reaction apres course

Les deux pilotes de la petite Scuderia Toro Rosso pensaient être en mesure de marquer des points aujourd'hui, mais pour une raison ou une autre, ils ne l'ont pas fait. C'est donc une occasion de perdue pour eux.

"Vers le 18e tour, nous commencions à être léger en essence et nous espérions que la pluie se mette à tomber avant la fin de mon relais - raconte Sébastien Bourdais - Ce n'est pas vraiment arrivé dans les temps. Nous avons en effet chaussé des pneus pluie, mais au lieu de l'averse que nous espérions, il s'agissait plutôt d'une bruine et je suis donc retourné dans mon stand pour prendre des pneus intermédiaires."

"C'est à ce moment-là que la pluie s'est mise réellement à tomber et je suis donc rentré pour chausser des pneus pluie, mais peu après, la course a été arrêtée. C'est dommage, car nous semblions très compétitifs dans ces conditions changeantes. J'aurais aimé que la course reparte, car je pensais avoir l'occasion de terminer dans les points, même si cela ne devait être qu'un demi-point,"

Sébastien Buemi n'est pas à l'arrivée de la course. Il a en effet commis une petite erreur, la deuxième de son week-end malais après celle commise hier en qualification.


"Cela se passait vraiment bien - déclare Buemi - Je pense que je devais être septième ou huitième et je devais rentrer au tour suivant. Mais je suis malheureusement sorti dans le cinquième virage. Mes pneus pluie étaient complètement détruits, ils ressemblaient à des slicks. J'ai ralenti, mais probablement pas assez, étant donné la quantité d'eau qu'il y avait sur la piste. Je suis donc sorti et j'ai calé alors que j'étais dans le gravier."

"Nous étions compétitifs à un certain moment dans cette course, nous étions parmi les six pilotes les plus rapides en piste, malgré le fait que j'étais en dernière position, car j'ai dû rentrer pour changer le nez de ma monoplace. Je pense que c'est une Force India qui m'a poussé au large à la sortie du dernier virage et j'ai roulé sur quelque chose qui a cassé mon aileron avant. Je suis déçu, car ma sortie de piste est de ma faute alors que c'était une journée qui nous aurait peut-être permis de marquer quelques points," ajoute le pilote suisse.

Aujourd'hui, la priorité de tous les pilotes était de rester en piste, car la pluie fine s'est transformée peu à peu en averse tropicale et les pilotes étaient souvent avec les mauvais pneus au mauvais moment... avant que la diction de course mette un terme à la course.

Lewis Hamilton est l'un des pilotes qui a réussi à braver les éléments pour terminer la course à la septième place.

Grâce à la grande quantité d'essence qu'il embarquait au départ, Lewis Hamilton est resté en piste jusqu'au 22e tour avant que l'équipe lui demande de rentrer pour chausser des pneus pluie.

"La situation était difficile pour l'équipe qui ne pouvait voir que les nuages. Certaines portions du circuit étaient plus mouillées que d'autres et il était donc très difficile de prendre une décision," raconte Hamilton.

Et lorsque la pluie s'est réellement mise à tomber, les pneus de Lewis Hamilton étaient détruits. Il est donc rentré pour remettre de nouveaux pneus pluie. "Lorsque la pluie s'est mise à tomber, la situation s'est révélée impossible pour les pilotes. J'étais en aquaplanage partout. C'était les conditions de course les plus dangereuses que j'ai jamais connues dans ma carrière.
"

Le drapeau rouge a finalement été déployé au 32e tour et le classement de la course est donc celui du tour précédent à l'issue duquel Lewis était septième. "Tout ce que je pouvais faire, c'était de maintenir la voiture sur la piste. La décision d'arrêter la course était la bonne, car c'était tout simplement trop dangereux. J'adore quand il pleut, mais là, c'était vraiment trop."

Heikki Kovalainen n'a pas eu à subir ces conditions dantesques puisque sa course s'est terminée dès le premier tour, alors que la piste était sèche. "Mon départ était plutôt bon. J'ai été prudent et alors que je prenais le sillage de Lewis, j'ai perdu l'arrière de ma monoplace et je suis sorti. C'est de ma faute. Game over !

Le Grand Prix de Malaisie a été définitivement arrêté après qu’un orage ait inondé le circuit de Sepang.

