Alberto Ascari, dominateur en 1952, ouvrait l'année 1953 avec une nouvelle victoire dans la chaleur de Buenos Aires. Malheureusement, la journée fut endeuillée par la mort de dix spectateurs. Un chiffre officiel ; le chiffre réel devait en réalité être beaucoup plus élevé.
Sur 16 participants, six étaient Argentins, dont le célèbre Juan Manuel Fangio, de retour après une convalescence de sept mois. De quoi attirer une foule de 400 000 personnes, surtout lorsque l'entrée est gratuite. On y trouvait tant de monde que certains fans s'approchaient des abords du circuit lui-même. Les pilotes gesticulaient devant les gens assez fous pour s'approcher de la trajectoire de course.
Nino Farina, en voulant éviter de frapper un piéton, s'est retrouvé dans la foule. Une scène d'horreur. En plus des décès, des douzaines de personnes furent blessées. Farina n'a subi que des blessures aux jambes. Alan Brown allait heurter un enfant suite au mouvement de la foule. Malgré le drame, la course n'a pas été suspendue.
Aux commandes de sa Ferrari, Ascari a remporté l'épreuve avec un tour d'avance sur son coéquipier Luigi Villoresi. La Maserati de José Froilán González complétait le podium à la conclusion de cette journée funeste
Sur 16 participants, six étaient Argentins, dont le célèbre Juan Manuel Fangio, de retour après une convalescence de sept mois. De quoi attirer une foule de 400 000 personnes, surtout lorsque l'entrée est gratuite. On y trouvait tant de monde que certains fans s'approchaient des abords du circuit lui-même. Les pilotes gesticulaient devant les gens assez fous pour s'approcher de la trajectoire de course.
Nino Farina, en voulant éviter de frapper un piéton, s'est retrouvé dans la foule. Une scène d'horreur. En plus des décès, des douzaines de personnes furent blessées. Farina n'a subi que des blessures aux jambes. Alan Brown allait heurter un enfant suite au mouvement de la foule. Malgré le drame, la course n'a pas été suspendue.
Aux commandes de sa Ferrari, Ascari a remporté l'épreuve avec un tour d'avance sur son coéquipier Luigi Villoresi. La Maserati de José Froilán González complétait le podium à la conclusion de cette journée funeste