Que cherchez-vous à accomplir lors des deux dernières courses de la saison ?
Nos principaux objectifs sont de maximiser le potentiel de la voiture et, en tant qu'équipe, continuer à évoluer ensemble. Il ne faut pas oublier que nous sommes une jeune équipe mais également, d'une certaine façon, une petite équipe. Alors faire en sorte que toute cette infrastructure fonctionne le plus efficacement possible demeure notre objectif, course après course. Oui, j'ai beaucoup d'expérience, mais j'ai été absent pendant trois ans et l'environnement a changé. Avec le temps, j'assemblerai de plus en plus de morceaux du casse-tête.
Mais vu votre expérience et vos accomplissements, et le fait de rejoindre une équipe championne en titre, était-ce surprenant de constater que les performances se sont amoindries (chez Mercedes, l'ancienne Brawn GP) ?
Je crois que tout le monde s'y attendait, moi inclus. Mon retour trois ans plus tard, le partenariat entre Brawn et Mercedes... ça fait beaucoup de choses à la fois et ces composantes doivent évoluer ensemble. Il ne faut pas oublier ce qu'était la situation de l'équipe à cette période l'an dernier (quand toutes les ressources étaient concentrées sur le championnat). La préparation de la saison actuelle est née d'un compromis. C'est ce que nous voyons.
Quelle est votre évaluation des cinq prétendants au titre cette année ?
Naturellement, avec deux courses à compléter, vous préféreriez être devant plutôt que derrière. Mais ce n'est certainement pas réglé.
Quel sera le facteur déterminant ? Est-ce que le facteur humain prend de plus en plus d'importance à mesure que la conclusion d'un championnat approche ?
Pour moi, le facteur déterminant est le développement de la voiture. Mais le pilote est impliqué, oui.
Puisque les efforts sont maintenant concentrés sur 2011, est-ce que la pression est maintenant moins forte sur vos épaules et celles de l'équipe ?
Honnêtement, je crois que cette pression liée aux attentes s'est allégée assez tôt cette saison. Lors des essais hivernaux, il y avait déjà de bonnes raisons pour manquer d'optimisme. Très tôt, je ne parlais plus vraiment du championnat. Nico (Rosberg) était un peu plus optimiste, mais j'ai bien compris la direction que ça prenait. Quand vous avez un outil dans la main, vous connaissez son potentiel. C'est pourquoi je souhaitais arrêter le développement pour que nous puissions nous concentrer sur l'an prochain, question d'avoir un petit avantage sur les autres.
Avant le Grand Prix du Japon, vous aviez dit que Suzuka serait un circuit difficile pour Mercedes, et pourtant ce fut votre meilleure performance de la saison sur le sec. Est-ce que cela signifie que le véritable potentiel de la voiture demeure inconnu ?
Je pense que nous avons mieux optimisé les réglages qu'auparavant. Au cours de la saison, nous avons mis en place quelques améliorations qui n'ont pas toujours réagi de manière positive. Je pense que nous avons maintenant le contrôle de la situation. C'était particulièrement le cas au Japon (et aussi en Corée).
Avez-vous été impressionné par votre coéquipier cette année ?
"Impressionné" n'est pas le bon terme car je crois que Nico avait déjà fait ses preuves avant d'arriver ici (au sein de l'équipe) et il a continué a démontrer qu'il est un bon pilote. Il l'a aussi prouvé à Suzuka. Mais nous sommes coéquipiers et on ne peut qu'en faire tant. Avec un autre pilote, la situation aurait été différente des deux côtés.
Est-ce que vous pensez être en mesure de monter sur le podium cette année ?
Nous avons besoin de chance pour monter sur le podium. Nous sommes derrière les Red Bull, les Ferrari et les McLaren, à moins que d'autres facteurs entrent en jeu, comme la pluie. Un podium pour Mercedes serait un très bon résultat, c'est le maximum que nous pouvons espérer. Pour moi, personnellement, pas vraiment ; j'ai d'autres objectifs.
Mais le champagne doit vous manquer...
Je suis ici pour réussir de grandes choses avec l'équipe. C'est notre objectif et rien d'autre n'a d'importance. De simplement rejoindre le podium de temps à autre... ce n'est pas ça qui compte le plus.
