Les équipes de la F1 décideront lundi soir si la 4e et dernière série d'essais pré-saison aura lieu à Bahreïn comme prévu ou sera déplacée ailleurs.
Selon le calendrier initial, les tests sur le circuit de Sakhir devaient se dérouler du 3 au 6 mars. D'après Autosport, des exigences logistiques font en sorte qu'une décision doit être prise dans les plus brefs délais.
Dès que les essais de Barcelone prendront fin lundi, les écuries devront expédier l'équipement nécessaire vers le Bahreïn ou vers une destination alternative. Pour l'instant, demeurer à Barcelone où retourner à Jerez semblent les deux meilleures solutions.
Le week-end a vu les manifestants bahreïnis occuper de nouveau la Place de la Perle à Manama et exiger des réformes politiques importantes. Depuis lundi dernier, six personnes ont été tuées lors d'affrontements avec l'armée et les forces policières. Le prince héritier Salman ben Hamad Al-Khalifa a demandé un retour au calme et ordonné l'arrêt des confrontations. Le mouvement contestataire souhaite une grève générale au pays.
Notons que le prince est également le promoteur du Grand Prix de Bahreïn (11 au 13 mars) et que l'événement pourrait être la cible de manifestations. Dans un tel contexte, la F1 est censée se rendre là-bas pour la manche d'ouverture du championnat alors que plusieurs pays recommandent à leurs citoyens d'éviter la région.
Processus décisionnel
Vendredi, la FOTA (l'association des équipes) choisissait de s'en remettre au tandem FOM-FIA quant à l'annulation de la course, mais la presse britannique rapporte que les écuries sont d'avis qu'il serait irresponsable de se rendre à Bahreïn après de telles attaques sanglantes résultant en des centaines de blessés.
Bernie Ecclestone fera confiance au bon jugement du prince héritier du petit État du Golfe : "C'est lui qui va savoir si l'endroit est sûr pour nous ou pas." Toutefois, selon la rumeur, les équipes pourraient lui forcer la main en décrétant un boycott. Le Grand Prix serait alors annulé ou repoussé à une date ultérieure ; le grand patron de la F1 prendrait sa décision mardi.
Quant aux essais, ils sont organisés par les équipes elles-mêmes et peuvent donc avoir lieu à l'endroit de leur choix. Christian Horner, le patron de Red Bull, a déjà fait un lien direct entre les essais et la course devant avoir lieu à Bahreïn.
"Les deux sont liés car une semaine seulement les sépare", disait-il vendredi. "Faire des essais là-bas alors que la course est annulée, cela ne ferait pas de sens."
Il faut aussi considérer que les équipes, Ecclestone et la FIA ne sont pas les seuls à réfléchir à la situation ayant cours à Bahreïn. Il est loin d'être acquis que les spectateurs étrangers et les médias feront le voyage.
Selon le calendrier initial, les tests sur le circuit de Sakhir devaient se dérouler du 3 au 6 mars. D'après Autosport, des exigences logistiques font en sorte qu'une décision doit être prise dans les plus brefs délais.
Dès que les essais de Barcelone prendront fin lundi, les écuries devront expédier l'équipement nécessaire vers le Bahreïn ou vers une destination alternative. Pour l'instant, demeurer à Barcelone où retourner à Jerez semblent les deux meilleures solutions.
Le week-end a vu les manifestants bahreïnis occuper de nouveau la Place de la Perle à Manama et exiger des réformes politiques importantes. Depuis lundi dernier, six personnes ont été tuées lors d'affrontements avec l'armée et les forces policières. Le prince héritier Salman ben Hamad Al-Khalifa a demandé un retour au calme et ordonné l'arrêt des confrontations. Le mouvement contestataire souhaite une grève générale au pays.
Notons que le prince est également le promoteur du Grand Prix de Bahreïn (11 au 13 mars) et que l'événement pourrait être la cible de manifestations. Dans un tel contexte, la F1 est censée se rendre là-bas pour la manche d'ouverture du championnat alors que plusieurs pays recommandent à leurs citoyens d'éviter la région.
Processus décisionnel
Vendredi, la FOTA (l'association des équipes) choisissait de s'en remettre au tandem FOM-FIA quant à l'annulation de la course, mais la presse britannique rapporte que les écuries sont d'avis qu'il serait irresponsable de se rendre à Bahreïn après de telles attaques sanglantes résultant en des centaines de blessés.
Bernie Ecclestone fera confiance au bon jugement du prince héritier du petit État du Golfe : "C'est lui qui va savoir si l'endroit est sûr pour nous ou pas." Toutefois, selon la rumeur, les équipes pourraient lui forcer la main en décrétant un boycott. Le Grand Prix serait alors annulé ou repoussé à une date ultérieure ; le grand patron de la F1 prendrait sa décision mardi.
Quant aux essais, ils sont organisés par les équipes elles-mêmes et peuvent donc avoir lieu à l'endroit de leur choix. Christian Horner, le patron de Red Bull, a déjà fait un lien direct entre les essais et la course devant avoir lieu à Bahreïn.
"Les deux sont liés car une semaine seulement les sépare", disait-il vendredi. "Faire des essais là-bas alors que la course est annulée, cela ne ferait pas de sens."
Il faut aussi considérer que les équipes, Ecclestone et la FIA ne sont pas les seuls à réfléchir à la situation ayant cours à Bahreïn. Il est loin d'être acquis que les spectateurs étrangers et les médias feront le voyage.