Mark Webber a échappé au chaos et finalement hérité de la 6ème place – mais seulement inscrit la moitié des points.

« Les officiels ont stoppé la course au bon moment. Ça aurait été agréable d'avoir quelques tours de plus pour me permettre de me faufiler sur le podium – mais c'est la façon dont ça s’est passé. J’ai des sentiments partagés » déclarait-il.

« Il faisait presque noir vers 19 heures, il valait mieux ne pas repartir. Mais ce n’est pas l’horaire qui est en cause car il faisait déjà sombre à 15h » ajoutait le pilote australien.

Sebastian Vettel n’a pas eu la même vaine !

« Pas grand-chose à raconter. J'étais en pneus intermédiaires quand je suis sorti. J’approchais du virage n°7 et il y a eu tout à coup beaucoup d'eau. J’étais pourtant très prudent mais j’ai perdu le contrôle de la voiture à cause de l'aquaplaning - je ne pouvais rien faire » racontait-il.

« Il y avait trop d'eau et mes pneus n’étaient pas faites pour ces conditions. Un tête-à-queue n’aurait pas posé un gros problème, mais le système qui empêche le moteur de caler n’a pas pu fonctionner – et le moteur a coupé » expliquait le pilote allemand.

« Dans le passé, les pilotes avaient trois pédales - un accélérateur, un frein et une pour l’embrayage - et lorsqu’ils sortaient, ils savait exactement quoi faire.
Ce n'est plus dans nos mains désormais. C’est dommage d’être contraint à l’abandon pour une raison aussi stupide » ajoutait Sebastian, très déçu.

Christian Horner – directeur du Red Bull Racing – regardait le bon côté des choses !

« La pluie devait arriver, c’était juste une question de savoir quand. Malheureusement, il a commencé à bruiner, puis les fortes pluies sont arrivées. Nous avions deux pilotes avec des pneus pluie, puis choisi de monter des intermédiaires sur la voiture de Sebastian » relatait-il. « Juste avant l’orage, il a été le plus rapide en piste. Malheureusement, il a tiré droit et le système qui empêche le moteur de caler n'a pas fonctionner – il est resté planté dans les graviers. »

« Mark s’est arrêté au stand pour les intermédiaires juste avant qu’il commence à pleuvoir abondamment. Il est donc revenu pour prendre les pneus extrême-pluie. S’il avait terminé le tour, nous pensons qu'il aurait été troisième. Nous devons nous contenter de la 6ème » concluait Christian Horner.

Etant donné les conditions météorologiques très difficiles aujourd'hui en Malaisie, l'équipe Force India avait une belle carte à jouer, mais elle n'a malheureusement pas réussi à tirer son épingle du jeu.

Adrian Sutil et Giancarlo Fisichella terminent en effet cette course aux 17e et 18e positions. Comme de nombreux autres pilotes, ils ont souvent choisi les mauvais pneus au mauvais moment...

"Lorsque la pluie s'est mise à tomber, c'était difficile, voire impossible, de piloter - affirme Adrian Sutil - Nous étions sur le premier ou le second rapport à 20 km/h et même comme ça, on glissait partout. C'était incroyable! Ce fut donc une bonne décision d'arrêter la course."

"Toutefois, il est dommage qu'un nouveau départ n'ait pas été donné, car je pense que nous avions nos chances sur une piste mouillée. Mais il faisait trop sombre pour que la course reparte.
En Chine, j'aimerais boucler une autre course sans problème, mais il faudrait que nous améliorions notre rythme et que nous trouvions plus d'appuis aérodynamiques," ajoute le pilote allemand.

Giancarlo Fisichella regrette une mauvaise stratégie. "Nous sommes malheureusement rentrés trop tôt pour chausser des pneus pluie. J'ai donc fait trois ou quatre tours avec ces pneus avant que la pluie arrive vraiment et à ce moment-là, ils étaient détruits. Ensuite, sous la pluie, l'adhérence s'améliorait peu à peu, mais il y avait trop d'eau et avec mes pneus usés, je n'arrivais plus à contrôler ma monoplace. J'étais en aquaplanage partout. Ce ne fut pas une bonne course pour nous, car nous avions la mauvaise stratégie."

fé chier pour kimi...

Comme attendu, la pluie est venue perturber le bon déroulement du Grand Prix de Malaisie.

