Voici quelques réactions au décès du cinéaste Claude Berri:
- Le réalisateur Claude Lelouch: "On perd peut-être le producteur français le plus important de l'après-guerre", a-t-il dit sur Europe-1.é Je pense qu'il avait un sixième sens à la fois artistique et ensuite de spectateur. Il a su rester aussi un spectateur. Je me souviens l'avoir vu aller voir les films des autres et c'était un vrai spectateur. C'était quelqu'un qui connaissait le public, qui connaissait bien, bien le public mais qui a toujours tiré son métier vers le haut.
Ce qu'il y a de formidable chez Claude, c'est qu'il a toujours toujours fait des films populaires mais il a tiré ça vers le haut.
Il disait toujours: ce n'est pas ce que coûte un film, c'est ce qu'il rapporte qui compte. Il dépensait beaucoup, beaucoup d'argent parce qu'il voulait que les choses soient de qualité. Donc quand il se lançait dans un projet, il faisait tout pour tirer tout ça vers le haut".
- Le réalisateur Pascal Thomas a salué sur i>télé "son absolu manque de diplomatie". "C'est cette vitalité qui lui a permis d'être au centre du cinéma français".
- L'actrice et réalisatrice Josiane Balasko s'est souvenue sur RTL de son rôle de producteur pour "Gazon maudit". "C'est une collaboration qui a été amusante même si on s'engueulait souvent avec Claude mais ça, ça faisait partie de la collaboration. Je me souviens, ce qui ça m'a fait vraiment rire, Claude, qui était quelqu'un d'assez réservé et pas forcément très expansif, quand on a appris le premier jour le résultat des entrées (...) est monté sur la table et s'est mis à danser et ça, c'était Claude. Il pouvait avoir ce côté 'je suis extrêmement déprimé et triste' et d'un seul coup pouvoir danser".
"Je suis très triste de sa mort parce qu'il faisait partie des grands producteurs qui permettaient aux metteurs en scène de réaliser leur film en essayant de rêver le mieux possible. Il leur donnait vraiment les moyens de le réaliser".
- L'acteur François Berléand a évoqué sur France-Info "un immense producteur, un grand, grand metteur en scène (...) C'était quelqu'un qui était un peu toujours à la recherche de l'absolu".
"Le choix qu'il a fait de prendre 'La graine et le mulet', c'est un vrai choix de producteur. Ce n'est pas simple de produire un film comme ça. Il a montré jusqu'à la fin que c'était vraiment un monsieur qui prenait de gros risques".
- L'ex-ministre de la Culture Jack Lang a jugé dans un communiqué que "la disparition de Claude Berri sera vécue par les hommes et les femmes de culture comme un véritable déchirement. Sa mort est d'abord celle d'un ami fidèle et chaleureux. C'est une perte immense pour le cinéma. Inventeur d'un nouvel art cinématographique populaire, il a en même temps ouvert la voie à des recherches originales et neuves. Ses films ont profondément transformé le paysage du 7ème art. Parallèlement il s'est engagé avec courage et audace en faveur de l'art contemporain. Cet autre combat force aussi l'admiration. Cet homme au coeur généreux aura métamorphosé nos visions de la culture et de l'art".
- Le maire de Paris Bertrand Delanoë a fait part de sa "profonde émotion". Dans un communiqué, il estime que "cet enfant de Paris s'était affirmé comme l'une des personnalités majeures du cinéma français: comédien sensible, producteur de dimension internationale à l'incroyable éclectisme, il fut associé à d'immenses succès populaires autant qu'à des oeuvres d'auteur. Réalisateur talentueux, il était un formidable directeur d'acteurs (...) Paris se souviendra aussi que Claude Berri avait présidé la Cinémathèque française de 2003 à 2006. Immense collectionneur, il avait en outre ouvert récemment une galerie d'art contemporain dans le quartier du Marais".
- Constantin Costa-Gavras et Serge Toubiana, respectivement président et directeur général de la Cinémathèque française, dont Claude Berri était le président d'honneur, ont rendu hommage à "un homme de passion et d'engouement" qui a joué un rôle "déterminant" dans "l'évolution récente de cette institution".
"C'est à lui que nous devons l'idée d'une exposition consacrée aux Renoir, Pierre-Auguste le peintre impressionniste et Jean le cinéaste (...) C'est aussi à l'imagination de Claude Berri que nous devons l'organisation d'une exposition consacrée à Pedro Almodovar, un cinéaste dont il était proche", soulignent-ils dans un communiqué.
