Martin Whitmarsh, le patron de l'écurie McLaren, est d'avis que certains tracés modernes n'exploitent pas leur plein potentiel. Il parle d'opportunités manquées.
Jackie Stewart a récemment opiné qu'il suffisait de modifier certains secteurs des nouveaux circuits pour améliorer le spectacle, soit une solution peu onéreuse sur le long terme. Le triple champion a souligné le dénominateur commun des derniers circuits de la F1 : Hermann Tilke.
L'architecte allemand s'est jadis défendu en expliquant qu'il devait dessiner des tracés respectant le budget octroyé par les promoteurs. Si cela était vrai pour certains chantiers confinés, Whitmarsh rappelle que cela n'a pas toujours été le cas.
"Vous n'avez qu'à penser à des circuits d'aéroport comme celui de Cleveland (aux États-Unis)", dit-il à Motor Sport. "Les virages sont larges et on y trouve plus d'une trajectoire. Vous voyez à quel point ce serait très facile à réaliser."
L'exemple d'Abou Dhabi
Whitmarsh a fait la comparaison entre le circuit ultra-moderne de Yas Marina, inauguré à Abou Dhabi en 2009, et celui moins développé d'Interlagos qui figure sur le calendrier F1 depuis de nombreuses années.
"Si vous avez une des plus longues lignes droites de la Formule 1 et qu'elle s'enchaîne sur une chicane où il n'y a qu'une seule trajectoire possible, vous pourriez parler d'une opportunité manquée", explique le Britannique en référence au circuit d'Abou Dhabi. Il louange ensuite celui du Brésil : "Les infrastructures laissent à désirer mais les courses sont fantastiques."
"Alors si vous partez de zéro dans le désert, sans limite structurelle ou financière apparente, c'est dommage de ne pas simplement copier quelques-uns des meilleurs virages au monde."
Jackie Stewart a récemment opiné qu'il suffisait de modifier certains secteurs des nouveaux circuits pour améliorer le spectacle, soit une solution peu onéreuse sur le long terme. Le triple champion a souligné le dénominateur commun des derniers circuits de la F1 : Hermann Tilke.
L'architecte allemand s'est jadis défendu en expliquant qu'il devait dessiner des tracés respectant le budget octroyé par les promoteurs. Si cela était vrai pour certains chantiers confinés, Whitmarsh rappelle que cela n'a pas toujours été le cas.
"Vous n'avez qu'à penser à des circuits d'aéroport comme celui de Cleveland (aux États-Unis)", dit-il à Motor Sport. "Les virages sont larges et on y trouve plus d'une trajectoire. Vous voyez à quel point ce serait très facile à réaliser."
L'exemple d'Abou Dhabi
Whitmarsh a fait la comparaison entre le circuit ultra-moderne de Yas Marina, inauguré à Abou Dhabi en 2009, et celui moins développé d'Interlagos qui figure sur le calendrier F1 depuis de nombreuses années.
"Si vous avez une des plus longues lignes droites de la Formule 1 et qu'elle s'enchaîne sur une chicane où il n'y a qu'une seule trajectoire possible, vous pourriez parler d'une opportunité manquée", explique le Britannique en référence au circuit d'Abou Dhabi. Il louange ensuite celui du Brésil : "Les infrastructures laissent à désirer mais les courses sont fantastiques."
"Alors si vous partez de zéro dans le désert, sans limite structurelle ou financière apparente, c'est dommage de ne pas simplement copier quelques-uns des meilleurs virages au monde."