La direction de course a d’abord lancé la voiture de sécurité, puis brandi le drapeau rouge après que l’hélicoptère médical ait été contraint de se pauser.

L’accalmie espérée n’arrivera pas, et la visibilité trop faible sur le circuit de Sepang après 19h, mettait un terme à une après-midi décevante pour l’équipe Williams.

Pourtant, tout avait bien commencé. Au départ – donné sur une piste sèche – Nico Rosberg avait réussi à prendre les commandes de l’épreuve. Une position qu’il allait conserver jusqu’à son premier passage au stand.

Par la suite, le pilote allemand est retombé dans le peloton au gré des changements de pneus et de l’évolution des conditions météorologiques !

Nico Rosberg termine finalement à une décevante 8ème place, et récolte un demi point… bien loin de ce qu’il pouvait espérer.

« J'ai pris la tête au départ, et ça faisait un certain temps qu’une Williams n’avait pas été aux commandes grâce à ses propres performances. Je tiens à remercier les ingénieurs pour cela » déclarait-il. « La voiture allait très bien et j’ai montré ma capacité à toujours attaquer et à creuser l'écart sur mes poursuivants.
»

« Et puis, la pluie arriva, et, malheureusement, la situation n’a pas joué en notre faveur. Mais nous avons néanmoins obtenu quelques points et la voiture fonctionne bien. Nous allons tenter d’obtenir les points que nous méritons la prochaine fois » promettait Rosberg.

Kazuki Nakajima – finalement 12ème – n’a pas été plus chanceux : « Au départ, les roues ont patinées et j’ai perdu quelques places par rapports aux voitures qui utilisaient le KERS. Je me suis retrouvé derrière Piquet que j’ai eu du mal à dépasser. J’ai perdu beaucoup de temps, ce qui a ruiné ma stratégie. »

« Une fois que la pluie a commencé à tomber, il était impossible de prendre une décision correcte sur l'évolution des conditions. C’est une bonne chose en fin de compte qu’elle ait été arrêtée. Ce n'est pas surprenant que nous n’ayons pas pu repartir » concluait le pilote japonais.

Comme prévu, la pluie a bouleversé le déroulement du Grand Prix de Malaisie.

Epargnés par la pluie jusque là, les pilotes de F1 se sont retrouvés sur un circuit de Sepang d’abord humide, puis inondé lorsque l’orage a éclaté.

La direction de course a d’abord lancé le safety-car, mais rapidement brandi le drapeau rouge après que l’hélicoptère médical ait été contraint de se pauser.

L’accalmie souhaitée ne viendra pas, et la visibilité trop faible après 19h, mettait un terme à la course, et voyait Nick Heidfeld hériter d’une inespérée deuxième place !

« Je suis évidemment très heureux de terminer 2ème après être parti 10ème. C'était vraiment une course extrême et difficile. J'ai eu un bon départ, mais aussi une voiture lourd, ce qui signifie que le début n'a pas été facile pour moi » confiait-il.

« Quand il est devenu évident qu'il allait pleuvoir, je suis revenu au stand 7 tours plus tôt que prévu, et nous avons décidé de repartir avec les pneus pluie. Ils se sont usés rapidement parce que la pluie ne venait pas » racontait Nick. « L'équipe m’a dit de rester en piste car de fortes pluies arrivaient. »

« Quand l’orage a éclaté, il était temps d’arrêter la course.
Il était absolument impossible de piloter dans ces conditions. Je suis content pour l’équipe que nous ayons maintenant réussi à obtenir un bon résultat lors des deux premières courses de la saison » soulignait le pilote allemand.

La course a été très brève – 1 tour - pour Robert Kubica, victime d’un problème mécanique.

Alerté dès le tour de formation par un dysfonctionnement de sa voiture, le Polonais a réussi à prendre le départ, mais s’est vite rendu compte qu’il ne pourrait pas aller bien loin.

« Dans le tour de formation, mon moteur a fait des bruits étranges et il y avait très peu de puissance. J'ai commencé la course, ce qui, dans ces circonstances n'a pas été facile. J’ai demandé à l’équipe ce que je devais faire, mais avant j'ai eu la réponse, la voiture a pris feu et je me suis vite arrêté » concluait-il.

