Jamais depuis 1981, la Scuderia Ferrari n'avait aussi mal entamé une saison de championnat du monde. Comme Didier Pironi et Gilles Villeneuve à l'époque, Felipe Massa et Kimi Räikkönen n'ont pour l'instant pas inscrit le moindre point après trois Grands Prix (Melbourne, Sepang et Shanghai).
En Chine, le vice-champion du monde 2008 semblait pourtant en mesure d'entrer dans les points avec une F60 très chargée en carburant quand l'électronique de sa monoplace s'est montrée défaillante alors qu'il était en troisième position après l'intervention du Safety Car. Pour le champion du monde 2007, la course fût un long calvaire, la faute à une monoplace instable et à un moteur capricieux. Ferrari a donc pris un gros bouillon, le troisième de l'année.
SOUFFRIR EN ATTENDANT BARCELONE
L'opération sauvetage risque de prendre du temps. Au moins jusqu'au retour de la F1 en Europe (Espagne, 10 mai). La semaine passée, Stefano Domenicali le patron de la gestion sportive, avait procédé à quelques réajustements au sein du team. Luca Baldisseri, le stratège de l'écurie, a été invité à rester à Maranello pour superviser le développement du double diffuseur qui fait temps défaut aux "rouges". Michael Schumacher, sur le muret en Australie et en Malaisie, n'était pas à Shanghaï. "C'était prévu ", a commenté sobrement son attachée de presse. L'Allemand ne sera pas présent non plus à Sakhir le prochain week-end pour le GP de Bahreïn.
2008 COUTE TRES CHER
Aujourd'hui, Ferrari accuse un déficit de performances. L'équipe paye les conséquences de la lutte farouche menée face à McLaren dans la course aux titres mondiaux des pilotes et constructeurs en 2008. D'ailleurs, l'écurie anglaise et surtout BMW Sauber, qui étaient les dauphins de la Scuderia Ferrari la saison dernière, ne sont guère mieux loties. Les ingénieurs de Maranello ont été mobilisés jusqu'en novembre dernier, date du GP du Brésil, au détriment des développements nécessaires à la préparation de la F60. En marge, le changement de réglementation avait conduit la concurrence à travailler très tôt sur la conception des nouvelles voitures à l'image de Ross Brawn, qui a façonné sa Brawn GP (ex-Honda) il y a près d'un an. Le retard pris sera difficile à combler de l'aveur même de Stefano Domenicali et des pilotes.
DOMENICALI A DU MAL A ETRE LE BOSS
En coulisses, on murmure que Domenicali a des difficultés à s'imposer dans la peau d'un patron. La succession de Jean Todt est plus délicate que prévue. Avec les départs en 2006 de Ross Brawn, Michael Schumacher, et le recul pris par Rory Byrne, le responsable du département aéro lors des années Schumacher, l'écurie se cherche une hiérarchie. Les pilotes, eux, s'impatientent et commencent à douter.
DI MONTEZEMOLO DEBLOQUE UN CREDIT
Mais Ferrari n'est pas du genre à renoncer. Luca Di Montezemolo aurait débloqué, selon certaines sources, une enveloppe financière pour accélérer le développement de la F60. Est-ce suffisant? La saison n'est-elle pas déjà plombée? Après le GP d'Espagne, un bilan du premier tiers de la saison sera tiré. En cas de nouvelles contre-performances, nul doute que Ferrari tirera un trait sur 2009 pour entamer, dès l'été, le championnat 2010. Avec quels pilotes?
En Chine, le vice-champion du monde 2008 semblait pourtant en mesure d'entrer dans les points avec une F60 très chargée en carburant quand l'électronique de sa monoplace s'est montrée défaillante alors qu'il était en troisième position après l'intervention du Safety Car. Pour le champion du monde 2007, la course fût un long calvaire, la faute à une monoplace instable et à un moteur capricieux. Ferrari a donc pris un gros bouillon, le troisième de l'année.
SOUFFRIR EN ATTENDANT BARCELONE
L'opération sauvetage risque de prendre du temps. Au moins jusqu'au retour de la F1 en Europe (Espagne, 10 mai). La semaine passée, Stefano Domenicali le patron de la gestion sportive, avait procédé à quelques réajustements au sein du team. Luca Baldisseri, le stratège de l'écurie, a été invité à rester à Maranello pour superviser le développement du double diffuseur qui fait temps défaut aux "rouges". Michael Schumacher, sur le muret en Australie et en Malaisie, n'était pas à Shanghaï. "C'était prévu ", a commenté sobrement son attachée de presse. L'Allemand ne sera pas présent non plus à Sakhir le prochain week-end pour le GP de Bahreïn.
2008 COUTE TRES CHER
Aujourd'hui, Ferrari accuse un déficit de performances. L'équipe paye les conséquences de la lutte farouche menée face à McLaren dans la course aux titres mondiaux des pilotes et constructeurs en 2008. D'ailleurs, l'écurie anglaise et surtout BMW Sauber, qui étaient les dauphins de la Scuderia Ferrari la saison dernière, ne sont guère mieux loties. Les ingénieurs de Maranello ont été mobilisés jusqu'en novembre dernier, date du GP du Brésil, au détriment des développements nécessaires à la préparation de la F60. En marge, le changement de réglementation avait conduit la concurrence à travailler très tôt sur la conception des nouvelles voitures à l'image de Ross Brawn, qui a façonné sa Brawn GP (ex-Honda) il y a près d'un an. Le retard pris sera difficile à combler de l'aveur même de Stefano Domenicali et des pilotes.
DOMENICALI A DU MAL A ETRE LE BOSS
En coulisses, on murmure que Domenicali a des difficultés à s'imposer dans la peau d'un patron. La succession de Jean Todt est plus délicate que prévue. Avec les départs en 2006 de Ross Brawn, Michael Schumacher, et le recul pris par Rory Byrne, le responsable du département aéro lors des années Schumacher, l'écurie se cherche une hiérarchie. Les pilotes, eux, s'impatientent et commencent à douter.
DI MONTEZEMOLO DEBLOQUE UN CREDIT
Mais Ferrari n'est pas du genre à renoncer. Luca Di Montezemolo aurait débloqué, selon certaines sources, une enveloppe financière pour accélérer le développement de la F60. Est-ce suffisant? La saison n'est-elle pas déjà plombée? Après le GP d'Espagne, un bilan du premier tiers de la saison sera tiré. En cas de nouvelles contre-performances, nul doute que Ferrari tirera un trait sur 2009 pour entamer, dès l'été, le championnat 2010. Avec quels pilotes?