Nos principaux objectifs sont de maximiser le potentiel de la voiture et, en tant qu'équipe, continuer à évoluer ensemble. Il ne faut pas oublier que nous sommes une jeune équipe mais également, d'une certaine façon, une petite équipe. Alors faire en sorte que toute cette infrastructure fonctionne le plus efficacement possible demeure notre objectif, course après course. Oui, j'ai beaucoup d'expérience, mais j'ai été absent pendant trois ans et l'environnement a changé. Avec le temps, j'assemblerai de plus en plus de morceaux du casse-tête.
Mais vu votre expérience et vos accomplissements, et le fait de rejoindre une équipe championne en titre, était-ce surprenant de constater que les performances se sont amoindries (chez Mercedes, l'ancienne Brawn GP) ?
Je crois que tout le monde s'y attendait, moi inclus. Mon retour trois ans plus tard, le partenariat entre Brawn et Mercedes... ça fait beaucoup de choses à la fois et ces composantes doivent évoluer ensemble. Il ne faut pas oublier ce qu'était la situation de l'équipe à cette période l'an dernier (quand toutes les ressources étaient concentrées sur le championnat). La préparation de la saison actuelle est née d'un compromis. C'est ce que nous voyons.
Quelle est votre évaluation des cinq prétendants au titre cette année ?
Naturellement, avec deux courses à compléter, vous préféreriez être devant plutôt que derrière. Mais ce n'est certainement pas réglé.
Quel sera le facteur déterminant ? Est-ce que le facteur humain prend de plus en plus d'importance à mesure que la conclusion d'un championnat approche ?
Pour moi, le facteur déterminant est le développement de la voiture. Mais le pilote est impliqué, oui.
Puisque les efforts sont maintenant concentrés sur 2011, est-ce que la pression est maintenant moins forte sur vos épaules et celles de l'équipe ?
Honnêtement, je crois que cette pression liée aux attentes s'est allégée assez tôt cette saison. Lors des essais hivernaux, il y avait déjà de bonnes raisons pour manquer d'optimisme. Très tôt, je ne parlais plus vraiment du championnat. Nico (Rosberg) était un peu plus optimiste, mais j'ai bien compris la direction que ça prenait. Quand vous avez un outil dans la main, vous connaissez son potentiel. C'est pourquoi je souhaitais arrêter le développement pour que nous puissions nous concentrer sur l'an prochain, question d'avoir un petit avantage sur les autres.
Avant le Grand Prix du Japon, vous aviez dit que Suzuka serait un circuit difficile pour Mercedes, et pourtant ce fut votre meilleure performance de la saison sur le sec. Est-ce que cela signifie que le véritable potentiel de la voiture demeure inconnu ?
Je pense que nous avons mieux optimisé les réglages qu'auparavant. Au cours de la saison, nous avons mis en place quelques améliorations qui n'ont pas toujours réagi de manière positive. Je pense que nous avons maintenant le contrôle de la situation. C'était particulièrement le cas au Japon (et aussi en Corée).
Avez-vous été impressionné par votre coéquipier cette année ?
"Impressionné" n'est pas le bon terme car je crois que Nico avait déjà fait ses preuves avant d'arriver ici (au sein de l'équipe) et il a continué a démontrer qu'il est un bon pilote. Il l'a aussi prouvé à Suzuka. Mais nous sommes coéquipiers et on ne peut qu'en faire tant. Avec un autre pilote, la situation aurait été différente des deux côtés.
Est-ce que vous pensez être en mesure de monter sur le podium cette année ?
Nous avons besoin de chance pour monter sur le podium. Nous sommes derrière les Red Bull, les Ferrari et les McLaren, à moins que d'autres facteurs entrent en jeu, comme la pluie. Un podium pour Mercedes serait un très bon résultat, c'est le maximum que nous pouvons espérer. Pour moi, personnellement, pas vraiment ; j'ai d'autres objectifs.
Mais le champagne doit vous manquer...
Je suis ici pour réussir de grandes choses avec l'équipe. C'est notre objectif et rien d'autre n'a d'importance. De simplement rejoindre le podium de temps à autre... ce n'est pas ça qui compte le plus.