Iron ass hole100 a écrit:fé chier pour kimi...

ne m'en parle pas, si c'est pa lui qui merde, c'est eux, et inversement

La journée s’est terminée de manière décevante pour l’équipe ING Renault F1.

Ni Fernando Alonso, ni Nelsinho Piquet n'ont pu terminer le Grand Prix de Malaisie dans les points.

Une violente averse s'est abattue à mi-course et, après avoir déployé la voiture de sécurité, la direction de course a décidé d'arrêter l'épreuve par drapeau rouge.

Fernando Alonso : « J'ai pris un excellent départ, passant de la 9ème place sur la grille à la troisième dans le premier virage. Ensuite, j'ai dû défendre ma position parce que j'étais trop lent. Cette partie de la course était intéressante. Il était difficile de savoir quel type de pneus choisir au moment de notre arrêt car nous ne pouvions pas deviner l'intensité de la pluie à venir. Je suis déçu par le résultat final, mais nous restons optimistes pour la prochaine course et notre objectif reste de nous battre pour le championnat. »

Nelsinho Piquet : « Au départ, l'équilibre de la voiture était bon mais nous n'avions que peu d'adhérence. Lorsque la pluie est arrivée, nous avons essayé de prendre la bonne décision au bon moment, et il n'y avait rien d'autre à faire dans ces conditions. Juste avant le drapeau rouge, il était quasiment impossible de rester sur la piste et de contrôler la voiture.
Nous avons beaucoup appris ce week-end, une nouvelle fois, et je me concentre déjà sur la prochaine course. »

Pat Symonds : « Je suppose que la violente averse n'a pas surpris ceux qui connaissent la Malaisie, mais elle a apporté des éléments intéressants à la course. Malheureusement, nous n'avons pas pu en tirer parti. En début de Grand Prix, nous avons démontré l'avantage que procure le système KERS. Cependant, comme en Australie la semaine dernière, nous devons trouver de la performance dans d'autres domaines. »

Remi Taffin : « Nous sommes déçus. La course a été éprouvante pour tout le monde, son déroulement était assez imprévu : nous savions qu'il allait pleuvoir, mais pas quand ni à quelle intensité. Nous avons fait un pas en avant par rapport à Melbourne et notre départ a été excellent, mais il nous reste encore du travail. »

Pour le deuxième week-end d’affiler, l’écurie Toyota figurait sur le podium au terme du Grand Prix de Malaisie. Une course mouvementée après que la pluie se soit invitée, et finie par inonder le circuit de Sepang.

Timo Glock hérite de la troisième marche du podium – comme Jarno Trulli en Australie – après avoir surmonter les nombreux handicaps qui se sont succédés en fin de course.

C’est la deuxième fois de sa carrière – après le Grand Prix de Hongrie 2008 – que Timo accède au podium final.

« C'est fantastique d'être à nouveau sur le podium et je suis vraiment heureux pour toute l'équipe. Ce fut une course très difficile » déclarait le pilote allemand. « J’étais 3ème sur la grille, et 8ème à la fin du premier tour. Je me suis battu avec les autres voitures sur le sec, mais j’ai monté les pneus intermédiaires au bon moment ! »

« L’orage a mis un certain temps avant d’éclater – et je ne savais vraiment pas ce que tout le monde faisait. J’étais vraiment rapide et je reprenais beaucoup de terrain » se souvient-il. « Quand la piste a été inondée, je suis rentré monter des pneus pluies. J’étais bien, et c’est dommage que les résultats prennent en compte l'avant-dernier tour parce que j'aurai pu être deuxième ! »

Jarno Trulli a réussi à conserver la deuxième place au départ et pris en chasse la Williams de Nico Rosberg. Le pilote italien s’est retrouvé aux commandes l’espace de quelques tours avant d’effectuer son premier arrêt programmé.


L’apparition de la pluie a compliqué la tâche pour Jarno qui a toutefois vaillamment lutté pour tenter de conserver une des trois premières places. Il échoue à la 4ème place, mais récolte quelques points supplémentaires qui lui permettent d’occuper la 3ème place du championnat.

