Le Premier ministre François Fillon a mis vendredi son poids dans la balance pour que soit organisé au plus tôt un Grand Prix de Formule 1 en France, quitte à avoir recours un circuit provisoire dans un premier temps.
Passionné de sport automobile, pilote à ses heures, M. Fillon a déclaré sur Europe 1 que "le gouvernement ferait tout pour qu'il y ait le plus vite possible à partir de 2010/2011 un Grand Prix en France."
"On est en train de regarder sur quel circuit. Faut-il en construire un nouveau ? C'est probable. Ca prendra sans doute un peu de temps. Est-ce qu'il faut, en attendant, que le Grand Prix se déroule sur un circuit existant ? Nous sommes en train d'en parler", a-t-il poursuivi.
Le chef du gouvernement a qualifié cette éventualité de "nécessaire car la durée de construction d'un circuit est telle qu'elle nous emmènerait jusqu'en 2012. Or, on ne peut pas accepter qu'il n'y ait pas de Grand Prix de F1 d'ici 2012", a-t-il conclu.
Le rappel du Premier ministre intervient alors que les probabilités d'accueillir la discipline dans l'Hexagone à court terme semblent plus faibles que jamais.
Pour la première fois depuis longtemps, cette saison, "le grand cirque de la Formule 1", comme le surnomment ses familiers, ne fera pas étape en France. La Fédération française de sport automobile (FFSA), qui jouait le rôle de promoteur ces dernières années, a préféré jeter l'éponge, craignant un trop lourd déficit.
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Pour figurer en F1, les organisateurs doivent en effet acquitter des droits très lourds, évalués à 21 millions de dollars par an (16 millions d'euros), auprès de Formula one management (FOM), gérée par Bernie Ecclestone, gestionnaire des droits commerciaux du sport, avec une progression annuelle de plus de 10 %.
Contractuellement, la billetterie est l'unique source de revenus des organisateurs.
En 2008, les collectivités locales bourguignonnes avaient dû boucher un trou de 7 millions d'euros pour soutenir le GP de France, qui se courait à Magny-Cours (Nièvre).
Ce circuit, par son côté champêtre et ses infrastructures limitées, déplaisait à Bernie Ecclestone.
Trois sites sont désormais candidats pour accueillir l'évènement : Flins-Les Mureaux (Yvelines) et Val-de-France (Sarcelles, Val d'oise), où tout est à construire, et un Magny-Cours "II" modernisé.
Mais Flins-Les Mureaux, au départ privilégiée par François Fillon et le secrétaire d'Etat aux Sports Bernard Laporte, se heurte notamment à l'opposition du ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo, le site choisi se situant sur des captages d'eau qui alimentent quelque 500.000 foyers.
Val-de-France serait difficilement finançable, selon M. Laporte, ce que conteste François Pupponi, le député-maire (PS) de Sarcelles, qui porte le projet.
En envisageant que le GP se déroule sur un circuit existant, le Premier ministre redonne donc la main à Magny-Cours. A moins que le circuit Paul Ricard, situé au Castellet (Var), qui a récemment déclaré étudier la possibilité de se porter candidat, ne coiffe tout ce monde sur le poteau.
Passionné de sport automobile, pilote à ses heures, M. Fillon a déclaré sur Europe 1 que "le gouvernement ferait tout pour qu'il y ait le plus vite possible à partir de 2010/2011 un Grand Prix en France."
"On est en train de regarder sur quel circuit. Faut-il en construire un nouveau ? C'est probable. Ca prendra sans doute un peu de temps. Est-ce qu'il faut, en attendant, que le Grand Prix se déroule sur un circuit existant ? Nous sommes en train d'en parler", a-t-il poursuivi.
Le chef du gouvernement a qualifié cette éventualité de "nécessaire car la durée de construction d'un circuit est telle qu'elle nous emmènerait jusqu'en 2012. Or, on ne peut pas accepter qu'il n'y ait pas de Grand Prix de F1 d'ici 2012", a-t-il conclu.
Le rappel du Premier ministre intervient alors que les probabilités d'accueillir la discipline dans l'Hexagone à court terme semblent plus faibles que jamais.
Pour la première fois depuis longtemps, cette saison, "le grand cirque de la Formule 1", comme le surnomment ses familiers, ne fera pas étape en France. La Fédération française de sport automobile (FFSA), qui jouait le rôle de promoteur ces dernières années, a préféré jeter l'éponge, craignant un trop lourd déficit.
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Pour figurer en F1, les organisateurs doivent en effet acquitter des droits très lourds, évalués à 21 millions de dollars par an (16 millions d'euros), auprès de Formula one management (FOM), gérée par Bernie Ecclestone, gestionnaire des droits commerciaux du sport, avec une progression annuelle de plus de 10 %.
Contractuellement, la billetterie est l'unique source de revenus des organisateurs.
En 2008, les collectivités locales bourguignonnes avaient dû boucher un trou de 7 millions d'euros pour soutenir le GP de France, qui se courait à Magny-Cours (Nièvre).
Ce circuit, par son côté champêtre et ses infrastructures limitées, déplaisait à Bernie Ecclestone.
Trois sites sont désormais candidats pour accueillir l'évènement : Flins-Les Mureaux (Yvelines) et Val-de-France (Sarcelles, Val d'oise), où tout est à construire, et un Magny-Cours "II" modernisé.
Mais Flins-Les Mureaux, au départ privilégiée par François Fillon et le secrétaire d'Etat aux Sports Bernard Laporte, se heurte notamment à l'opposition du ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo, le site choisi se situant sur des captages d'eau qui alimentent quelque 500.000 foyers.
Val-de-France serait difficilement finançable, selon M. Laporte, ce que conteste François Pupponi, le député-maire (PS) de Sarcelles, qui porte le projet.
En envisageant que le GP se déroule sur un circuit existant, le Premier ministre redonne donc la main à Magny-Cours. A moins que le circuit Paul Ricard, situé au Castellet (Var), qui a récemment déclaré étudier la possibilité de se porter candidat, ne coiffe tout ce monde sur le poteau.