Quand la FIA a décidé de ne pas attribuer une place de 13e écurie de Formule 1, l’ancien champion du monde, Jacques Villeneuve, a déclaré mettre en branle son plan B.
Ainsi, Villeneuve et ses associés et partenaires ont décidé de consacrer tous leurs efforts dans le rachat d’une écurie existante.
« Ça coûtera sans doute un peu plus cher et nous devons nous assurer d’avoir les coudées franches avec une éventuelle équipe rachetée, » avait déclaré Villeneuve à Ruefrontenac.com le 8 septembre dernier après l’annonce de la FIA. « Nous ne voulons pas être pris avec des associés que nous n’aurions pas choisis. »
Alors, quels choix s’offrent à Villeneuve et ses partenaires ?
Faisons donc le tour des écuries.
Première, éliminons toutes les équipes qui sont en excellente santé financière, qui sont liées à de grands constructeurs automobiles et qui ne sont pas à vendre. Ainsi, on élimine de l’équation les écuries McLaren, Mercedes GP, Red Bull Racing, Ferrari, Williams et Renault.
Villeneuve peut donc investir dans les six écuries qui restent.
Force India
L’écurie, basée à Silverstone et propriété de Vijay Mallya (milliardaire patron de Kingfisher), se porte financièrement quand même bien et n’a pas besoin de nouveaux investisseurs. Ses liens avec McLaren et Mercedes en font une sorte d’équipe B des deux entités principales. Difficile de voir Villeneuve y mettre les pieds, d’autant qu’il désire piloter durant au moins une saison complète.
Scuderia Toro Rosso
Gerhard Berger possédait la petite écurie italienne jusqu’à ce qu’il la revende à son bon ami Dietrich Mateschitz, le grand patron des boissons Red Bull. Mateschitz préférerait bien consacrer son énergie, et son argent, à son écurie principale et délaisser Toro Rosso, mais tout en conservant un certain contrôle pour y placer ses jeunes pilotes. Villeneuve pourrait avoir une chance d’y investir, mais tout dépend des conditions fixées par l’Autrichien.
Lotus Racing
Patron d’AsiaAir, Tony Fernandes a réalisé son grand rêve : ramener le nom Lotus en F1 et permettre à son pays, la Malaisie, d’avoir sa propre écurie et de former les futurs pilotes malais. Fernandes possède d’excellents contacts et a un plan de développement solide. Difficile de voir comment Villeneuve, qui a aussi des idées très claires et précises, y trouver son compte.
Virgin Racing
Une autre jeune écurie détenue par un milliardaire, Sir Richard Branson, grand patron du groupe Virgin. Toutefois, malgré son nom magique, l’écurie n’a pas réussi à attirer de gros commanditaires. Ses finances sont précaires et l’arrivée de Villeneuve à titre d’investisseur pourrait plaire à Branson et John Booth, directeur de l’écurie. De plus, commercialement, le nom de Villeneuve pourrait plaire à Virgin.
Hispania Racing Team
La petite écurie ibérique a du mal à terminer la saison. Elle est à la recherche pressante d’investisseurs ou de commanditaires majeurs. José Ramon Carabante, milliardaire espagnol, croyait que les grosses entreprises de son pays allaient se battre pour commanditer son écurie de F1. Ce n’est pas le cas. Il regarde du côté du serbe Zoran Stefanovic, afin de fusionner son écurie avec Stefan GP et ainsi obtenir les voitures conçues par Toyota. Si Villeneuve désire investir dans Hispania, il devra d’abord tasser Stefanovic.
Sauber Motorsport
Selon nous, il s’agit du meilleur rapport qualité/prix. C’est probablement cher, mais ça vaut la peine, car Sauber Motorsport est capable de produire une voiture de F1 entière, ce qui n’est pas le cas des autres petites écuries. Villeneuve connaît très bien Peter Sauber, ayant piloté pour lui auparavant. Mais ça ne serait pas facile, car Villeneuve entrerait en compétition avec un autre milliardaire, le Mexicain Carlos Slim, propriétaire de Telmex, géant des télécommunications au Mexique. Slim est intéressé à investir dans Sauber pour y placer les meilleurs pilotes mexicains, dont le jeune Esteban Gutierrez, déjà nommé pilote de réserve de Sauber pour la saison 2011.