« Je suis heureux pour l'équipe. Je n’ai pas eu de chance ce week-end - j'ai manqué la pole position d'un dixième samedi, et dimanche, ça aurait pu être bien mieux pour moi » affirmait-il. « C’était incontestablement une course riche en événements. J'ai à l'avant du peloton dès le départ, et lutté avec Rosberg pour la première place. En fait, j'avais un peu de mal avec la motricité, mais ça allait. »

« Puis, la pluie est venue et l'équipe a opté pour les pneus pluie – la stratégie la plus classique. J'ai été le plus rapide pendant quelques tours, mais ils étaient complètement usés après deux tours. Timo a pris les intermédiaires et - à ce stade – ils fonctionnaient mieux » constatait Jarno.

« J'ai été un peu malchanceux, mais la stratégie est toujours plus facile à faire avec le recul et je ne veux blâmer personne. C’est juste dommage pour moi de manquer le podium. C’est néanmoins un autre très bon résultat pour l'ensemble pour l'équipe » concluait-il.

Malgré des conditions de course très difficiles, la victoire de Jenson Button n'a jamais souffert la moindre contestation. Le Britannique s'est hissé en tête de la course avant que la pluie mouille et puis inonde le circuit, sans que Jenson se déconcentre.

Button a gagné, mais puisque la course a été arrêtée avant que 75% de la distance fût couverte, il ne marque que la moitié des points. Quant à Rubens Barrichello, il termine cinquième, mais il aurait pu espérer bien mieux...

"Quelle course folle - s'exclame Jenson Button - Ce fut très excitant et je suis ravi d'avoir gagné aujourd'hui. Je n'ai pas pris un départ excellent, car j'ai été surpris par le manque d'adhérence de mon côté de la piste. Ensuite, j'ai eu du survirage dans le premier virage et je me suis retrouvé en quatrième position, mais j'ai été en mesure de passer devant Alonso avant la fin du premier tour et ensuite Trulli et Rosberg au cours du premier ravitaillement."

"J'étais content de ma voiture qui avait un bon rythme, mais la météo rendait le résultat de cette course très imprévisible. Choisir les bons pneus était difficile, mais nous l'avons fait aux bons moments, surtout quand il s'est soudainement mis à pleuvoir très fort. Je dois remercier mon ingénieur Andrew Shovlin qui était avec moi sur le podium aujourd'hui et toute l'équipe pour son travail sur la stratégie et lors des ravitaillements.
J'avais dit la semaine passée que ce début de saison était comme un conte de fées et je suis ravi que ce rêve s'est poursuivi ici," ajoute Button qui est plus que jamais en tête du championnat.

Rubens Barrichello termine cinquième aujourd'hui, ce qui lui permet de pointer à la seconde place au championnat. "Ce fut une grande course et je suis ravi du comportement de ma voiture sur le sec, lors de mon premier relais. Après avoir pris un bon départ, j'avais le sentiment que je pouvais revenir sur les premiers et marquer de gros points. Malheureusement, lorsque les conditions se sont détériorées nous avons perdu un peu trop de temps de mon côté du garage avec les ravitaillements et cela m'a coûté quelques places."

"Quoi qu'il en soit, le plus important est que la voiture s'est montrée géniale. Nous avons démontré que nous pouvions être compétitifs sur différents tracés. Mes félicitations à Jenson et à l'équipe qui ont poursuivi ici leur excellent début de saison. J'attends maintenant la suite des hostilités à Shanghai," ajoute Rubens.

Ross Brawn, le patron de l'équipe, n'en finit plus de féliciter ses troupes. "L'équipe a été fantastique et mérite pleinement cette seconde victoire de la saison de Jenson Button. Cette course a été riche en rebondissements et c'est peu de le dire. Je suis ravi de notre vitesse de réaction face aux conditions changeantes afin que Jenson garde la tête de la course, position qu'il occupait depuis la fin de son premier relais."

"Malheureusement, nous n'avons pas été parfaits, car nous aurions pu avoir nos deux pilotes sur le podium si nous avions été un peu plus audacieux lorsqu'il a fallu rappeler nos pilotes pour un troisième changement de pneus. Nous sommes ravis de ce début de saison avec deux poles positions et deux victoires. On ne peut pas en demander plus et tout cela est à mettre au crédit de l'équipe pour son talent, son attitude et son dévouement," conclut Ross Brawn.

Tout le monde a pris le départ de la course en pneus tendres, ce choix a semblé évident pour tout le monde, tellement les pneus durs étaient en retrait du point de vue des prestations.

