Le copropriétaire majoritaire du team Renault Gerard Lopez regrette que la F1 ne soit pas plus près des fans et n'ait pas encore pris le virage de l'Internet.
"La F1 a besoin de mieux se vendre. C'est un sport global", a déclaré Lopez à Autosport. "Elle a aussi probablement besoin de mieux se monétiser. La promotion, c'est dépenser de l'argent pour sa notoriété et la monétisation, c'est gagner de l'argent. Aujourd'hui, la F1 doit offrir de nouvelles choses et Bernie Ecclestone sera attentif à cela, c'est une certitude."
"L'avenir de ce sport passe par l'ajout de médias à son offre et aussi l'adaptation à une nouvelle géographie. Pour faire plus d'audience sur ces nouveaux territoires, il n'y a pas de secret, il faut des pilotes issus de ces régions."
De nouveaux pilotes, comme peut-être Vitaly Petrov (Russie) ou Robert Kubica (Pologne), ses coureurs chez Renault, mais aussi des pilotes au comportement différent.
"Chez Renault, nous poussons nos pilotes à se balader sans garde du corps, hors du paddock. On pense que c'est une bonne chose. Personne ne va les manger ou les détrousser. Au pire on les touchera. Ce n'est pas la fin du monde. Sur-protéger les pilotes, c'est la première mesure qui vous coupe de vos fans. Les pilotes aiment le contact, sauf si vous leur dites que cela n'apporte rien."
"Beaucoup de gens dans le paddock croient que ces 200x50m sont le centre du monde, ce n'est pas vrai. On gagnerait beaucoup à être plus détendus sur certaines choses. Prenez les pilotes de GP2 qui passent en F1. Ils sont heureux d'être reconnus, de leur popularité. Les mêmes personnes deux ou trois ans plus tard sont dans le schéma mental qui leur fait dire que ce n'est pas bien. Allez les gars ! Vous êtes en piste deux heures, vous avez deux heures de briefing, vous pouvez passer un peu plus de temps avec les fans, non ?"
Lopez craint aussi que la F1 périclite à la manière de l'industrie musicale, faute de ne pas avoir su s'adapter aux nouvelles technologies. "Bernie a attendu que le marché devienne mature et personne ne peut critiquer la F1 en termes de sécurité des contenus. C'est très bien protégé. Maintenant, il est temps d'agir. La F1 n'a pas besoin d'être plus connue. Elle doit mieux monétiser hors télévision", estime Lopez.
Oui, mais comment ? Lopez, qui s'est lancé depuis longtemps dans le capital risque et dans les nouvelles technologies, a son idée : "Prenons l'exemple des courses qui ont fait l'Histoire de la F1. Les gens seraient prêts à payer pour cela. J'aimerais bien revoir l'accrochage Prost-Senna à Suzuka. Je paierais volontiers un forfait mensuel pour cela."
"On sait que toutes les courses ont été digitalisées. Il y a énormément de contenus historiques que l'on peut monétiser. Il y a aussi le domaine des paris. Pour de l'argent ou juste pour le plaisir (...). Il y a aussi les jeux vidéos. Je pense que notre rôle d'équipe est aussi de faire des propositions sur toutes ces choses qui concernent le futur de la F1."
"La F1 a besoin de mieux se vendre. C'est un sport global", a déclaré Lopez à Autosport. "Elle a aussi probablement besoin de mieux se monétiser. La promotion, c'est dépenser de l'argent pour sa notoriété et la monétisation, c'est gagner de l'argent. Aujourd'hui, la F1 doit offrir de nouvelles choses et Bernie Ecclestone sera attentif à cela, c'est une certitude."
"L'avenir de ce sport passe par l'ajout de médias à son offre et aussi l'adaptation à une nouvelle géographie. Pour faire plus d'audience sur ces nouveaux territoires, il n'y a pas de secret, il faut des pilotes issus de ces régions."
De nouveaux pilotes, comme peut-être Vitaly Petrov (Russie) ou Robert Kubica (Pologne), ses coureurs chez Renault, mais aussi des pilotes au comportement différent.
"Chez Renault, nous poussons nos pilotes à se balader sans garde du corps, hors du paddock. On pense que c'est une bonne chose. Personne ne va les manger ou les détrousser. Au pire on les touchera. Ce n'est pas la fin du monde. Sur-protéger les pilotes, c'est la première mesure qui vous coupe de vos fans. Les pilotes aiment le contact, sauf si vous leur dites que cela n'apporte rien."
"Beaucoup de gens dans le paddock croient que ces 200x50m sont le centre du monde, ce n'est pas vrai. On gagnerait beaucoup à être plus détendus sur certaines choses. Prenez les pilotes de GP2 qui passent en F1. Ils sont heureux d'être reconnus, de leur popularité. Les mêmes personnes deux ou trois ans plus tard sont dans le schéma mental qui leur fait dire que ce n'est pas bien. Allez les gars ! Vous êtes en piste deux heures, vous avez deux heures de briefing, vous pouvez passer un peu plus de temps avec les fans, non ?"
Lopez craint aussi que la F1 périclite à la manière de l'industrie musicale, faute de ne pas avoir su s'adapter aux nouvelles technologies. "Bernie a attendu que le marché devienne mature et personne ne peut critiquer la F1 en termes de sécurité des contenus. C'est très bien protégé. Maintenant, il est temps d'agir. La F1 n'a pas besoin d'être plus connue. Elle doit mieux monétiser hors télévision", estime Lopez.
Oui, mais comment ? Lopez, qui s'est lancé depuis longtemps dans le capital risque et dans les nouvelles technologies, a son idée : "Prenons l'exemple des courses qui ont fait l'Histoire de la F1. Les gens seraient prêts à payer pour cela. J'aimerais bien revoir l'accrochage Prost-Senna à Suzuka. Je paierais volontiers un forfait mensuel pour cela."
"On sait que toutes les courses ont été digitalisées. Il y a énormément de contenus historiques que l'on peut monétiser. Il y a aussi le domaine des paris. Pour de l'argent ou juste pour le plaisir (...). Il y a aussi les jeux vidéos. Je pense que notre rôle d'équipe est aussi de faire des propositions sur toutes ces choses qui concernent le futur de la F1."