Avouons que le choix est restreint.
Ainsi, Villeneuve et ses associés et partenaires ont décidé de consacrer tous leurs efforts dans le rachat d’une écurie existante.
« Ça coûtera sans doute un peu plus cher et nous devons nous assurer d’avoir les coudées franches avec une éventuelle équipe rachetée, » avait déclaré Villeneuve à Ruefrontenac.com le 8 septembre dernier après l’annonce de la FIA. « Nous ne voulons pas être pris avec des associés que nous n’aurions pas choisis. »
Alors, quels choix s’offrent à Villeneuve et ses partenaires ?
Faisons donc le tour des écuries.
Première, éliminons toutes les équipes qui sont en excellente santé financière, qui sont liées à de grands constructeurs automobiles et qui ne sont pas à vendre. Ainsi, on élimine de l’équation les écuries McLaren, Mercedes GP, Red Bull Racing, Ferrari, Williams et Renault.
Villeneuve peut donc investir dans les six écuries qui restent.
Force India
L’écurie, basée à Silverstone et propriété de Vijay Mallya (milliardaire patron de Kingfisher), se porte financièrement quand même bien et n’a pas besoin de nouveaux investisseurs. Ses liens avec McLaren et Mercedes en font une sorte d’équipe B des deux entités principales. Difficile de voir Villeneuve y mettre les pieds, d’autant qu’il désire piloter durant au moins une saison complète.
Scuderia Toro Rosso
Gerhard Berger possédait la petite écurie italienne jusqu’à ce qu’il la revende à son bon ami Dietrich Mateschitz, le grand patron des boissons Red Bull. Mateschitz préférerait bien consacrer son énergie, et son argent, à son écurie principale et délaisser Toro Rosso, mais tout en conservant un certain contrôle pour y placer ses jeunes pilotes. Villeneuve pourrait avoir une chance d’y investir, mais tout dépend des conditions fixées par l’Autrichien.
Lotus Racing
Patron d’AsiaAir, Tony Fernandes a réalisé son grand rêve : ramener le nom Lotus en F1 et permettre à son pays, la Malaisie, d’avoir sa propre écurie et de former les futurs pilotes malais. Fernandes possède d’excellents contacts et a un plan de développement solide. Difficile de voir comment Villeneuve, qui a aussi des idées très claires et précises, y trouver son compte.
Virgin Racing
Une autre jeune écurie détenue par un milliardaire, Sir Richard Branson, grand patron du groupe Virgin. Toutefois, malgré son nom magique, l’écurie n’a pas réussi à attirer de gros commanditaires. Ses finances sont précaires et l’arrivée de Villeneuve à titre d’investisseur pourrait plaire à Branson et John Booth, directeur de l’écurie. De plus, commercialement, le nom de Villeneuve pourrait plaire à Virgin.
Hispania Racing Team
La petite écurie ibérique a du mal à terminer la saison. Elle est à la recherche pressante d’investisseurs ou de commanditaires majeurs. José Ramon Carabante, milliardaire espagnol, croyait que les grosses entreprises de son pays allaient se battre pour commanditer son écurie de F1. Ce n’est pas le cas. Il regarde du côté du serbe Zoran Stefanovic, afin de fusionner son écurie avec Stefan GP et ainsi obtenir les voitures conçues par Toyota. Si Villeneuve désire investir dans Hispania, il devra d’abord tasser Stefanovic.
Sauber Motorsport
Selon nous, il s’agit du meilleur rapport qualité/prix. C’est probablement cher, mais ça vaut la peine, car Sauber Motorsport est capable de produire une voiture de F1 entière, ce qui n’est pas le cas des autres petites écuries. Villeneuve connaît très bien Peter Sauber, ayant piloté pour lui auparavant. Mais ça ne serait pas facile, car Villeneuve entrerait en compétition avec un autre milliardaire, le Mexicain Carlos Slim, propriétaire de Telmex, géant des télécommunications au Mexique. Slim est intéressé à investir dans Sauber pour y placer les meilleurs pilotes mexicains, dont le jeune Esteban Gutierrez, déjà nommé pilote de réserve de Sauber pour la saison 2011.
Avouons que le choix est restreint.