Après deux soirées d'essais sur piste humide, sous les projecteurs du circuit de Yas Marina, le directeur sportif de Pirelli est plutôt fier du travail accompli.
Le pneumaticien italien s'est rendu à Abou Dhabi pour profiter de la chaleur ambiante et tester ses gommes dans des conditions similaires à celles rencontrées en Asie (Malaisie et Singapour en particulier) et durant l'été européen. Dans un pays dominé par le désert, 95 000 litres d'eau ont été versés sur la piste par des camions-citernes.
"Non seulement s'agissait-il des premiers essais nocturnes sur piste humide, il s'agissait aussi des tous premiers essais sur piste humide que la F1 effectuait au Moyen-Orient", souligne le patron de Pirelli, Paul Hembery. "Je ne vois pas qui d'autre était assez fou pour essayer ça !"
Ce fut également la première fois qu'un pilote de F1 roulait en soirée sur l'eau et sous l'éclat des puissants projecteurs longeant la piste.
"La lumière réfléchissait sur la surface de l'eau et c'était très difficile de juger la profondeur des flaques", rapporte Pedro de la Rosa, qui a passé les deux soirées dans le cockpit de la Toyota TF110 utilisée par Pirelli. "Se trouver derrière une autre voiture sera le véritable problème. Ils n'y verront rien. Le nuage de gouttelettes provenant de mes pneus avant était déjà assez problématique."
Malgré cette situation potentiellement risquée lors d'une course, Hembery a grandement apprécié voir les projecteurs illuminer cet énorme panache derrière la monoplace de l'Espagnol. Un merveilleux spectacle "dont nous nous souviendrons très longtemps", dit-il.
Le grand défi des gommes
Pour déterminer quelles gommes prototypes seraient les plus efficaces lors d'averses (pluie) et en conditions humides (intermédiaire), Pirelli a testé une douzaine de solutions différentes par soir. Au cours des essais précédents, le manufacturier a travaillé fort sur les types de pneu devant être utilisés sur le sec (dure, médium, tendre et super tendre).
"Notre contrat a été confirmé en juin", remarque Hembery. "Nous testons depuis août. Produire les six gommes différentes dans ce laps de temps a été un énorme défi."
"Nous courrons sur 20 circuits différents, dans 20 conditions différentes, sur 20 surfaces différentes, et les températures seront différentes. Ensuite, il faut travailler avec 12 châssis différents. Il y a un grand potentiel de complications. Il ne s'agit pas d'une petite tâche."
"Après neuf mois de durs labeurs, nous pourrons enfin fêter au Bahreïn (1er Grand Prix de l'année) et aussi à la fin de la saison lorsque nous connaîtrons l'identité du prochain champion du monde à chausser des Pirelli", ajoute-t-il. Cependant, puisque la marque italienne est le fournisseur unique de la F1, le championnat est gagné d'avance.
Hembery n'en est pas moins fier : "Notre dernier champion de F1 Pirelli, c'était en 1957. Fangio sur une Maserati."
Le pneumaticien italien s'est rendu à Abou Dhabi pour profiter de la chaleur ambiante et tester ses gommes dans des conditions similaires à celles rencontrées en Asie (Malaisie et Singapour en particulier) et durant l'été européen. Dans un pays dominé par le désert, 95 000 litres d'eau ont été versés sur la piste par des camions-citernes.
"Non seulement s'agissait-il des premiers essais nocturnes sur piste humide, il s'agissait aussi des tous premiers essais sur piste humide que la F1 effectuait au Moyen-Orient", souligne le patron de Pirelli, Paul Hembery. "Je ne vois pas qui d'autre était assez fou pour essayer ça !"
Ce fut également la première fois qu'un pilote de F1 roulait en soirée sur l'eau et sous l'éclat des puissants projecteurs longeant la piste.
"La lumière réfléchissait sur la surface de l'eau et c'était très difficile de juger la profondeur des flaques", rapporte Pedro de la Rosa, qui a passé les deux soirées dans le cockpit de la Toyota TF110 utilisée par Pirelli. "Se trouver derrière une autre voiture sera le véritable problème. Ils n'y verront rien. Le nuage de gouttelettes provenant de mes pneus avant était déjà assez problématique."
Malgré cette situation potentiellement risquée lors d'une course, Hembery a grandement apprécié voir les projecteurs illuminer cet énorme panache derrière la monoplace de l'Espagnol. Un merveilleux spectacle "dont nous nous souviendrons très longtemps", dit-il.
Le grand défi des gommes
Pour déterminer quelles gommes prototypes seraient les plus efficaces lors d'averses (pluie) et en conditions humides (intermédiaire), Pirelli a testé une douzaine de solutions différentes par soir. Au cours des essais précédents, le manufacturier a travaillé fort sur les types de pneu devant être utilisés sur le sec (dure, médium, tendre et super tendre).
"Notre contrat a été confirmé en juin", remarque Hembery. "Nous testons depuis août. Produire les six gommes différentes dans ce laps de temps a été un énorme défi."
"Nous courrons sur 20 circuits différents, dans 20 conditions différentes, sur 20 surfaces différentes, et les températures seront différentes. Ensuite, il faut travailler avec 12 châssis différents. Il y a un grand potentiel de complications. Il ne s'agit pas d'une petite tâche."
"Après neuf mois de durs labeurs, nous pourrons enfin fêter au Bahreïn (1er Grand Prix de l'année) et aussi à la fin de la saison lorsque nous connaîtrons l'identité du prochain champion du monde à chausser des Pirelli", ajoute-t-il. Cependant, puisque la marque italienne est le fournisseur unique de la F1, le championnat est gagné d'avance.
Hembery n'en est pas moins fier : "Notre dernier champion de F1 Pirelli, c'était en 1957. Fangio sur une Maserati."