La Scuderia Ferrari est toujours en tête du championnat du monde des constructeurs et ses pilotes bien placés au classement, mais la scuderia a connu deux casses moteur lors des deux derniers Grands Prix, des faiblesses qui pourraient coûter très cher d'ici la fin de saison.
Les deux images sont à peu près identiques : en Hongrie la course de Felipe Massa s'est terminée dans un épais nuage de fumée à trois tours de l'arrivée.
Un dénouement cruel pour le Brésilien qui avait course gagnée. Dimanche à Valencia c'est cette fois Kimi Raikkonen qui a vu son après-midi s'achever dans un panache blanc.
Deux moteurs cassés et pas mal d'inquiétudes pour Ferrari d'ici la fin de saison: à chaque fois les blocs propulseurs défaillants en étaient à leur deuxième course. Il faut rappeler que depuis quelques saisons, par mesure d'économies, les moteurs doivent parcourir la distance de deux Grands Prix sous peine de pénalité.
Les têtes pensantes de l'écurie italienne vont-elles trembler à chaque fois qu'un moteur sera utilisé pour la seconde fois ?
Dimanche l'abandon de Raikkonen, qui occupait la sixième place, a en tout cas un peu gâché le plaisir né de la victoire de Felipe Massa.
« Malheureusement, une fois encore nous avons connu un problème de fiabilité, cette fois sur la voiture de Kimi », regrette Stefano Domenicali, le directeur de la gestion sportive de Ferrari.
« Cela nous a fait perdre de précieux points et maintenant il va nous falloir comprendre exactement ce qui s'est passé à propos de cette nouvelle casse moteur, et décider de la manière dont nous allons réagir. »
Sur ce point la saison avait débuté de manière cauchemardesque pour la Scuderia, dont les deux voitures abandonnaient le premier Grand Prix, en Australie, en raison de deux problèmes de moteur.
La réaction était immédiate : quatre victoires consécutives et une fiabilité retrouvée, avec notamment un morceau de bravoure au Grand Prix de France quand Raikkonen avait réussi à terminer la course malgré un échappement salement abîmé. Mais depuis deux courses les problèmes ont refait surface, toujours sur le moteur.
« Ce qui est arrivé est un problème sérieux », affirme encore Stefano Domenicali. « On va devoir faire tout ce qui est en notre pouvoir pour récupérer dans les courses à venir les points perdus à cause de ces problèmes de fiabilité. On doit continuer à pousser pour développer la voiture et en même temps améliorer la fiabilité. »
Or les deux prochains circuits sont justement très exigeants pour les propulseurs : Spa-Francorchamps propose de longues portions rapides et Monza est même un cran au-dessus, surnommé "le temple de la vitesse."
« La régularité va être la clé d'ici la fin du championnat, et pour être régulier il faut d'abord être fiable », appuie Massa.
Ce dernier arrivera à Spa avec un V8 déjà utilisé ce week-end à Valencia alors que Raikkonen aura moins à s'inquiéter avec un moteur neuf. Ce dernier a toutefois le désavantage d'avoir déjà utilisé son "joker" (le premier changement de moteur de la saison n'entraîne pas de pénalité), justement après le Grand Prix de France.
Massa de son côté l'utilisera peut-être avant la Belgique. « On verra quand il sera important pour nous d'utiliser ou non notre joker, si vraiment il y a un problème sur mon moteur ou non », affirme-t-il.
En attendant les deux prochains déplacements, la scuderia va travailler sérieusement pour tenter de trouver une solution au problème, avec justement quatre jours d'essais sur l'exigeant circuit de Monza dès cette semaine.
Sources : F1-live.com
Les deux images sont à peu près identiques : en Hongrie la course de Felipe Massa s'est terminée dans un épais nuage de fumée à trois tours de l'arrivée.
Un dénouement cruel pour le Brésilien qui avait course gagnée. Dimanche à Valencia c'est cette fois Kimi Raikkonen qui a vu son après-midi s'achever dans un panache blanc.
Deux moteurs cassés et pas mal d'inquiétudes pour Ferrari d'ici la fin de saison: à chaque fois les blocs propulseurs défaillants en étaient à leur deuxième course. Il faut rappeler que depuis quelques saisons, par mesure d'économies, les moteurs doivent parcourir la distance de deux Grands Prix sous peine de pénalité.
Les têtes pensantes de l'écurie italienne vont-elles trembler à chaque fois qu'un moteur sera utilisé pour la seconde fois ?
Dimanche l'abandon de Raikkonen, qui occupait la sixième place, a en tout cas un peu gâché le plaisir né de la victoire de Felipe Massa.
« Malheureusement, une fois encore nous avons connu un problème de fiabilité, cette fois sur la voiture de Kimi », regrette Stefano Domenicali, le directeur de la gestion sportive de Ferrari.
« Cela nous a fait perdre de précieux points et maintenant il va nous falloir comprendre exactement ce qui s'est passé à propos de cette nouvelle casse moteur, et décider de la manière dont nous allons réagir. »
Sur ce point la saison avait débuté de manière cauchemardesque pour la Scuderia, dont les deux voitures abandonnaient le premier Grand Prix, en Australie, en raison de deux problèmes de moteur.
La réaction était immédiate : quatre victoires consécutives et une fiabilité retrouvée, avec notamment un morceau de bravoure au Grand Prix de France quand Raikkonen avait réussi à terminer la course malgré un échappement salement abîmé. Mais depuis deux courses les problèmes ont refait surface, toujours sur le moteur.
« Ce qui est arrivé est un problème sérieux », affirme encore Stefano Domenicali. « On va devoir faire tout ce qui est en notre pouvoir pour récupérer dans les courses à venir les points perdus à cause de ces problèmes de fiabilité. On doit continuer à pousser pour développer la voiture et en même temps améliorer la fiabilité. »
Or les deux prochains circuits sont justement très exigeants pour les propulseurs : Spa-Francorchamps propose de longues portions rapides et Monza est même un cran au-dessus, surnommé "le temple de la vitesse."
« La régularité va être la clé d'ici la fin du championnat, et pour être régulier il faut d'abord être fiable », appuie Massa.
Ce dernier arrivera à Spa avec un V8 déjà utilisé ce week-end à Valencia alors que Raikkonen aura moins à s'inquiéter avec un moteur neuf. Ce dernier a toutefois le désavantage d'avoir déjà utilisé son "joker" (le premier changement de moteur de la saison n'entraîne pas de pénalité), justement après le Grand Prix de France.
Massa de son côté l'utilisera peut-être avant la Belgique. « On verra quand il sera important pour nous d'utiliser ou non notre joker, si vraiment il y a un problème sur mon moteur ou non », affirme-t-il.
En attendant les deux prochains déplacements, la scuderia va travailler sérieusement pour tenter de trouver une solution au problème, avec justement quatre jours d'essais sur l'exigeant circuit de Monza dès cette semaine.
Sources : F1-live.com