrement différent" pour Webber "dans d'autres circonstances".
"Un pilote d'aujourd'hui a les mêmes qualités qu'un pilote d'il y a trente ou cinquante ans. Il faut être au niveau, rapide, courageux... réunir toutes ces qualités", rappelle Vettel. Car le danger est partout présent. Webber l'a démontré.