C'est lorsque les premières gouttes sont tombées sur la piste que le choix des bons pneumatiques s'est considérablement compliqué.

Ils sont nombreux à s'être trompés...

"Ce fut une course intéressante, même avant que la pluie tombe - déclare Hirohide Hamashima, le directeur du développement chez Bridgestone Motorsport - Tout le monde a pris le départ avec les pneus tendres. Ces pneus étaient constants dans les conditions d'aujourd'hui et auraient pu représenter le meilleur choix s'il n'avait pas plu. Les pneus tendres ont eu de meilleures performances lorsque la pluie est arrivée, plus que ce qu'auraient fait les gommes dures, avant que les pneus pluies deviennent nécessaires.
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"Choisir les bons pneus au bon moment était absolument crucial aujourd'hui et nous avons vu aujourd'hui quels ont été les bénéficiaires d'une bonne stratégie. Lorsque la pluie a commencé à tomber, les pneus intermédiaires étaient d'abord le meilleur choix à faire, comme l'a démontré Timo Glock qui était dix secondes plus vite que les autres. Certains pilotes ont monté des pneus pluie trop tôt et ceux-ci ont souffert sur une piste presque sèche. Lorsque la pluie s'est intensifiée, les pneus pluie sont devenus les plus efficaces. Malheureusement, la pluie est devenue tellement forte que la piste était trop inondée pour les monoplaces de F1," ajoute l'ingénieur japonais.

Deux Grands Prix de disputés et la Scuderia Ferrari a toujours un score vierge au championnat après ce désastreux Grand Prix de Malaisie. Ca sent le recadrage sévère dans les jours à venir, lorsque tout le monde aura regagné le quartier général de Maranello.

Stefano Domenicali, le patron de l'équipe, n'avait pas le sourire ce soir. "Nous sommes très déçuc, car une fois de plus, nous quittons le circuit sans le moindre point. Avec le recul, il est clair que nous avons pris quelques mauvaises décisions, surtout lors du premier ravitaillement de Kimi Raikkonen. Nos informations étaient que l'averse allait s'abattre sur le circuit à très courte échéance, mais en fait, l'averse a mis plusieurs minutes avant d'arriver."

"Quant à Felipe Massa, il a été très malchanceux. A quarante secondes près, il aurait pu rester en piste avec ses pneus pluie, ce qui lui aurait permis d'être bien placé en fin de course. Il est clair que nous devons nous sortir de cette situation, sans paniquer. Chacun de nous doit prendre ses responsabilités. La situation est différente par rapport au passé et nous devons adopter une autre approche, aussi bien sur les circuits qu'à l'usine de Maranello," ajoute le patron.

Felipe Massa est bien sûr aussi déçu que son patron. "Ce fut une course chaotique et il est facile dans ces conditions de prendre de mauvaises décisions. Lorsque nous avons chaussé des pneus pluie, nous nous attendions à ce qu'il pleuve très prochainement, mais ce fut malheureusement une pluie fine. Je suis donc rentré pour chausser des gommes intermédiaires et l'averse est arrivée.
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"C'est dommage, car j'aurais pu terminer dans les points. Il faut que nous analysions nos erreurs afin de comprendre comment éviter que cela se reproduise. En revanche, je ne pense pas que nous ayons besoin d'une révolution, chose que nous pourrions être tenté de faire comme le public nous le demande, sous le coup de l'émotion. Ce serait la mauvaise chose à faire, car il est évident que nous ne sommes pas subitement devenus stupides. C'est la hiérarchie qui a changé et nous devons remédier à ça avec une approche différente," ajoute le Brésilien.

Kimi Raikkonen avait lui aussi sa tête des mauvais jours. "Nous étions en bonne position jusqu'au premier ravitaillement et là, nous avons fait une erreur. Nous avons monté des pneus pluie alors qu'il ne pleuvait pas encore. A partir de ce moment-là, ma course était plus ou moins terminée. Les conditions étaient très difficiles lorsque la course a été arrêtée. Il y avait beaucoup d'eau sur la piste et j'avais des difficulté à piloter la voiture, même sur le second rapport. Il est évident que nous ne pouvons être satisfaits de notre début de saison. J'ai fait une erreur à Melbourne et ici, c'est l'équipe qui l'a faite. Le résultat est que nous n'avons toujours pas le moindre point."