"Claude Berri a marqué de manière très significative l'histoire récente de la Cinémathèque française, qu'il a contribué à moderniser et à ancrer dans le paysage des institutions culturelles parisiennes",
- Le réalisateur Claude Lelouch: "On perd peut-être le producteur français le plus important de l'après-guerre", a-t-il dit sur Europe-1.é Je pense qu'il avait un sixième sens à la fois artistique et ensuite de spectateur. Il a su rester aussi un spectateur. Je me souviens l'avoir vu aller voir les films des autres et c'était un vrai spectateur. C'était quelqu'un qui connaissait le public, qui connaissait bien, bien le public mais qui a toujours tiré son métier vers le haut.
Ce qu'il y a de formidable chez Claude, c'est qu'il a toujours toujours fait des films populaires mais il a tiré ça vers le haut.
Il disait toujours: ce n'est pas ce que coûte un film, c'est ce qu'il rapporte qui compte. Il dépensait beaucoup, beaucoup d'argent parce qu'il voulait que les choses soient de qualité. Donc quand il se lançait dans un projet, il faisait tout pour tirer tout ça vers le haut".
- Le réalisateur Pascal Thomas a salué sur i>télé "son absolu manque de diplomatie". "C'est cette vitalité qui lui a permis d'être au centre du cinéma français".
- L'actrice et réalisatrice Josiane Balasko s'est souvenue sur RTL de son rôle de producteur pour "Gazon maudit". "C'est une collaboration qui a été amusante même si on s'engueulait souvent avec Claude mais ça, ça faisait partie de la collaboration. Je me souviens, ce qui ça m'a fait vraiment rire, Claude, qui était quelqu'un d'assez réservé et pas forcément très expansif, quand on a appris le premier jour le résultat des entrées (...) est monté sur la table et s'est mis à danser et ça, c'était Claude. Il pouvait avoir ce côté 'je suis extrêmement déprimé et triste' et d'un seul coup pouvoir danser".
"Je suis très triste de sa mort parce qu'il faisait partie des grands producteurs qui permettaient aux metteurs en scène de réaliser leur film en essayant de rêver le mieux possible. Il leur donnait vraiment les moyens de le réaliser".
- L'acteur François Berléand a évoqué sur France-Info "un immense producteur, un grand, grand metteur en scène (...) C'était quelqu'un qui était un peu toujours à la recherche de l'absolu".
"Le choix qu'il a fait de prendre 'La graine et le mulet', c'est un vrai choix de producteur. Ce n'est pas simple de produire un film comme ça. Il a montré jusqu'à la fin que c'était vraiment un monsieur qui prenait de gros risques".
- L'ex-ministre de la Culture Jack Lang a jugé dans un communiqué que "la disparition de Claude Berri sera vécue par les hommes et les femmes de culture comme un véritable déchirement. Sa mort est d'abord celle d'un ami fidèle et chaleureux. C'est une perte immense pour le cinéma. Inventeur d'un nouvel art cinématographique populaire, il a en même temps ouvert la voie à des recherches originales et neuves. Ses films ont profondément transformé le paysage du 7ème art. Parallèlement il s'est engagé avec courage et audace en faveur de l'art contemporain. Cet autre combat force aussi l'admiration. Cet homme au coeur généreux aura métamorphosé nos visions de la culture et de l'art".
- Le maire de Paris Bertrand Delanoë a fait part de sa "profonde émotion". Dans un communiqué, il estime que "cet enfant de Paris s'était affirmé comme l'une des personnalités majeures du cinéma français: comédien sensible, producteur de dimension internationale à l'incroyable éclectisme, il fut associé à d'immenses succès populaires autant qu'à des oeuvres d'auteur. Réalisateur talentueux, il était un formidable directeur d'acteurs (...) Paris se souviendra aussi que Claude Berri avait présidé la Cinémathèque française de 2003 à 2006. Immense collectionneur, il avait en outre ouvert récemment une galerie d'art contemporain dans le quartier du Marais".
- Constantin Costa-Gavras et Serge Toubiana, respectivement président et directeur général de la Cinémathèque française, dont Claude Berri était le président d'honneur, ont rendu hommage à "un homme de passion et d'engouement" qui a joué un rôle "déterminant" dans "l'évolution récente de cette institution".
"C'est à lui que nous devons l'idée d'une exposition consacrée aux Renoir, Pierre-Auguste le peintre impressionniste et Jean le cinéaste (...) C'est aussi à l'imagination de Claude Berri que nous devons l'organisation d'une exposition consacrée à Pedro Almodovar, un cinéaste dont il était proche", soulignent-ils dans un communiqué.
"Claude Berri a marqué de manière très significative l'histoire récente de la Cinémathèque française, qu'il a contribué à moderniser et à ancrer dans le paysage des institutions culturelles parisiennes",
Dernière édition par schumi77 le Mar 13 Jan - 0:14, édité 1 fois